Une fille de 17 ans, H. Diatta, accouche et étrangle son bébé à Guinaw Rail le 06 novembre 2016. Fatoumata Matar Ndiaye égorgée comme un mouton à Pikine Khourounar par Samba Sow le 19 novembre 2016. Alfred Antoine tué le 21 novembre 2016 à Grand Yoff par son ami Benoît entre autres meurtres qui ont secoué le pays à l'espace d'un mois seulement. Face aux multiples interrogations de citoyens sur la problématique de l'insécurité au Sénégal, le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est monté au créneau pour menacer en disant que les auteurs de ces meurtres seront jugés sévèrement avec une perpétuité sans possibilité de dérogation ou d'intervention. Il n'a pas oublié de souligner que certes les meurtres se sont accélérés, mais n'empêche le Sénégal reste un pays fort de sa sécurité. Mais est-ce que véritablement les sénégalais se sentent en sécurité dans leur propre pays? Des personnes interrogées par nos soins appellent toutes à un intervention de l'armée sénégalais
Le Sénégal, confronté à un problème d'insécurité alimentaire, n'est pas entièrement dans la zone rouge. Mais six de ses départements sont fortement touchés par le phénomène. Et par rapport à l'insécurité alimentaire, les experts du secrétariat national à la Sécurité alimentaire, précisent que seule la région de Thiès, a enregistré une amélioration de 2010 à 2016. Un bref aperçu de Leral sur l'insécurité alimentaire au Sénégal. Enquête… Insécurité alimentaire au Sénégal: Six départements en situation difficile, signalés Le cadre opérationnel de la Stratégie nationale de sécurité alimentaire et de résilience 2035, présenté par le secrétariat exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire donne un bref aperçu sur l'insécurité alimentaire au Sénégal. Le document qui sera présenté aux autorités étatiques pour adoption, démontre que la sécurité alimentaire est loin d'être un combat gagné par l'Etat du Sénégal. Lesdits experts restent d'avis que l'insécurité alimentaire qui ne cesse de s'étendre sur le territoire national, demeure bel et bien, une réalité au Sénégal.
Pas moins de 60 pour cent de la population du Sénégal vit en milieu rural et dépend de l'agriculture de subsistance et de l'élevage de bétail, deux activités qui reposent dans une bonne mesure sur l'abondance des précipitations. Une vulnérabilité précoce Selon Thierno Ndiaye, conseiller en moyens de subsistance chez Oxfam, une organisation non-gouvernementale (ONG), la période de soudure a débuté tôt cette année: les banques de céréales ont commencé à s'épuiser dès février, et non en juillet, à l'époque où débute habituellement la période de soudure annuelle. « Même en mars, la situation commençait à être difficile, et les gens commençaient déjà à réduire leur nombre de repas quotidiens », a-t-il expliqué. Deux foyers interrogés sur cinq ont déclaré qu'ils se contentaient désormais de deux repas par jour, selon le rapport. Les mesures Le gouvernement a mis de côté 23, 5 millions de dollars américains pour soutenir les communautés rurales touchées par le déficit alimentaire et prévoit de distribuer 50 000 tonnes de nourriture aux comités agricoles des zones rurales sur une période de trois mois, l'objectif étant de fournir trois kilos de riz à chaque habitant.
2812 mots 12 pages Fiche de lecture: Laurent Mucchielli, Violences et Insécurité, fantasmes et réalités dans le débat français, La Découverte, Paris, 2002. I°) Faire un compte rendu d'un ouvrage de 10 000 signes maximum en dégageant les éléments méthodologiques, les hypothèses, les notions et les acquis de cette recherche: Dans son ouvrage écrit en 2000 cchielli s'intéresse à la manière dont sont présentées, diffusées, comptabilisées les violences urbaines en France. Son objectif dans ses trois premiers chapitres est d'avoir une analyse critique sur la construction des discours alarmistes et dramatisant des élites tel que les politiciens, les journalistes, les hauts fonctionnaires de police, etc. cchielli ne cherche pas à adopter une posture dénonciatrice des jeunes quartiers populaires qui font l'objet de stigmatisation dans les médias mais il met en lumière que la délinquance est un fait social qui existe aussi dans les milieux aisés, notamment pour l'achat de drogue. Les deux derniers chapitres de son livre sont quant à eux un diagnostic et une description de l'évolution des différentes formes de délinquances juvéniles depuis les années 50 mis en parallèle avec les évolutions de la société française telle que l'urbanisation, la désindustrialisation, l'immigration, la société de consommation, la précarisation de l'emploi, etc.
Pour cela, il doit apparaître un cadre de référence pour faire comprendre aux citoyens la sacralité de la justice. Grand ou petit, intellectuel ou analphabète, tous devront la respecter. L'Etat, en dehors des réforme sociales et autres, doit aussi mettre un accent sur la formation des prisonniers pour le processus de réinsertion de ces délinquants. La Sentinelle: On sait qu'au Sénégal les guides religieux, notamment les marabouts, ont une écoute favorable auprès de la population. Alors comment peut-on comprendre que malgré ces incessants sermons, on observe cette insécurité ambiante? S. B: Le marabout est le représentant de la spiritualité, de la foi, de la conviction religieuse, donc incarnation de la paix. Cité alors en exemple et en référence, il est un élément important de la société. Il permet en cas de désorganisation sociale de coordonner les actions pour la paix. Mais lorsque le marabout s'implique dans des affaires politiques sans prendre garde aux problèmes sociaux de l'individu, apparaît une insécurité spirituelle ou socio-temporelle parce que le croyant perd confiance en son guide.
Comment expliquer les agressions et les vols qui se multiplient? Entre immoralité, chômage ou encore faiblesse de la surveillance, les tentatives d'explication marquent l'urgence de trouver une solution. La population doit-elle s'armer pour se défendre? Les collectivités doivent former les jeunes sans emploi pour l'aide des personnes âgées, des femmes enceintes et personnes en situation d'handicap selon Serigne Bara, cela pour leur permettre un accès à l'emploi et par là-même une réduction de la violence…
Cela, pour une population de plus 15 millions d'individus. Il faut dire que la prévalence de la malnutrition n'a fait que baisser durant les près de deux décennies concernées. Mais elle reste néanmoins importante, comme on peut le voir avec ces données. Le document des Nations unies n'indique pas, du fait de son caractère global, les parties du pays les plus affectées, mais les données au niveau local indiquent toujours les zones les plus vulnérables du pays. Ce qui est inquiétant, et devrait pousser les autorités sénégalaises à s'interroger, ce sont les projections de ces structures du système des Nations unies, qui indiquent qu'entre 2028 et 2030, il y aura encore au Sénégal, en peu plus de 1, 1 million de personnes souffrant de malnutrition. C'est à se demander si elles sont informées que depuis plusieurs années, le Sénégal se bat pour atteindre l'autosuffisance alimentaire, en particulier en ce qui concerne certains produits alimentaires, comme les céréales de base. Ces données ne sont pourtant pas surprenantes, quand on sait qu'une structure comme le Programme alimentaire mondial, qui est très actif dans ce pays, notamment dans la fourniture de suppléments alimentaires, indique sur son site web qu'en dépit «d'une croissance économique significative et d'une stabilité politique, le Sénégal est toujours confronté à d'énormes défis pour son développement», soulignant par ailleurs que «plus du tiers de la population vit en-dessous du taux de pauvreté, tandis que 75% des familles connaissent une pauvreté chronique».