1 re, 30 mai 2006, Bull. n° 280). La présence du maître d'œuvre n'est pas davantage de nature à exonérer l'entrepreneur de son obligation de conseil. Doivent donc être déterminés, en amont, les objectifs recherchés par le client, les performances de l'installation à remplacer, les contraintes environnantes… L'obligation d'information porte également sur la faisabilité et l'utilité des travaux envisagés, un entrepreneur étant tenu par exemple de refuser de procéder à des travaux inefficaces et d'informer son client sur les limites de la prestation commandée. L'acquéreur ou le donneur d'ordre doit aussi être informé sur les conditions d'utilisation et les précautions à prendre dans le cadre de l'exploitation, notamment au titre de l'entretien et de la maintenance. Assurance vie en unités de compte : sanction du défaut de conseil - Assurance | Dalloz Actualité. L'analyse de la jurisprudence rendue sur le devoir de conseil permet de constater que les exigences des juridictions sont, à ce titre, toujours croissantes. Les échappatoires Connaissance prise du périmètre de l'obligation d'information, toute partie est en mesure de la respecter.
Abonnés Jurisprudence Publié le 15 juin 2021 à 8h00 Rares sont les contrats aussi complexes et techniques pour un justiciable profane que les contrats d'assurance vie. Le souscripteur s'engageant pour un futur très lointain, il est absolument nécessaire pour ce dernier d'être pleinement informé et conseillé sur la nature du contrat qu'il s'apprête à signer. Rémy Perez Avocat à la Cour, Trillat & associés Le formalisme imposé à l'assureur en matière d'assurance vie est rigoureux et sévèrement apprécié par la Cour de cassation. À ce titre, l'assureur doit impérativement remettre au souscripteur une note d'information sur les conditions d'exercice de sa faculté de renonciation. C'est de la question du contenu de cette note d'information dont a eu à traiter la deuxième chambre civile de la Cour de cassation dans son arrêt rendu le 11 mars 2021 ( n° 18-12. Jurisprudence défaut de conseil assurance vie france. 376). Les faits En l'espèce, une personne a souscrit le 21 septembre 2001 un contrat d'assurance vie auprès de la compagnie d'assurance Generali vie.
Ce délai peut être interrompu par une citation en justice, l'envoi d'un courrier recommandé de réclamation (le délai redémarre à partir de l'événement qui l'a interrompu – délivrance de la citation ou du courrier recommandé) ou la saisine du médiateur. Dans ce cas, il recommence à courir à l'issue de la procédure de médiation et pour une durée minimale de 6 mois. Régler les litiges en Assurance vie : informations et recours. La juridiction compétente L'assuré peut assigner, au choix, devant la juridiction de son lieu de résidence, ou devant celle du siège de l'assureur. Le tribunal compétant variera en fonction du montant du litige (jusqu'à 4000 €, juge de proximité; >4000 € et jusqu'à 10000 €, tribunal d'instance, >10000 € tribunal de grande instance. Attention: Engager une procédure judiciaire est long, délicat et souvent onéreux (nécessite le recours à un avocat de préférence spécialisé en assurance); il est donc déconseillé de saisir le juge pour des affaires dont l'intérêt financier en jeu est minime. En cas de préjudice élevé, il conviendra de bien faire étudier le dossier afin d'évaluer les chances de gagner.
A noter que, selon un jugement de la Cour de cassation, ces formalités un peu lourdes peuvent être remplacées par un document de l'assureur décrivant explicitement les conditions de fonctionnement du contrat. L'essentiel est que le client comprenne bien que la valeur de rachat d'une assurance vie investie dans des supports à risque, notamment boursiers, peut varier à la hausse et à la baisse, au gré de l'évolution des marchés financiers. >> À lire aussi - Assurance vie: souscripteur, bénéficiaires... comment fonctionne votre contrat? Recours amiable Sans réponse rapide, il faut écrire au directeur général de la compagnie. Le devoir de conseil, des exigences toujours accrues. Comme pour toutes les sortes d'assurances, dès qu'un contrat est signé, de nombreux litiges peuvent naître entre compagnies et assurés au cours des mois ou des années qui suivent. Mais rien ne dit que l'assureur ait tort. Peut-être que l'assuré a simplement mal lu son contrat ou qu'une disposition particulière lui a échappé. Avant de traîner l'assureur en justice, mieux vaut donc commencer par épuiser les voies de recours amiables et se rapprocher de son interlocuteur habituel pour analyser tranquillement la situation et trouver une solution.