Elle a été montrée ensuite à Fort Worth en 2008; à Essen en 2011; à Paris au musée d'Orsay en 2012/2013 [ 8], puis de nouveau à Washington en juin- octobre 2015 à la National Gallery of Art, pour l'exposition « Gustave Caillebotte: The Painter's Eye » [ 9]; enfin, de nouveau à Fort Worth ( Texas) au Kimbell Art Museum du 8 novembre 2015 au 14 février 2016 [ 10]. Rue de Paris, temps de pluie – Gustave Caillebotte. – Pariselection.blog. Description [ modifier | modifier le code] Cette toile se caractérise par ses tons sobres, des teintes discrètes et le soin particulier apporté aux détails. Il s'agit d'une peinture très réaliste, notamment grâce aux reflets de la pluie sur le trottoir et les pavés. Sur la partie gauche du tableau, le regard du spectateur se porte au loin, sur les immeubles du fond, alors qu'à droite et au premier plan, le regard est attiré par les personnages dont les visages et les tenues sont extrêmement bien soignés. Ce tableau de Gustave Caillebotte représente la déambulation, par temps de pluie, de bourgeois et de personnes aisées vêtus de couleurs foncés (hommes et femmes confondus) tenant des parapluies noirs dans les rues pavées de Paris juste après les grands travaux entrepris par le baron Haussmann.
Bien qu'il soit considéré comme une œuvre impressionniste, ce chef-d'œuvre est légèrement différent pour son réalisme apparent et sa linéarité plutôt que de larges coups de pinceau.
L'huile sur toile de 1877 figure parmi les œuvres les plus monumentales de Caillebotte (fig. 2). Ses dimensions, atteignant plus de deux mètres de haut et près de trois mètres de large, la rendent unique au sein de son corpus. En raison de l'échelle considérable de la composition, le peintre a assurément souhaité rendre le spectacle du Paris moderne selon sa propre perception vécue et ressentie au cœur du site. Bref, cette image correspond à son impression perçue en tant qu'observateur de cette partie de la ville moderne. Dans l'atmosphère humide d'un jour de pluie, Caillebotte peint une vue de ville dans laquelle apparaît le vaste carrefour en étoile, joignant les rues Saint-Pétersbourg, Moscou, Clapeyron et Turin. Sous une lumière grise diffuse, reflétée par la surface mouillée du sol, des passants, à l'abri de leur parapluie, marchent dans les rues et sur les trottoirs du carrefour. D'Art d'Art - «Rue de Paris, temps de pluie», de Gustave Caillebotte en streaming - Replay France 2 | France tv. À droite du réverbère, sont représentés trois personnages pratiquement de grandeur nature. Deux d'entre eux, un homme et une femme, s'avancent vers le spectateur en regardant vers leur droite.
Les autres personnages à l'arrière-plan appartiennent à la classe ouvrière: une femme de chambre dans l'embrasure d'une porte et le décorateur portant une échelle, tandis que la majorité des personnages tiennent des parapluies. Caillebotte a pris en compte les différences de classe entre les Parisiens du XIXe siècle et les a présentées de manière ludique d'une scène urbaine quotidienne. Il semble que cet aspect de classe ait été si important pour le peintre, comme une atmosphère froide et distante, voire macabre dans une certaine mesure. Fichier:Gustave Caillebotte - Paris Street, Rainy Day - 1964.336 - Art Institute of Chicago.jpg — Wikipédia. Les expressions des protagonistes semblent sombres, et ils sont pressés. Le temps froid et la pluie (comme le suggère le titre) contribuent largement au sentiment d'aliénation et de remords. On peut dire que le tableau est photoréaliste, ce qui est lié à l'intérêt apparent de Caillebotte pour la photographie. Les personnages de premier plan ont l'air d'être flous, tandis que ceux situés à mi-distance (la calèche et les piétons dans le carrefour) sont plutôt nets; les traits de l'arrière-plan deviennent progressivement flous également.