Il suffit de parler de sorties culturelles pour voir le visage de Sylvie Isabelle s'illuminer. Dans la jeune quarantaine, pétillante et enthousiaste, elle parle de sa passion avec une fougue incomparable et saurait convaincre n'importe qui de la suivre dans ses pérégrinations. D'ailleurs, celle qui travaille comme conseillère principale en marketing dans une institution financière se fait un plaisir de mettre son chapeau de conseillère en spectacles pour ses collègues dès que l'occasion se présente. Portrait d'une mordue de théâtre. « Des souvenirs, il y en a tellement! ». Les anecdotes se bousculent lorsqu'on lui demande de partager son histoire d'amour avec le monde du spectacle. C'est avec de grands éclats de rire qu'elle se rappelle d'une de ses premières expériences de théâtre. «J'ai un souvenir impérissable de Junk à La Bordée, à l'époque où le théâtre était sur la rue Saint-Jean. Et Tartuffe ? – Mordue de Théâtre : blog de critiques théâtrales. Un spectacle avec Marco Poulin. J'y allais dans le cadre d'un cours de français au cégep et j'ai traîné ma mère avec moi.
Ce vendredi 27 et samedi 28 mai au soir, la compagnie de théâtre Ocus propose un spectacle mêlant danses, chants, comédies et bien d'autres surprises, sous leur chapiteau installé au domaine de Boulet, à Feins. Les 10 artistes seront accompagnés de 60 habitants des environs. "Durant tout le mois de mai, nous avons proposé des stages de pratiques artistiques dans sept communes autour de Feins", explique Léa, membre de la troupe, "l'idée était de proposer aux habitants de participer au spectacle en faisait quelque chose qu'ils aiment. " Faire venir la culture dans les zones rurales Au-delà du projet de spectacle participatif, l'objectif de la troupe est de promouvoir la culture à la campagne et de proposer des spectacles aux habitants. "D'habitude, les gens doivent se déplacer aux évènements culturels, le plus souvent organisés dans les villes. Biographie : un beau jeu de rôle – Mordue de Théâtre : blog de critiques théâtrales. Nous ce qu'on propose, c'est l'inverse: la culture se déplace directement chez les gens", ajoute Léa. Pour assister au spectacle, rendez-vous à 20h30 au domaine de Boulet à Feins.
Critique de Biographie: un jeu, de Max Frisch, vu le 23 mars 2022 au Théâtre du Rond-Point Avec José Garcia, Isabelle Carré, Jerôme Kircher, Ana Blagojevic, Ferdinand Régent-Chappey, dans une mise en scène de Frédéric Belier-Garcia C'était pour Golshifteh Farahani que j'avais réservé ce spectacle: la comédienne est rare sur les plateaux de théâtre, et j'étais ravie de pouvoir la découvrir enfin. Quelle ne fut pas ma surprise – et ma déception – en apprenant qu'elle était finalement remplacée par Isabelle Carré. J'aime beaucoup Isabelle Carré, je l'ai vue plusieurs fois sur scène et c'est toujours un plaisir, mais ce sont deux comédiennes très différentes et j'avais du mal à comprendre ce changement de distribution. Mais tout cela était plutôt de l'ordre du caprice puisque, de toute façon, je ne connaissais pas la pièce. Verdict: Isabelle Carré y est parfaite et le spectacle est une réussite. Week-end théâtre - Théâtre du Mordant. Bernard a cinquante ans et lorsqu'il regarde ce qu'a été sa vie, il se demande si sa rencontre avec Antoinette, la femme qu'il a épousée, a été davantage une chance ou une torture.
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Les lumières de Aurélien Guettard favorisent ces différentes perspectives. Ce qui m'a particulièrement marquée, dans les lumières de ce spectacle, ce sont les noirs. J'en ai vu des noirs au théâtre. J'ai du mal à comprendre pourquoi ceux-ci se distinguent tant. Ce sont des noirs qui enferment, des noirs qui englobent tout, comme lorsqu'on s'endort, de ces noirs progressifs qui créent le néant autour de nous. Ils ont quelque chose d'effrayant et de réconfortant à la fois, car dans le noir plus rien n'existe, ni espoir ni désespoir. Ces noirs-là sont un reflet lumineux tout à fait réussi des non-dits qui façonnent notre histoire. Ces différents éléments forment un tout globalement réussi, et pourtant, un léger ennui pointe parfois le bout de son nez. Le temps se fait un peu long lors de certaines scènes. C'est étrange, car c'est lorsqu'il ne se passe rien, lorsqu'on joue aux devinettes, lorsque tout est dans l'implicite qu'on est finalement le plus happé. Ce combat de sentiments, d'émotions, de souvenirs et de ce qu'on en fait, c'est complètement prenant.
La promesse de la bible lue au début du spectacle est parfaitement tenue de ce point de vue-là. Mais c'est comme si l'auteur n'avait pas fait complètement confiance au spectateur. Il n'a pas réussi à faire totalement le choix de l'intériorisation. Il a parfois donné des réponses, des éléments pour remplir le puzzle. Mettre des mots, qui manquent un peu de force, sur ce qu'on cherchait à deviner, diminue mécaniquement l'implication du spectateur. C'était ambitieux de mener narration et implicite de front. Peut-être aurait-il fallu rester entièrement dans l'informulé? Il m'en restera ça: une atmosphère densifiée par les non-dits, le danger d'un équilibre soudainement bouleversé, le sentiment d'un bord de précipice. ♥ ♥ © Pascale Cholette