Personne n'arrive à oublier cette plage avec ce petit garçon qui semble dormir comme un petit ange. Il aura été à l'aube d'une prise de conscience. Et pas question de quitter celui qui souffre dans son corps, dans son âme, dans son identité humaine. Quand vient la fin de l'été des bombent explosent, des barbelés fleurissent, un croche-pied fait chuter père et son fils. Des trésors d'architecture sont pulvérisés et avec eux des témoins séculaires d'une histoire humaine riche. La haine est mère de la malveillance et sœur du désespoir. D'où vient cette société qui enfante la cruauté? L'amour du prochain Quand vient la fin de l'été, ce n'est plus le moment de se poser cette question et de se laisser entraîner à un automne relationnel. Il est au contraire temps de faire fleurir un printemps d'espérance, au travers de petits gestes; d'une prise de conscience que nous formons tous une chaîne d'union en humanité. Si un maillon est fragilisé, bafoué, martyrisé, c'est toute la chaîne qui en pâtit.
| alpha: C | artiste: C. Jérôme | titre: Derniers baisers | Quand vient la fin de l'été sur la plage Il faut alors se quitter peut-être pour toujours Oublier cette plage et nos baisers Quand vient la fin de l'été sur la plage L'amour va se terminer comme il a commencé Doucement sur la plage par un baiser Le soleil est plus pâle mais nos deux corps sont bronzés Crois-tu qu'après un long hiver notre amour aura changé? Quand vient la fin de l'été sur la plage Il faut alors se quitter les vacances ont duré Lorsque vient septembre et nos baisers Quand vient la fin de l'été sur la plage Il faut alors se quitter peut-être pour toujours Oublier cette plage et nos baisers, et nos baisers Et nos baisers!
Il faut alors s'en aller, les vacances ont duré emportant la tendresse de nos baisers. Le soleil est plus pâle et nous n'iront plus danser. Crois-tu qu'après tout un hiver, notre amour aura changé? Quand vient la fin de l'été sur la plage, Oublier cette plage et nos baisers, et nos baisers, et nos baisers. Transcripteur: jihemji Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit. Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part. Commentaires Voir tous les commentaires
Il suffit également de relire Mademoiselle de Maupin (1835) pour comprendre ce que cet « amour rétrospectif [ 8] » du marbre pouvait avoir de troublant, à l'image de l'hermaphrodite endormi du Louvre qui inspira plusieurs des écrits de Gautier [ 9]. La blancheur, y compris celle du plus pur marbre de Paros, loin d'être toujours « dominante, » a donc pu parfois se révéler le support de fantasmes secrets et subversifs. Jockey y fait en partie allusion lorsqu'il analyse l'homoérotisme refoulé d'un Montherlant admirant la peau « diaphane comme le Paros » d'un boxeur olympien (p. 262). Mais au XIX e siècle, d'autres écrivains beaucoup moins conservateurs, comme Walter Pater ou Oscar Wilde, s'étaient déjà essayés à un dévoiement plus osé encore de cette blancheur trop apollinienne [ 10], dévoiement dont ils avaient trouvé les origines... chez Winckelmann! De plus Wilde était un grand amateur des photographies homoérotiques (pourtant en noir et blanc) de Wilhelm von Gloeden et de son cousin Wilhelm von Plüschow représentant des jeunes éphèbes siciliens basanés dans des poses d'après l'antique.
À l'appui de sa démonstration, toujours très informée, il décrypte la réception biaisée de certaines œuvres-clés (dont le Laocoon, l'Apollon du Belvédère, le vase de Portland ou le Diadumène) ainsi que les nombreux textes fondateurs de cette idéologie du blanc absolu, de Pline à Winckelmann. Toutes ces citations révèlent en outre au lecteur que le mythe de la Grèce blanche est avant tout affaire de parole, d'une parole certes « dépolitisée » (Barthes, cité p. 13) mais néanmoins chargée idéologiquement et qui ne cessera de se radicaliser au contact de l'Autre, comme en 1492, lorsque l'Occident découvre les couleurs « primitives » du Nouveau Monde. Cette parole se substitue donc à la matière pigmentaire, au bariolage barbare qui ne cadre pas avec les idéaux antiques dont l'Occident s'est érigé en garant. Et pourtant l'entreprise de blanchiment initiée à Rome et poursuivie activement à partir du Haut Moyen âge et surtout du Quattrocento emploie de nombreuses techniques de décoloration pour arriver à ses fins.
Ces résistances sont celles d'une Grèce autre, débordant les frontières du « miracle » athénien célébré par Renan — à l'image de la statue de Diane trouvée à Pompéi en 1760 et dont les diverses teintes embarrassèrent Wincklemann. Mais c'est surtout au XIX e siècle que la confrontation entre chromophiles et chromophobes fut la plus vive. Durant cette période charnière, le mythe de la Grèce blanche fut mis à rude épreuve en raison de la multiplication des témoignages archéologiques attestant le goût des Hellènes pour les couleurs chatoyantes, qu'il s'agisse des décorations multicolores des frontons des temples ou encore des Tanagras, statuettes polychromes découvertes en Béotie dans les années 1870. L'archéologue franco-allemand J. I. Hittorff [ 6] fut l'un de ces ardents défenseurs de la couleur qui déstabilisa les rêves de blancheur de ses contemporains dans un contexte colonial où le clivage idéologique entre l'homme blanc occidental et les Autres — qu'ils soient jaunes ou noirs pour reprendre les catégories raciales de Gobineau — tendait à s'exacerber.
Sealed With A Kiss (Scellé(e) par un baiser) Ah les vacances! C'est en principe une période de joie, d'insouciance, de liberté... mais c'est malheureusement aussi la période où l'on doit se séparer de ses ami(e)s, de ses parents et bien sûr de son amoureux(se). C*est le cas dans cette chanson de Brian Hyland qui a très bien décrit le déchirement que l*on éprouve dans cette situation. En effet, le garçon dont il est question ici est un amoureux fort épris de sa belle à qui il est pénible de voir partir sa bien-aimée à des milliers de kilomètres de lui et pour une si longue période (tout l'été! ) Il est inquiet de ce qui pourrait advenir de leurs sentiments pendant cette longue absence [sans doute a-t-il en tête le dicton "loin des yeux, loin du coeur"]. Je ne sais pas si cette chanson est autobiographique, mais Brian Hyland a signé là une superbe ballade romantique (que j'adoooore). Les paroles dépeignent habilement les sentiments que l'on peut éprouver dans un cas similaire, sans mièvrerie, et je pense que beaucoup s'y reconnaîtront.