Puis elle jette la faute sur Oenone. Phèdre se décrit comme victime d'une "faiblesse extrême" alors qu'elle décrit sa servante comme une femme "détestable", "perfide" qui a abusé d'elle ("abusant"). Elle va même plus loin, évoquant la mort de sa servante, qui a pourtant tout fait pour elle, comme si elle n'avait aucun regret: "A cherché dans les flots un supplice trop doux". Phèdre, tout en s'accablant, se présente comme une victime du destin et de sa servante, et demeure ainsi un personnage complexe, incapable d'avouer complètement sa faute, et déloyale, car accusant une morte qui a tout fait pour elle. La parole, dans Phèdre, est le crime. C'est parce que Phèdre a avoué son amour pour Hippolyte que la tragédie a commencé, c'est avec cet aveu aussi qu'elle se termine. La parole dénoue l'action. Introduction sur phedre d. L'aveu est ce qui vient avant la mort. Il doit être prononcé avant le suicide de Phèdre. On peut parler d'aveu expiatoire, car c'est comme une confession. Le rôle de cet aveu est de purifier Phèdre.
Hippolyte ne peut même plus parler et meurt sans avoir terminé sa phrase. IV Une situation d'énonciation pathétique L'émotion dans le texte est d'autant plus forte que la situation d'énonciation est particulière. En effet, c'est Théramène, qui connaît bien Hippolyte, qui raconte sa mort à Thésée, le père du jeune homme. Théramène est locuteur et narrateur. Le récit est raconté à la première personne. La situation est donc pathétique. La tristesse de Théramène le pousse parfois à arrêter son récit: "Excusez ma douleur. Cahier de Texte, Français: 2ndes 1 : Séquence I, Phèdre de Jean Racine. Cette image cruelle / Sera pour moi de pleurs une source éternelle. " C'est Thésée qui entend ce récit. La parenté entre les deux hommes est plusieurs fois rappelée: "votre malheureux fils". Thésée est responsable de la mort de son fils. En effet, non seulement il l'a banni pour une faute qu'il n'a pas commise, mais il l'a aussi maudit. V Le mythe et la règle de bienséance Racine doit jouer avec les règles classiques, et dans cette scène, il se confronte à la règle de bienséance et de vraisemblance.
• Sujet posé: Montrer que le drame passionnel, destructeur et funeste de Phèdre est l'évocation dune vision fataliste de l'être umain victime de ses passions. • Sujet divisé: l. Une passion irrépressible Il. Une héroïne pathétique Ill. un destin funeste divine a) « Vengeances célestes » (v. 1 1), « Les dieux » (v. 13), « ces dieux qui dans mon flanc » (v. 13), « Ont allumé le feu fatal » (v. 14), « Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle » (v. 15), « De séduire le cœur d'une faible mortelle » (v. 6) à Phèdre, victime des dieux, subit leur vengeance sans pitié. 2. Antithèse (mise en relief d'éléments opposés) a) « Tu me hâlSsais plus, je ne taimais pas moins » (v. 22)? MaIgré les efforts de Phèdre pour ne plus amer Hippolyte, sa passion reste vivante. Soutien l'idée de fatalité de sa passion. C. A. :Phèdre est fatalement amoureuse d'Hyppolite, elle est victime de la vengeance impitoyable des dieux. B. Introduction sur phedre un. Phèdre est terrifiée, elle se fait horreur 1. Champ lexical de la terreur a) « cruel!