(…) Ce qui leur est arrivé devait servir d'exemple, et l'Écriture l'a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps. » Et la finale est terrible pour chacun d'entre nous qui nous pensons déjà saints: « Ainsi donc, celui qui se croit solide, qu'il fasse attention à ne pas tomber. » – Dans l'évangile, Jésus répète deux fois: « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Entendrons-nous frères et soeurs cet appel à la conversion? Nous le pouvons, nous le devons, car nous savons que Dieu est un Dieu de miséricorde, comme dans la parabole du vigneron magnanime que raconte Jésus: « Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Évangile et homélie pour des funérailles il est mort. Sinon, tu le couperas. » Cette miséricorde de Dieu est bien décrite dans cet épisode du buisson ardent. Ce très beau passage de l'Exode nous découvre le coeur miséricordieux du Père: « J'ai vu, oui, j'ai vu la misère de mon peuple … j'ai entendu ses cris … je connais ses souffrances … Je suis descendu pour le délivrer ».
Er war bei einem Treffen mit den Freunden seines Abitur-Jahrgangs von 1955. Er starb gleichsam unterwegs, er, der sein Leben lang unterwegs war: Wie viele Kilometer hat er nicht im Namen des Herrn zurückgelegt?! Il est décédé lors de ce week-end avec des amis, lui qui toute sa vie a été fidèle en amitié et qui a semé autour de lui l'amitié! Il a aussi été fidèle à sa famille, qui l'a soutenu beaucoup et qui est réunie ici aujourd'hui dans la peine. Il a été fidèle à toute la Communauté germanophone, qui lui a tenu à cœur constamment et dont il a été le vicaire épiscopal sous l'épiscopat de Mgr Albert Houssiau. Homélie pour les funérailles de Mgr Aloys Jousten – Cathédrale de Liège [27/09/2021] – Diocèse de Liège – Diözese Lüttich. Aloys édifiait la communauté chrétienne jour après jour à travers ses rencontres et son écoute. Il a laissé à l'évêché, sur un appui de fenêtre, une pierre reçue un jour à une confirmation et sur laquelle était écrit: « Ihr seid lebendige Steine », « vous êtes des pierres vivantes ». Oui, il a contribué à faire de l'Église de Liège des pierres vivantes. Tag für Tag baute Aloys die christliche Gemeinschaft auf, durch seine Begegnungen, durch sein Zuhören.
Mais on ne les voit que de nuit. Encore faut-il pouvoir scruter longuement la nuit pour discerner les étoiles. C'est la nuit que ces hommes, ces mages furent invités par Dieu à regarder le ciel pour y découvrir le signe de l'immensité de l'avenir qui s'ouvre à l'humanité. En levant les yeux vers le ciel, ces hommes, de loin, ont vu se lever à l'horizon. Celui qui est la vraie lumière, « Lumière née de la Lumière. » Dans l'infini du ciel étoilé, ils ont aperçu par avance le peuple des croyants, comme une constellation de lumières appelées à illuminer ce monde, trop souvent dans la nuit. Cette nuit de Bethléem où s'incarne la parole de Dieu nous renvoie en fait à la nuit originelle, la nuit du commencement, où Dieu, par sa parole créatrice, avait allumé les premières lueurs de notre monde: « Que la lumière soit! Évangile et homélie pour des funérailles francais. Qu'advienne la vie! » Dès cet instant premier, Jésus, le Christ, était comme en gestation au cœur de la création. Dieu préparait la terre comme un berceau où il viendrait un jour.
L'amour ne passera jamais. » En écoutant cette définition de l'amour, comment ne pas penser aussitôt que cet amour-là me fait défaut? Que je n'y suis pas! Comment ne pas reconnaître que cet amour, défini ainsi par Paul, ne vient pas de nous, n'est pas naturellement en moi! Nous n'avons pas à nous culpabiliser quand nous faisons la découverte de notre manque d'amour, ce défaut marque tout être humain. Dieu seul connaît l'amour, Lui seul possède l'amour puisqu'Il est l'Amour (1 Jn 4, 8). Il est la source de l'Amour et Lui seul peut donner de cet amour. Le propre de l'amour, du vrai amour, est de se donner. Dieu donne l'amour à toutes ses créatures, particulièrement aux humains. Paul n'écrit pas ces lignes pour nous accabler, nous accuser, ou nous rendre jaloux. Évangile et homélie pour des funérailles 1. Non, il écrit ces lignes admirables pour notre salut. Pour dire que ce qui relève de nous est d'accueillir cet amour, de l'inviter à venir en nous et bien évidemment de le donner aux autres, à ceux qui nous entourent, notre prochain.
Aujourd'hui cela doit résonner particulièrement dans le coeur des personnes victimes d'abus. Au mont Horeb, Moise sent que ce lieu est redoutable, Dieu l'oblige à retirer ses sandales, et Moïse saisit de crainte, se voile la face. La vertu de religion qu'il exerce, lui donne un sens aigu du Dieu Créateur, devant lequel seul geste possible est celui d'adoration. Face au buisson ardent, Moïse adore. On lit alors les abus comme un sacrilège. C'est la terre sainte d'une humanité qui a été violée. Puis Dieu débordant de miséricorde envoie Moïse en mission: « Maintenant donc va! Je t'envoie chez Pharaon. » Moïse s'effraie, avec une attitude de recul qui curieusement n'est pas lue dans notre lecture liturgique mais que l'on trouve dans la Bible: « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon et faire sortir d'Egypte les fils d'Israël? » L'assurance de la présence de Dieu à ses côtés ne suffit pas au prudent Moïse: « Mais s'ils me demandent ton nom? Homélie pour les funérailles du Père Omer de Ruyver (16 mai 2022) - www.scourmont.be. » Audace de demander à Dieu son nom! Cela révèle d'ailleurs qu'il ne connaît pas encore de l'intérieur Dieu.