Quel clin d'œil tragique: appeler une milice Wagner! La Walkyrie n'est pas un opéra pour vils tortionnaires! Une symphonie de Prokofiev, reprise loin sous terre, Égaie un peu le métro et sa si chaotique atmosphère! Rues et bâtiments, tout n'est que noirceur; Tant de tués figés dans une sinistre raideur, Tant de blessés anéantis par la vive douleur, Visages et regards, tous reflètent le malheur. Poème soleil d été soleil d ete 2019 part 3. Olga s'apprêtait à donner la tendresse et la vie… Son image, en tous horizons, a ému le monde On ne parla bientôt plus que de possible survie Et si vite, la mort s'est montrée la plus féconde! Ce matin c'est Sergueï qui est redevenu père et mari: La mort l'avait convoqué pour voir les corps si meurtris De ceux qu'elle avait implacablement et vite rattrapés, De ceux qui avaient vainement essayé de lui échapper. Trois bouts de papier lui ont été remis, Funèbres et bien dérisoires attestations De trois jeunes vies échappant à l'oubli; Objets d'une administrative compassion. Et l'odieux, en revenant, Sergueï l'a bien observé: Pourquoi ici une école, sans raison, martyrisée?
FONDAS KREYOL: Quel bilan tirez-vous de votre manifestation? Sera-t-elle renouvelée l'an prochain? Quels soutiens publics ou privés avez-vous reçus et en êtes-vous satisfaits? FAUBERT BOLIVAR: Sans fausse modestie, bilan positif. Nous avons su fédérer des énergies autour de nous. STRANGE FRUIT : Les arbres du Sud portent un fruit étrange – CLP KVD. Il fallait voir les gens rester écouter de la poésie au-delà de 23 heures pour comprendre que le festival était un succès. Bien sûr, nous récidiverons l'année prochaine. S'agissant des soutiens que nous avons reçus, nous n'avions pas trouvé toutes les portes ouvertes, certaines étaient fermées à double tour, d'autres se sont ouvertes pour nous engloutir (croyait-on), mais, sans rancune, nous dirons que c'est normal, nous n'avons pas tous la « foi qui soulève les montagnes », on ne peut faire grief à ceux qui n'ont pas réussi à croire en la capacité d'une association à peine sortie de terre ou de mer d'organiser un festival international. Nous passerons sous silence les déconvenues. Nous préférons nous réjouir d'avoir été porté par un fort courant de sympathie qui va de la DAC Martinique à la ville du Saint-Esprit, en passant par les villes de Fort-de-France et du Morne Vert, sans oublier des entreprises privées comme Lauzéa, les résidences Cayalines et Alwego qui nous ont fait des remises, « likkle but tallawah » comme disent les jamaïcains.
Cette finale, de ladite Symphonie triomphale, que je renommerais « thérapeutique », devrait être prescrite pour étamper un sourire dans le visage de quiconque ne l'a pas. Honnêtement, impossible de sortir de cette expérience féérique déprimé. Je vous encourage à aller goûter à la magie de Payare. Nous, Montréalais, adopterons ce chef indubitablement. C'est un bon match pour notre ville, allez goûter sa musique; vous ne serez pas déçus. Le talent de poète d’un Charentais repéré par l’association France-Ukraine - Charente Libre.fr. Même notre Mairesse, présente hier soir et bien identifiée par l'organisatrice du concert, en est ressortie tout sourire! Bon, vous me direz que c'est un argument faible mais je vous assure que tout l'monde avait sa vibe en sortant de là. C'est peu dire. Autrement, il faut noter que ces œuvres sont très accessibles pour quiconque ne voit pas beaucoup de ce type de concert. Je recommande donc aux néophytes. Les chœurs sont en allemand mais il y a traduction anglais et français sur écran, admettons que les paroles vous préoccupent vraiment. Ceci dit, la musique ici enchante.