Les attaques des ADF se sont aggravées au cours des 18 derniers mois en RDC: 1. 311 personnes tuées entre janvier 2021 et janvier 2022 (BCNUDH) 1. 311 personnes ont été tuées entre janvier 2021 et janvier 2022 par les ADF en RDC, selon une mise à jour publiée par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme (BCNUDH). Analyse de la situation des droits de l’homme au mois de janvier 2020 | Les Nations Unies en RD Congo. Parmi les victimes, il y a 1. 001 hommes, 270 femmes et 40 enfants principalement dans les territoires d'Irumu et de Mambasa dans la province de l'Ituri et de Beni dans la province du Nord-Kivu. « Les violences qui ont continué dans les trois territoires se sont aggravées avec des attaques de plus en plus meurtrières accompagnées d'actes de barbarie visant à traumatiser les populations civiles, notamment en ciblant des leaders communautaires et religieux, et la pose d'engins explosifs improvisés dans les lieux de cultes, bars et d'autres endroits fréquentés par le public », écrit le BCNUDH. Le rapport souligne que les Chefferies de Banyali Tchabi et Bahema Boga dans la province de l'Ituri ont connu de violentes attaques meurtrières où des lieux protégés comme les centres de santé et les sites de personnes déplacés ont été systématiquement ciblés.
« Les autorités congolaises ont fourni des efforts louables pour mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport public publié en janvier 2021. Cette mise à jour rappelle aux autorités congolaises entre autres de mettre l'accent sur le strict respect des droits de l'homme et du droit international humanitaire lors des opérations militaires et de mettre en place une administration civile et efficace dans les localités où les ADF ont été défaits », ajoute ce bureau de l'ONU qui alerte tout de même sur certains risques: « les frappes indiscriminées effectuées par les FARDC et les forces armées ougandaises contre les bases des ADF comportent le risque de tuer ou de blesser les civils maintenus en captivité par les ADF ».
Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) assure un suivi étroit de la situation des droits de l'homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu'elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l'homme documentées, et sont présentées mensuellement à la conférence de presse bimensuelle des Nations Unies. Lire la suite....
En vue d'avoir une bonne transition en république démocratique du Congo, il a été décidé de créer de nouveaux mécanismes d'aide et de contrôle du nouvel ordre politique. Situation des droits humains en RDC - Représentation permanente de la France. Parmi ces mécanismes, on compte l' Observatoire national des Droits de l'Homme. L'article 154 et 155 de la constitution de transition consacrent cet observatoire et lui octroient le pouvoir de promouvoir et de protéger les droits de l'homme. Massacres entre 1994 et 2003 [ modifier | modifier le code] Les différents conflits en république démocratique du Congo ont fait près de 4 millions de morts entre 1998 à 2004 selon les estimations de l' organisation non gouvernementale International Rescue Committee (IRC) ( janvier 2006) en république démocratique du Congo (RDC) durant la première guerre du Congo (fin 1996-1997), la deuxième guerre du Congo (1998-2002) et le Gouvernement de transition (2003-2006). Ces massacres et probables crimes contre l'humanité n'ont pour le moment pas fait l'objet d'investigations approfondies [réf.
La République démocratique du Congo (RDC) a enregistré 801 violations et atteintes aux droits de l'homme en novembre 2021 sur toute l'étendue du territoire nationale, une forte augmentation de plus de 60% par rapport au mois d'octobre, (498 violations), selon un rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme (BCNUDH) publié cette semaine. Le respect de droit de l homme en rdc pdf au. Dans ce rapport, le BCNUDH affirme qu'un grand nombre d'atteintes aux droits de l'homme est attribuable aux groupes armés Nyatura, ADF, FDLR dans le Nord-Kivu et CODECO en Ituri. Ces atteintes ont plus que doublé en novembre et représentent 61% du total. De leur côté, les agents de l'Etat, les Forces armées de RDC (FARDC), la police et l'Agence nationale des renseignements (ANR), sont responsables de 39% des violations documentées, dont les exécutions extrajudiciaires d'au moins 40 personnes. En outre, le rapport note qu'environ 94% des violations documentées pendant cette période ont été commises dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l'Ituri et du Tanganyika, quatre provinces dans l'Est du pays.