Ce lieu enchanteur où tous les pesticides sont bannis a été créé par Joël et Fabienne Bourras lors de l'achat de la maison il y a 28 BORIS TASLITZKY Boris Taslitzky photographié dans son atelier à Paris par Willy Ronis Boris Taslitzky (1911-2005), l'art en prise avec son temps Boris Taslitzky fut à la fois un témoin et un acteur des grands bouleversements de son temps.
De la responsabilité devant les pairs aux devoirs à l'égard du public", par Jean-Marie Charron, Le Temps des médias n o 1 ↑ Jacqueline Papet et Jean-François Cullafroz animent un travail de mémoire sur l'histoire de notre Union syndicale des journalistes CFDT, à raison d'une réunion parisienne une fois par mois [2] ↑ a et b "Journalistes CFDT: héritiers de 130 ans d'histoire sociale", sur le site de Journalistes CFDT [3] ↑ a b et c "Une activité soutenue et une équipe résistante", par Jean-François Cullafroz dans Profession journaliste, mars 2009 [4]
Le positionnement syndical Conjointement à l'élaboration du statut et à l'exigence de discipline professionnelle, le SNJ cherche à se positionner sur l'échiquier syndical. Ce dernier, dans les années 20, est singulièrement réduit. Au plan national, deux confédérations cohabitent: la CGT et la toute récente CFTC née en 1919. Dans la presse d'alors, seul le Livre est organisé. Syndicat des journalistes et ecrivains voyageurs. C'est donc naturellement avec lui que le SNJ -seul syndicat de journalistes jusqu'en 1938, où se créera la CGT journalistes- noue des contacts et dialogue. Tous deux, en 1919 consultent leur base sur une fusion éventuelle. Si le Livre, réuni à Nancy, accepte par 84 voix contre 77 et 15 abstentions, l'arrivée des journalistes SNJ, il n'en est pas de même des adhérents du SNJ. Ceux-ci repoussent le référendum comme ils le feront à nouveau en 1926 et 1937. La bataille du statut La plus longue bataille initiale est assurément celle du statut, qui, de 1920 à 1935, polarise toute les énergies, celles de Bourdon et de ceux qui l'entourent.
La première tâche du conseil d'administration, fortement épris, on l'a vu, de discipline et de morale (les moeurs de la presse sont alors fort décriées) est de déterminer un petit code des devoirs du journaliste, ossature encore de nos jours de notre charte. Une charte retouchée en 1938 et qui sera publiée à chaque numéro du "Journaliste", l'organe de presse du SNJ. Syndicat des journalistes et écrivains de l’uneq. Le second objectif, mené parallèlement au premier, est de jeter les bases d'un contrat de travail reconnaissant aux journalistes un salaire minimum, le droit à la signature, la journée de huit heures, le repos hebdomadaire, les congés, l'arbitrage... Pour cette tâche, après deux présidences initiales de Jean-Ernest Charles et de Lucien Descaves, le SNJ et la profession ont la chance, pendant seize ans, de 1922 à sa mort en 1938, d'avoir à leur tête un grand syndicaliste doublé d'un grand journaliste, Georges Bourdon, véritable père de notre statut, organisateur du journalisme français. Son buste trône aujourd'hui, à juste titre dans la salle de réunions du siège du syndicat.