Il ne s'agit pas en fait d'une description, mais au-delà de l'éloge du troisième âge, de la condition du poète toujours là pour pallier aux oublis, aux erreurs, à l'indifférence des autres hommes du sens commun; le poète est là, il sait voir et peut raconter et s'exprimer par la poésie, véritable ressource pour la mémoire collective. Nous pouvons avoir l'impression que Baudelaire dans le cas particulier de cette poésie ne fait que son devoir de mémoire en tant que poète écrivain, mais en fait il tente de s'affirmer lui-même, et de conjurer le temps qui passe à travers ces « èves octogénaires ». A travers une vision ordinaire et une vision personnelle, le poète dresse ici le portrait des vieilles.
4668 mots 19 pages Étude littéraire des Petites Vieilles Pierre Laforgue [Quelques indications bibliographiques. La littérature critique sur ce très beau poème est beaucoup moins importante, c'est le moins que l'on puisse dire, que pour Le Cygne. Quelques remarques dans l'ouvrage de Ch. Mauron, Le Dernier Baudelaire, qui fait les rapprochements qui s'imposent avec les deux poèmes en prose du Spleen de Paris, Les Veuves et Les Foules, poèmes qu'il faut absolument connaître. Pour votre divertissement, je signale les trente pages de M. Richter dans sa logorrhéique paraphrase des Fleurs du Mal, mais ça ne présente aucun intérêt. Les petites vieilles baudelaire - 4668 Mots | Etudier. Pour ma part, j'ai consacré dans mon livre Œdipe à Lesbos. Baudelaire, la femme, la poésie, Eurédit, une étude à ce poème ainsi qu'aux Sept Vieillards, sous le titre de " Fantasmes parisiens ". Le plus important reste la critique des créateurs, en l'occurrence Proust qui dans ce qu'il est convenu d'appeler le Contre Sainte-Beuve consacre quelques pages géniales à ce poème.
Cette dimension qui peut faire peur se rapproche de la description faite par la poète Victor HUGO dans son poème; ces deux femmes font peur, font penser à des sorcières, des « monstres », avec le nez crochu pour celle de droite et le nez ressemblant à celui d'un porc pour l'autre. Ces deux femmes sont assises dans un décor incertain. Si l'on se focalise sur leur visage, on observe qu'elles n'ont pas les mêmes yeux, l'une a les yeux creusés par la vieillesse, tels des puits. La vieille femme habillée en blanc tient dans sa main comme un bibelot, une miniature dans laquelle elle se voit lorsqu'elle était plus jeune. Son acolyte lui tend un miroir rendant compte de son vrai visage, le visage d'une vieille femme rongé par la mort qui s'approche. Analyse les petites vieilles maisons sur joudry. On rejoint ce qu'évoque Victor Hugo dans son poème; ses femmes, aujourd'hui créatures morbides, ont été « jadis » des femmes, et c'est cette image de la femme Anne hébert - rupture 3096 mots | 13 pages cassure, pour pouvoir affirmer qu'il y a une nette différence entre les deux époques.