Pour les nouveau-nés à risque hémorragique majoré ou présentant une situation où l'absorption de la vitamine K1 peut être insuffisante ou son métabolisme accéléré: 0, 5 à 1 mg par voie IM ou IV lente à la naissance ou tout de suite après. Traitement de la maladie hémorragique du nouveau-né: dose initiale de 1 mg par voie IM ou IV lente. Les doses ultérieures sont fonction des paramètres de la coagulation. Solution buvable et injectable à 10 mg/1 ml: La posologie et le rythme d'administration de la vitamine K1 varient en fonction de l'âge, des indications, de la voie d'administration et des résultats des contrôles biologiques (INR). Atrésie des voies biliaires du nourrisson et du jeune enfant: 10 mg par voie IM toutes les 2 semaines. Prévention des hémorragies par hypoprothrombinémie chez les enfants de mères traitées par des inducteurs enzymatiques (certains antiépileptiques ou certains antituberculeux): 10 à 20 mg/j per os administrés à la mère pendant les 15 jours précédant l'accouchement.
Les doses que le bébé reçoit ne sont donc pas suffisantes pour le protéger des hémorragies dans les premiers mois de sa vie. Ce n'est que plus tard que son corps produira cette vitamine et qu'il en obtiendra par le biais de son alimentation. Une maladie difficile à détecter Les symptômes du syndrome hémorragique du nouveau-né ne sont pas faciles à reconnaitre pour des parents. Le bébé peut seulement paraître irritable et avoir du sang dans son urine ou dans ses selles. Les parents peuvent donc mettre un certain temps avant de consulter. Sans injection, 4 à 11 bébés sur 100 000 naissances développeront ainsi le syndrome hémorragique du nouveau-né. De ce nombre, 14% en mourront et 40% des bébés qui survivent auront des séquelles permanentes au cerveau. L'injection de vitamine K permet de diminuer le nombre d'enfants atteints à moins d'un enfant sur 100 000. De plus, les effets secondaires de la vitamine K sont excessivement rares. Un seul cas de réaction allergique a été rapporté sur des millions d'injections.