Lucie, 25 ans, à Caen France 3 Normandie Si beaucoup de ces caennais rassemblés sont soulagés du résultat final et de l'absence de l'extrême droite à la tête du pays, selon eux, le combat pour leurs idées n'est pas terminé. "Pour moi c'était très important de faire barrage mais aujourd'hui je suis très consciente du fait que le barrage contre l'extrême droite se construit tous les jours et que les cinq prochaines années ça va être une construction essentielle", analyse Clémence. Malheureusement elle va passer par la mobilisation des jeunes, dans la rue, mais pas que. Il y a quand même les législatives qui arrivent et on peut espérer que la dynamique enclenchée avec l'union populaire sur le premier tour va peut-être se concrétiser sur les législatives. Clémence, 22 ans, à Caen France 3 Normandie Un peu plus loin, assis au bar du centre-ville caennais, les bandes d'amis réunis sont globalement soulagés du résultat mais désabusés pour la suite. L’envers de Dubaï•Le scandale des « Porta Potty » – Le Manuscrit de Tamiyou. "On verra si ça se passe bien ou mal. Maintenant c'est fait", réagit un jeune homme.
Boulanger et entrepreneur, passé par l'apprentissage et inspiré par des figures fortes, Maxime est à la tête de trois établissements composant une équipe de soixante salariés. Un personnage dont l'histoire a marqué notre journaliste Thibaut Rysman, voici son portrait. Pour comprendre Maxime, il faut le voir ou l'entendre ou alors il faut le lire mais pour le lire il faut s'imaginer une personne s'exprimant avec les mots justes, tous empreints d'une conviction qui ne trahit pas l'innocence. Maxime est une machine! Une machine d'entreprenariat convaincue que sa meilleure matière première c'est l'humain. Aujourd'hui à la tête de trois magasins pour soixante salariés, il est bien résolu à rendre tout ce que l'humain lui a déjà apporté. Conseil seconde moto. Notre entretien se passe par téléphone sur son chemin du retour à maison... 1h30 entre Amiens et Gouvieux. 1h30 que je regrette de ne pas avoir enregistrées pour vous restituer en sonore la pureté de sa conviction. Maxime est né à Compiègne le 11 juillet 1986.
Le président sortant a été réélu à son poste dimanche 24 avril 2022. En Normandie aussi les électeurs l'ont choisi à 55, 84%. Comment les Normands vivent-ils ces résultats? Illustration à Caen et à Rouen, ainsi qu'à Saint-Pierre-en-Auge, commune où Marine Le Pen s'est placée en tête lors des deux tours. "Nous, on a voté Macron par dépit mais on était soulagé que ce ne soit pas l'extrême droite qui passe. On sait qu'il va falloir continuer à se battre pour les cinq ans à venir, à manifester, à revendiquer nos idées", réagit une jeune fille, place du Théâtre à Caen dimanche soir. Dans ce chef-lieu du Calvados, l es électeurs ont largement voté pour le président sortant avec 76, 74% des suffrages exprimés. Vinted, une plateforme décriée mais qui continue de cartonner. Après l'annonce des résultats de l'élection présidentielle et la victoire d'Emmanuel Macron avec 58, 54% des voix, environ 150 personnes se sont réunies sur cette place du centre-ville pour se retrouver et discuter des résultats. On avait besoin d'aller au contact des personnes qui étaient dehors, respirer et se dire qu'on va continuer individuellement parce que collectivement c'est un peu compliqué.
Une station spéciale Testé pour PC, Mac OS, Xbox One, Nintendo Switch et Xbox Series X|S Des profondeurs tranquilles d'une lointaine exoplanète aux turpitudes d'une station spatiale devenue refuge pour une foule bigarrée de résistants à l'ordre corporatiste, on pourrait croire que le studio Jump Over The Age a décidé de complètement changer de registre avec Citizen Sleeper. Mais après avoir tissé un récit soulevant des problématiques écologiques dans In Other Waters, au coeur desquelles se trouve inévitablement l'action humaine, le studio emmené par l'ancien journaliste spécialisé Gareth Damian Martin a choisi de porter son regard encore plus loin, tout en réaffirmant son goût pour l'anticipation. Il imagine cette fois un engin galactique repris en main par un syndicat qui, à la faveur de l'effondrement de la corporation qui y exerçait autrefois son autorité, a choisi d'en faire un lieu de convergence et de résistance pour les têtes dures et tout ce que le système environnant compte de marginaux.
Lorsque le beau temps s'installait, mes parents sortaient sur le balcon et discutaient avec d'autres voisins pour passer le temps. Habituellement, à la fin du mois de mai, lorsqu'il n'y a pas de gel nocturne, ils achetaient des fleurs et des légumes à planter. Je ne suis pas un grand jardinier et je m'implique moins dans ce domaine. Ils ont besoin de moi pour les aider à apporter les fleurs, les légumes, la terre, l'engrais et le fumier pour que le jardin soit prêt. Mes parents ont toujours fait un grand jardin avec beaucoup de tomates, un peu de céleri, de l'aneth, du persil et des blettes. Mais, malheureusement, mon père s'est éteint le 29 mars. Il est parti soudainement. Nous ne nous attendions pas à ce qu'il meure si tôt. Il va beaucoup nous manquer, à mon frère Peter, à ma mère et à moi. Va vends tout ce que tu as et suis moi en. Les choses ne seront plus les mêmes. Mon père était un travailleur acharné. Lorsqu'il est arrivé au Canada, en 1960, il a travaillé dans des mines au Manitoba et en Alberta. Il a épousé ma mère en 1963.
Il a donc 35 ans. C'est un sensible. Un très sensible même. Le petit est agité, un peu différent, hors-cadre. " J'étais pas dans le moule. J'avais de très mauvais résultats scolaires. Moi j'étais obèse de 13 à 20 ans. Je me suis fait tabasser régulièrement. Avec les filles voilou... Tout ça est resté en moi comme un moteur de revanche. J'avais le choix avec le suicide, j'ai choisi la revanche! " Maxime vit jusqu'à ses 17 ans à Béthisy-Saint-Martin, dans l'Oise. Il a trois frères et une sœur. Va vends tout ce que tu as et suis moi sur. Le cadre familial est dur. Même si l'amour de la famille est présent, les mots pour l'exprimer ne sont pas trouvés. Et ce manque d'amour exprimé apparaîtra comme une revanche tout au long de ce récit. Son papa souffre d'une maladie dégénérative du cerveau méconnue à l'époque. Une sorte de violent Alzheimer. " C'était beaucoup de douleur pour nous. Je m'en veux toujours beaucoup car les premiers comportements de sa maladie on ne mettait pas de mots là-dessus. On était durs avec lui. Avec le recul je me dis que si mes enfants se comportaient comme ça avec moi je ne serais vraiment pas bien ".