Cette fois-ci, l'enjeu est plus sérieux: en misant sur la gamme complète des produits, Copag s'affirme comme un adversaire de taille sur ce marché qui prend des allures de duopole. Un chiffre, un seul, permet de se faire une idée des joutes à venir: depuis 1993, la PME de Taroudant a porté sa part de marché de 3 à 20%. Aucune des deux entreprises ne veut parler de «bataille». Pourtant, c'en est bien une. "Nous n'avons pas peur de la concurrence, de plus, c'est une bonne chose car elle est stimulante et permet le développement du marché", assure Driss Traki, PDG de la Centrale laitière. Les mêmes propos sont avancés par Moulay M'hamed Loultiti, président de Copag, qui ajo uteque le problème ne doit pas être posé en termes de bataille. Les différents types de Lait – Chergui. A l'en croire, «la Copag aussi bien que la Centrale laitière n'ont qu'un seul combat à mener, notamment celui contre la concurrence étrangère qui arrivera avec l'ouverture des frontières». Au-delà de ce discours conventionnel, le marquage est très serré entre les deux opérateurs.
«Nous enregistrons actuellement une baisse de production de 50 tonnes par jour», confie M. A ce rythme, les objectifs du Plan Maroc Vert pour la filière laitière – 5 milliards de litres de lait produits d'ici 2020 – pourraient être compromis. Prix lait jaouda maroc 2016. La FMDC veut saisir le Conseil de la concurrence Malgré tout, les associations de consommateurs ne décolèrent pas. Toujours sur la base d'une «entente des prix» par les opérateurs, elles estiment que la récente hausse des prix du lait quasi-simultanée viole l'article 6 de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence. La FMDC envisage donc de saisir le Conseil de la concurrence.
Une autre explication serait le fait que les autres producteurs aient recours à du lait en poudre pour répondre à l'explosion de la demande rapidement et à moindre frais. Il s'agit d'une hypothèse qui justifierait largement l'ouverture d'une enquête par les autorités concernées, Onssa en premier. Vente de lait en ligne. Mais tant que ce n'est pas fait, l'idée est à prendre avec des pincettes. En tout cas, côté PDM, Centrale se maintient dans le top 3 mais il faut dire que les dégâts du boycott sont pour le moins énormes. Dans un dernier communiqué, la société, cotée en bourse, a fait part d'une baisse de 50% de son CA depuis le début du boycott et projette en conséquence un CA au premier semestre en baisse de 20%.
Cette croissance est soutenue par des investissements réguliers. De 12 MDH au démarrage, la somme globale injectée dans l'affaire a atteint aujourd'hui 140 millions, suite à deux extensions opérées en 1996 et 1999. Mieux, Copag engage tous les deux ans un investissement de 20 MDH. Cette enveloppe permettra de financer l'extension, la création de lignes de production ou encore l'acquisition de matériel de production. Prix lait jaouda maroc au. «Chez nous, il n'y a pas de calendrier précis pour les lancements, mais nous sommes toujours à l'écoute du marché et nous tenons à revoir régulièrement notre gamme», confient les responsables de Copag. Pour bien faire les choses, la société dispose d'une cellule de recherche et développement qui planche sur les projets de diversification que l'entreprise entend réaliser elle-même, sans aucun partenariat étranger. Pour les responsables de la coopérative, «la technologie existe, il suffit juste d'aller la chercher là où il faut et nous pensons avoir les compétences nécessaires pour faire un produit 100% marocain».
Cette externalisation viendra élargir le réseau traditionnel qui compte 320 distributeurs salariés. Et c'est à coup de campagnes promotionnelles (voyages, Omra…) que les deux entreprises encouragent les détaillants et renforcent leurs liens avec les distributeurs. Leader sur le marché des produits laitiers, la Centrale laitière qui en détient 70%, a enregistré pour l'exercice 2002 une hausse de 5% de ses ventes pour les produits dérivés. Un rythme que les responsables entendent maintenir ou même élever. La Coopérative de Taroudant n'entend pas se laisser faire. Prix lait jaouda maroc sur. Tout en affichant une certaine discrétion sur la part de ces produits dans les ventes, son président précise qu' «il n'y a jamais de retour de marchandises». Halib Souss victime de la montée en puissance de Copag Pour la Centrale laitière, la croissance de son concurrent s'est faite au détriment des petites sociétés privées et coopératives. En effet, il suffit d'un petit tour dans la région d'Agadir et Taroudant pour s'apercevoir que deux producteurs laitiers (Halib Souss et Notia) sont à l'arrêt tandis que le troisième, Darti, tente de survivre.
Le gouvernement affirme ne pas être concerné par cette hausse des prix qui ne dépendrait que des sociétés intéressées. "Les lois sur la libéralisation des prix et la concurrence octroient aux entreprises le droit d'augmenter leurs prix, sous réserve de les annoncer", a expliqué Najib Boulif, ministre des Affaires générales, à Akhbar Al Yaoum. Le chiffre d'affaires global réalisé par le secteur laitier au Maroc avoisine les 10 milliards de dirhams. Yaourt Grec Poire Vanille JAOUDA 110 g. Copag et Centrale Laitière contrôlent 80% du marché national des produits laitiers. Le Marocain consomme en moyenne 55 litres de lait par an d'après une estimation des industriels, soit l'une des moyennes les plus faibles au monde. Pourtant, le pays compte produire 4, 5 milliards de litres de lait à l'horizon 2020. Mots clés: Prix, Consommation, Alimentation, Mohamed Najib Boulif, Gouvernement marocain, Centrale Laitière - Danone Ces articles peuvent vous intéresser
«L'augmentation des prix du lait est un choix forcé», a déclaré dans un entretien avec L'Economiste, M'hamed Loultiti, président de la Copag, la coopérative qui produit la marque Jaouda. Depuis que les associations de consommateurs sont montées au créneau, quant à l'augmentation des prix du lait, c'est la première fois qu'un opérateur s'exprime ouvertement à ce sujet. En effet, cette orientation a suscité la colère des associations qui ont dénoncé une «entente sur les prix» au détriment du consommateur, puisque Centrale Laitière a été l'initiateur de cette démarche et ses concurrents l'ont immédiatement suivi. La Fédération marocaine des droits des consommateurs (FMDC) est allée jusqu'à saisir le gouvernement. Le ministre des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, tentait de rassurer en disant que le gouvernement interviendrait via une enquête afin de vérifier les circonstances de cette hausse des prix. Des propos qu'il a réitérés cette semaine ajoutant qu'«il est difficile de se prononcer sur une éventuelle entente.