Il faut dire que la CNOPS devra examiner de près l'impact financier que pourraient entraîner ces changements avant de prendre une telle décision. Une revalorisation des tarifs des actes pourrait impacter les équilibres financiers de cette caisse qui sont déjà fragiles. Avant de parvenir à cette révision, la CNSS avait réalisé une importante étude sur «l'Impact financier suite au changement du niveau de remboursement des prestations AMO» dont ALM a obtenu une copie. Les résultats de cette étude avaient été finalisés en juillet 2019. L'objet de cette étude était de réviser le tarif national de référence de certains actes médicaux consommés par une large partie des assurés et dont l'écart entre le montant engagé et le Tarif national de référence (TNR) est jugé important. Tarif national de référence maroc pdf online. Dans cette étude la CNSS s'est basée sur l'analyse des données relatives aux prestations AMO en tenant compte de la répartition des dépenses selon le secteur des soins, le taux de remboursement réel et la quantité de consommation de l'acte médical.
Dans le cadre de l'amélioration de l'AMO en vue de la réduction du restant à charge, il y a eu récemment la signature des conventions pour la Tarification nationale de référence, serait-il possible de revenir sur cette problématique en soulignant la position de la CNSS sur le sujet? Il faut rappeler que le renouvellement des conventions, en janvier 2020, est la concrétisation de notre position qui date de 2011. Tarif national de référence maroc pdf 2020. En ce sens que la CNSS depuis cette date est consciente de la nécessité de mieux couvrir ses assurés et d'améliorer ses prestations. Ainsi, dans l'objectif de réduire le «out of Pocket» de l'assuré, comme j'ai déjà précisé, nous avons mené des études d'impact financier qui ont fait l'objet d'examen et validation par le conseil d'administration de la CNSS. Ce dernier a pris en juillet 2019 des résolutions importantes parmi lesquelles la nécessité de revoir les conventions avec les prestataires de soins notamment dans leur volet tarification. C'est dans ce sens que, sous la conduite de l'ANAM, la CNSS et les professionnels de santé ont paraphé trois conventions nationales qui devraient entrées en vigueur 60 jours après leur publication.
S'ils n'étaient pas d'accord, pourquoi l'ont-ils validé? », s'interroge un cadre de la CNOPS. La réponse des médecins ne se fait pas attendre. «Les cliniques privées s'adaptent au pouvoir d'achat. Alors qu'une césarienne couterait entre 10. 000 et 15. 000 dirhams à Casablanca, elle serait de 6000 dirhams à Marrakech», explique Ahmed El Filali, président du Syndicat National des Cliniques Privées du Maroc (SNPCM). Selon lui, cette différence de prix s'explique par la différence de charges et coûts de gestion d'une clinique d'une région à une autre. Un infirmier d'un bloc opératoire serait payé à Casablanca 15. Tarif national de référence maroc pdf converter. 000 dirhams par mois, alors qu'il ne toucherait que 5000 dirhams à Marrakech. «Les caisses ont avancé qu'elles avaient tant d'argent pour telle intervention avec des plafonds bien déterminés et elles ont demandé aux cliniques d'appliquer ces tarifs», explique le président du SNPCM. Et d'ajouter, «j'aimerais savoir combien coûte à l'Etat une appendicite ou une césarienne que le contribuable paie indirectement!
Dans quelques secondes, vous allez être redirigé vers l'espace abonné pour pouvoir consulter cet article en entier. Bonne lecture... 24/08/04 - 08h56 Un arrêté fixant les tarifs de référence nationaux des activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie des établissements publics et privés participant au service public hospitalier est paru au Journal officiel du 22 août 2004. 80% du Tarif National de Référence | CNOPS. L'arrêté établit les groupes homogènes de séjours (GHS) pour les prestations de séjour et de soins avec ou sans hébergement. Il évoque également les GHS supplémentaires afférents à certains actes ainsi que les suppléments journaliers dénommés "extrême haut"…
Mais en dépit de ce niveau de remboursement, le reste à charge des patients demeurait important… En effet, les enquêtes de satisfaction menées auprès de nos assurés ainsi que les études réalisées ont fait ressortir des niveaux de remboursement relativement bas, et, par conséquent, un restant à charge élevé. Ce constat se confirme pour les soins ambulatoires, notamment pour le dentaire et l'optique. D'où alors les mesures prises le 19 juin 2019 par le conseil d'administration? Tarif de référence. La combinaison des différents constats et motivations a fait que les membres du conseil d'administration de la CNSS ont pris ces mesures pour le développement de l'AMO gérée par la CNSS. L'objectif primordial étant de réduire significativement le restant à charge, et d'éviter aux assurés sociaux la perte de revenu conséquente. A cet effet, il fallait agir sur deux composantes, à savoir la Tarification nationale de référence et le taux de remboursement. Le choix des actes s'est fait à travers l'analyse des donnés disponibles à la CNSS qui ont démontré un décalage important entre les montants engagés et la Tarification nationale de référence arrêtée en 2006.
On a commencé le processus par des actes transversaux et redondants. La réanimation, l'hospitalisation médicale, ou les soins intensifs intéressent tous les Marocains… », avance Redouane Semlali, président de l'ANCP, l'un des signataires des conventions, dans une déclaration à Médias24. Médias24 a consulté les nouvelles conventions. Il en ressort, comme précisé dans un précédent article dédié au sujet, que les tarifs de base des consultations chez les généralistes et les spécialistes ont été révisés à la hausse. Pour la consultation chez le généraliste, le tarif de remboursement passe de 80 DH à 150 DH. La consultation du spécialiste passe de 150 DH à 250 DH. Le tarif du séjour en réanimation est passé de 1. 500 DH à 2. 500 DH/jour. Celui des soins intensifs passe de 1. 000 à 1. Tarifs de référence. Et celui de l'hospitalisation médicale passe de 550 DH à 850 DH/jour. « En ce qui concerne la cardiologie, certains actes ont été revus à la baisse suite à la constatation de la baisse des prix des consommables.