Au Palais-Fesch-Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio Mise à jour le 23 novembre 2021 Léon Charles Canniccioni (Ajaccio, 1879-Courbevoie, 1957) La Douleur d'Orphée 1909 Huile sur toile H. : 247 cm x L. : 350 cm Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts, inv. : MFA 909. 1. 1 Salon des Artistes Français, 1909; don du baron Edmond de Rothschild en 1909. Léon Charles Canniccioni Léon Charles Canniccioni est né en 1879 à Ajaccio. L'année suivante, ses parents, originaires de Moltifao et d'Ajaccio, s'installent à Paris et c'est dans la capitale qu'il passe son enfance et fait de brillantes études secondaires. À dix-neuf ans, il s'engage pour une durée de quatre années dans le corps des sapeurs pompiers de Paris. Dans le même temps, il suit les cours de l'École des Arts Décoratifs, puis est reçu à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il est l'élève de Jean-Léon Gérôme (1824-1904), puis de Gabriel Ferrier (1847-1914) et au cours de sa formation il obtiendra diverses distinctions. En 1909, à trente ans, il fait son premier envoi au Salon des Artistes Français et obtient une médaille de troisième classe pour La Douleur d'Orphée.
Eugène Rudier travaille également pour Aristide Maillol, Antoine Bourdelle, Paul Cornet... En l'état actuel des connaissances, seules deux épreuves en bronze de La douleur d'Orphée en 1m20 sont connues: celle présentée ici et la n°2/8, fondue par Marius Hohwiller. Le modèle de fonderie original en plâtre, composé de sept pièces et d'une hauteur d'1m20, a été vendu lors de la dispersion du fonds d'atelier de Charles Malfray le 22 décembre 1958 à Drouot (n°69 du catalogue de vente). [1] 1912, École nationale des Beaux-Arts, art. 110 et 113: le prix Chenavard est un concours annuel pour venir « en aide aux élèves peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, admis à l'École proprement dite « Pauvres », et qui se sont rendus par leur travail, les plus dignes de cet encouragement. ». [2] Charles Malfray, catalogue d'exposition, Paris, Musée du Petit Palais, juin 1947, n°4. [3] Jacques de Laprade, Malfray, Paris, Fernand Mourlot, 1944, p. 17. [4] Malfray, lettre manuscrite adressée au maire d'Orléans, 23 avril 1925, copie de l'original conservé aux Archives municipales d'Orléans, consultée au centre de documentation – bibliothèque du musée des Beaux-Arts d'Orléans.
Cependant, un examen attentif de la surface de l'œuvre permet de découvrir un modelé plein de caractère. Il possède certes une certaine fluidité, mais celle-ci est contrebalancée par des accents très nets, comme dans certaines œuvres d'Émile-Antoine Bourdelle. À propos de ce sculpteur, et de sa relation avec Malfray, Jacques de Laprade note: « Ce dernier mêlait, à son goût de l'archaïsme et à son désir de s'exprimer avec une violence pathétique des recherches d'architecture. Il souhaitait asseoir ses figures sur des masses fermement accordées avec elles. Dans un bronze mouvementé, Apollon sur les cimes de l'Olympe, se révèle l'emprise exercée sur Malfray. Mais Bourdelle va le mettre sur une voie où il apportera des solutions originales et qu'il suivra longtemps. Dès lors se manifeste chez lui une tendance qui marquera tout son art et qui est naturelle à ce fils d'un tailleur de pierre: Malfray respecte le bloc… » [3]. Malfray puise donc très tôt du côté de Bourdelle, aussi bien pour le modelé, que pour les compositions architecturées.
L'encyclopédie de la mythologie: Dieux, héros et croyances du monde entier de Neil PHILIP, Editions Rouge et Or, 2010 Mythes et légendes du monde entier; Editions de Lodi, Collectif 2006. Mythes et mythologie de Félix GUIRAND et Joël SCHMIDT, Larousse, 1996. Dictionnaire des symboles de Jean CHEVALIER et Alain GHEERBRANT, 1997 Dictionnaire de la fable de François NOEL Dictionnaire critique de mythologie de Jean-loic LE QUELLEC et Bernard SERGENT Quelques autres livres pour approfondir ce sujet.
Résumé Artiste(s) Injalbert Jean Antoine auteur Béziers, Languedoc-Roussillon (France), 1845 - Paris, Ile-de-France (France), 1933 Carvillani Frédéric exécutant - fondeur Autres numéros d'inventaire Numéro d'inventaire Description statuette en bronze Dimensions H. 39, 5; L. 18, 2; P. 23, 5 cm. Informations complémentaires Inscription(s) le socle: A. Injalbert.