« Bref, on a passé une bonne soirée ». Vu le CV du bonhomme, auteur du mythique programme court « Bref » diffusé en 2011-2012 sur Canal + et le nom de son nouveau spectacle (« Une bonne soirée »), on s'est dit un peu paresseusement qu'on avait notre titre. Et puis non. Vu l'inventivité déployée sur scène par Kyan Khojandi, il méritait mieux. Tout savoir sur Kyan Khojandi. En tout cas (un peu) plus original. Car de l'originalité, son one-man-show coécrit avec son complice Navo - qui assure une très savoureuse première partie sous la forme d'un malin prologue - n'en manque pas. Ou comment transformer le récit d'une drôle de soirée oscillant entre verveine et flirts inattendus en un réjouissant exercice de style multipliant digressions, flash-back et ellipses. Un bijou scénaristique dans lequel Kyan Khojandi déploie une écriture cinématographique assez fascinante. Sa description d'une virée au Banana Café, bar gay, est littéralement immersive avec le bruit des basses qui s'intensifie au fil de la descente des escaliers et les ralentis qui surlignent les moments clé.
» Le père de Kyan, géologue iranien, a fui la révolution islamique. Sa mère, d'origine picarde, est juriste. Elle s'est engagée pour les migrants, est présidente déléguée de la Ligue des droits de l'homme en ChampagneArdenne, et fait du théâtre. Lors du festival Canneséries, en 2018, Kyan, maître de cérémonie, l'a invitée à remettre un prix. Lire aussi: Kyan Khojandi: "Le jour où je deviens saltimbanque contre l'avis de mon père" BONNE NOTE Kyan possède l'oreille absolue et a étudié durant quinze ans l'alto au conservatoire de Reims. Parmi ses collègues figure Jeanne Added. « On a joué côte à côte le "Requiem" de Mozart à l'Exposition universelle de Hanovre, en 2000. » Doué et blagueur, il prend les cours comme un amusement. « La musique exprimait tout ce que j'aimais: le rapport à l'image, à l'ego, la mise en scène de soi. Kyan khojandi dans une bonne soirée spéciale. Je "hackais" les codes, en mettant par exemple des trombones sur les cordes pour imiter le bruit d'une formule 1. » DES PLANS AMÉRICAINS « Les séries US, les films des années 1990, comme "The Game", "Magnolia", "Pulp Fiction" ou "Usual Suspects", ont influencé la structure narrative de mes spectacles et scénarios.
mer. 26 janvier 2022 Kyan Khojandi, humoriste, acteur, réalisateur et scénariste connu pour le programme court à succès Bref présente son nouveau stand up: Une bonne soirée. Parmi les perso, il y a Orelsan qu'il côtoie depuis très longtemps. Kyan khojandi dans une bonne soiree перевод. Kyan Khojandi se dévoile beaucoup dans son nouveau spectacle, il raconte l'histoire de son père en Iran, son arrivée à Paris et aussi sa collection de figurines du Chevaliers du Zodiaque. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité. Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Tous les jeudis, vendredis et samedis à l'Européen à Paris et en tournée à partir de janvier 2020 L'émission en intégralité: Pour afficher ce contenu dailymotion, vous devez accepter les cookies Mesure d'audience. Ces cookies permettent d'obtenir des statistiques d'audience sur nos offres afin d'optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus.
Après Pulsions, Kyan Khojandi se détend davantage en vous proposant Une bonne soirée. Généralement, c'est ce que l'on recherche en se rendant à La Cité. Ici, la promesse est évidente, il assume son rôle et vous dévoilera un panel d'anecdotes plus drôles les unes que les autres. Envie de rire ? Courez passer "Une bonne soirée" avec Kyan Khojandi au Casino de Paris. Imaginez passer une soirée entre potes (avec beaucoup de gens), voilà à quoi vous aurez affaire. L'humoriste a su enchaîner après le succès de la mini-série Bref., c'est le moins que l'on puisse dire. Ce n'est pas donné à tout le monde de gratifier une telle notoriété mais il a su rebondir avec divers projets et notamment le développement de ces one man show particulièrement réussis. « Dans Bref j'ai parlé de beaucoup de choses intimes avec des anecdotes du quotidien et maintenant je vais encore plus loin dans la réflexion. En poussant un peu plus dans l'intimité on peut forcément faire rire. Les gens qui me connaissent le savent, dès que je suis sur un projet je m'y engage totalement, je fonctionne au coup de cœur.
Grâce à très beau dessin d'animation, avec des séquences entrecoupées de vidéos d'archives, se dessine le portrait de ce garçon qui a dû voyager seul durant des heures car une partie de sa famille était partie en Suède. En arrivant sur le territoire danois, il a dû raconter aux autorités que toute sa famille était morte assassinée, et qu'il était le seul survivant, comme lui avait demandé de dire le passeur. Un mensonge qu'il a dû garder au fond de lui durant des années avant de pouvoir se confier. Un mensonge enfoui qu'il a accepté de révéler ainsi que toute une histoire par le biais de ce film d'animation. Au fil des minutes se dessine alors l'image et le souvenir d'un pays et d'une famille et de nombreux drames, et un Amin évoquant les émotions et les moments douloureux par lesquels il est passé. Kyan khojandi dans une bonne soirée à thème. À travers ce récit, il revit la guerre en Afghanistan, ce pays où il n'existe pas de mot pour définir l'homosexualité, il se souvient de ces mois passés en Russie au temps du bloc soviétique, à regarder des télénovelas en famille car il n'y avait rien d'autre à faire.
» C'est de là que vient le style Khojandi, des histoires enchâssées qui jonglent avec les flash-back, les ralentis, les digressions, les effets cut. Kyan a appris le montage sur son ordinateur, pendant les heures où il gardait le magasin de décoration de son père: « L'ennui total, deux clients passaient par mois… » « Bref », sa « short comedy », compte parfois 130 plans en 90 secondes. Dans le dernier épisode (juillet 2012), il lançait: « T'inquiète, j'arrive au cinéma. » Depuis, on l'a découvert au générique de « Rosalie Blum » ou de « Mon bébé ». Il s'apprête à coréaliser avec son complice Navo (Bruno Muschio) « Serge le mytho », un long-métrage d'après la série du même nom. SON POTE ORELSAN Adolescent danseur de hip-hop dans les rues de Reims, as du beatboxing, fan de rap français, Kyan est tombé dans celui d'Orelsan dès son premier album, « Perdu d'avance » (2009): « En l'écoutant, j'ai entendu ma voix. » Orelsan et lui sont des frères d'esprit, nés tous les deux en août 1982. Kyan a eu l'idée de la série « Bloqués » en voyant Orelsan et Gringe affalés sur un canapé.