C'est valable pour tous les pays du monde, mais ça l'est encore plus pour la Tunisie, qui fait face à mille problèmes depuis 2011 et n'a certainement pas besoin d'en rajouter. Mais la Tunisie pouvait-elle refuser aux Américains son acte de présence en Allemagne? Le prix de la dépendance La réponse est non. Le patron du groupe britannique Tesco a gagné 5,8 millions de dollars en 2021-22. Comment refuser cela à la Maison-Blanche quand on connaît le poids des États-Unis dans l'Otan et quand on sait que la Tunisie bénéficie du statut d'allié majeur non membre de l'Alliance. La Tunisie, dont l'aide financière a déjà été rognée de moitié par Washington, ne pouvait pas s'autoriser à bouder la réunion en Allemagne. C'est aussi ça, le prix de la dépendance: on n'est pas maître de tous ses choix… Tunis a déjà un lourd passif avec l'administration américaine, à cause essentiellement de ce qui est jugé comme des sorties de route sur les usages démocratiques. C'est la raison pour laquelle le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a snobé à deux reprises la Tunisie lors de ses déplacements en Afrique.
Photo de Slimane Bouhafs postée en 2015 sur Facebook. © Facebook Où est passé Slimane Bouhafs, un réfugié algérien en Tunisie disparu depuis le 25 août? Cinq jours plus tard, une quarantaine d'ONG ont accusé Tunis d'avoir livré l'opposant aux autorités de son pays, en violation des conventions internationales. D'aucuns font le parallèle avec l'arrestation, en Algérie, de l'homme d'affaires et ex-candidat à l'élection présidentielle tunisienne, Nabil Karoui. Tunisie : Le sort du réfugié algérien Slimane Bouhafs au cœur d'une controverse. Porté disparu depuis le 25 août, à Tunis, l'Algérien Slimane Bouhafs n'a toujours pas donné signe de vie au 1er septembre, alors que des médias ont indiqué qu'il se trouvait désormais en Algérie. Ce réfugié pourrait même y être présenté devant un juge prochainement, selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme. L'affaire, qui n'a été commentée officiellement ni à Alger, ni à Tunis, fait grand bruit en Tunisie depuis quelques jours. Une quarantaine d'ONG des droits de l'Homme tunisiennes se sont mobilisées pour faire part de leur indignation et demander des clarifications aux autorités qu'elles accusent d'avoir "livré Slimane Bouhafs" à l'Algérie.
Le coût global pour la société française d'une reconnaissance frauduleuse de paternité avait alors été évalué par une note blanche de la DRPP à 20 000 euros par an et par enfant, en comptant tous les coûts induits: allocations, éducation, logement, etc. Si l'enfant était étranger, dans le cas d'une fausse reconnaissance de paternité au bénéfice d'une femme clandestine, le coût pour la collectivité pouvait être estimé à 400 000 euros par enfant sur une durée de 20 ans. Taux de change 138076 TND en GBP - Conversion Dinar tunisien to Livre sterling. Un des réseaux démantelés par la DRPP portait sur 200 enfants pour une douzaine de pères frauduleux. Un réseau à 80 millions d'euros de préjudice donc. À lire aussi Sébastien Laye: «Quel est le montant exact de la fraude sociale? » La fraude aux titres de séjour peut par ailleurs prendre d'autres formes: confection de fausses cartes de séjour, demandes de dossiers à l'aide de faux documents, etc. Mais nous sommes surtout confrontés à une fraude au séjour utilisant la technique de la fraude documentaire falsifiant des documents d'identité d'autres pays de l'Union européenne, notamment belges et portugais.
"Nous avons reçu des informations indiquant, le 25 août, que Slimane Bouhafs a été arrêté, sans savoir par qui ni pour quel motif, explique à France 24, Romdhane Ben Amor, chargé de communication du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES). Nous avons essayé avec l'aide de plusieurs avocats de le rechercher, dans des commissariats de police et le tribunal de Tunis, sans trouver la moindre information. Nous avons continué à creuser, avant de finalement apprendre, le 29 août, grâce à des médias algériens que Slimane Bouhafs se trouvait aux mains des autorités algériennes et qu'il sera jugé sur place". Livre pour apprendre le tunisien de. L'opposant Slimane Bouhafs, 54 ans, est accusé par Alger de militer au sein du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), une organisation indépendantiste classée "terroriste" par le pouvoir. Avant de demander l'asile en Tunisie, il avait été condamné, en 2016, à trois ans de prison ferme pour "atteinte à la foi musulmane" dans des publications postées sur sa page Facebook.