C'est très simple... Il suffit de poser votre candidature ici. Vous pouvez soutenir le projet Koregos de plusieurs façons. Cliquez ici pour tout savoir. Les Nabis et le décor Actualités 22 Mars 2019 Edouard Vuillard, Le corsage rayé, 1895, Huile sur toile, 65, 7x58, 7cm, Washington, National Gallery of Art, collection of Mr and Mrs Paul Mellon, 1938. 1. 38, Copyright Washington, National Gallery of Art Aucune exposition en France n'a encore été consacrée à l'art décoratif des Nabis. Les nabis et le décor dossier de presse de l'april. Il s'agit pourtant d'un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s'impose comme principe fondamental de l'unité de la création. Cette conception qui n'était pas entièrement nouvelle, tirait ses origines de la pensée de William Morris qui fut avec John Ruskin l'initiateur du mouvement Arts & Crafts en Angleterre dans les années 1860. Le mouvement parti d'Angleterre essaima en Espagne avec le modernisme catalan, en Belgique avec Victor Horta, Van de Velde et Paul Hankar, en France puis dans toute l'Europe.
Ce qui se traduit dans le registre décoratif par une peinture figurative avec des scènes de genre déployées en fresque de format vertical à l'instar du kakémono qui, toutefois, ne constituent pas une simple image même si Maurice Denis affirme qu'"un tableau est d'abord essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées". Car pour eux l'art est investi d'une finalité, voire d'une mission, spirituelle ou philosophique qui les rapproche du symbolisme. Et ce du profane ou sacrée, du "moyen de communication entre les âmes" pour Paul Sérusier à la conception de la peinture comme art essentiellement religieux et chrétien de Maurice Denis. Les nabis et le décor dossier de presse sur le site. Quant aux thèmes, les Nabis héritent de ceux traités par les impressionnistes. Ainsi, celui de la femme avec la belle série de quatre panneaux en volets de paravent des "Femmes au jardin de Pierre Bonnard ("Femme à la robe à pois blanc", "Femme assise au chat", "Femme à la pélerine" et "Femme à la robe quadrillé") qui ouvre le parcours.
Un art en lien direct avec la vie permettant d'introduire le Beau dans le quotidien. Exposition au musée du Luxembourg, du 13 mars au 30 juin 2019 68 pages - Paru le 27 mars 2019 - Broché - 22 × 28. 5 cm - EAN: 9791020405197
» Mais ces jeunes gens connaissent encore très mal Paul Gauguin et la découverte de son travail au Café Volpini (dans l'enceinte de l'Exposition universelle de 1889), et de celui de quelques autres comme Émile Bernard, constituera une étape importante dans la genèse du groupe: « Quel éblouissement d'abord, et ensuite quelle révélation! Au lieu de fenêtres ouvertes sur la nature, comme les tableaux des impressionnistes, c'étaient des surfaces lourdement décoratives, puissamment coloriées et cernées d'un trait brutal, cloisonnées [... ]. Nous retrouvions, dans ces œuvres insolites, l'influence de l'estampe japonaise, de l'image d'Épinal, de la peinture d'enseigne, de la stylisation romane. » Nos quelques artistes – Bonnard, Denis, Ibels, Sérusier et Ranson –, majoritairement issus de milieux aisés, se désignent désormais sous le nom de « nabi », terme emprunté à l'hébreu biblique et qui signifie prophète. Qui sont les nabis ? | Musée du Luxembourg. Tantôt potaches, tantôt grisés d'une spiritualité exaltée, ils se retrouvent chaque semaine, inventent des rituels et usent entre eux d'un langage ésotérique.