L'assemblée des pasteurs et des notables laïcs (un par église consistoriale) choisit dans son sein deux notables laïcs et un pasteur. Ce dernier prend le titre d'inspecteur, sous réserve de l'approbation du gouvernement. En cas de besoin, l'inspecteur ecclésiastique se fait accompagner par les laïcs pour les visites des églises de l'inspection. Deux des six inspecteurs ecclésiastiques prennent part aux consistoires généraux, auxquels participe aussi un député laïc par inspection. Perséide Éducation | Instructions à MM. les ecclésiastiques chargés de l'inspection des pensionnats de filles tenus par des religieuses. Le Directoire chargé de l'administration dans l'intervalle des sessions du Consistoire général est composé d'un président, du plus âgé des deux inspecteurs membres du consistoire général et de trois laïcs. LEHR (Ernest), Dictionnaire d'administration ecclésiastique à l'usage des deux Églises protestantes de France, Paris, 1869. Articles organiques du culte protestant Fabrique François Igersheim
Sont en cause les lacunes de la documentation2 et la difficulté de proposer une étude générale3, tant les conditions de nomination varient entre le Nord4 et le 1 François Lebrun, Marc Venard, Jean Quéniart, Histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France, Paris, Nouvelle librairie de France, 1981, tome II, p. 277-278. 2 En effet, les sources disponibles sont essentiellement de nature financière et servent de fondement à l'analyse des carrières de régents. 3 Plusieurs monographies permettent d'avoir des éclairages régionaux sur l'histoire de l'école et de son personnel. Ecclésiastique chargé de l inspection des écoles de danse. Voir: O. Lenne, «Les Régents et les petites écoles sous l'Ancien Régime en Bas-Poitou », Bulletin de l'Association culturelle du Pays Mareuillais, Mareuil-sur-Lay-Dissais, n° 33, 1999, pp. 1-88; M. -R. Viala, «L'enseignement primaire dans l'Ouest audois au XVIIIe siècle et au
Organisations et institutions scolaires 101 5. ORGANISATIONS ET INSTITUTIONS SCOLAIRES 50. Généralités [les systèmes éducatifs; organisation du système d'enseignement; éducation comparée] 816. BRIAND (Jean-Pierre), CHAPOULIE (Jean-Michel). — L'Institution scolaire et la scolarisation: une perspective d'ensemble. — Revue française de sociologie (Paris), t. 34, n° 1, 1993; pp. 3-42. 817. CARON (Jean-Claude). — La France de 1815 à 1848. — Paris: Armand Colin, 1993. — 192 p. L’évaluation des enseignants des petites écoles sous l’Ancien Régime. Regards attentifs des évêques et des communautés d'habitants dans le Sud-Ouest du royaume - Persée. // pp. 108-109, 128-129, 135-137: Guizot et les lois scolaires. // 818. CRUBELLIER (Maurice). — Un Grand dessein: une école, une culture. — Gé-Magazine (Paris), n° 116, mai 1993; pp. 16-22. // L'école primaire au XIXe siècle. // 819. GINSBURG (Mark B. ). — El Proceso de trabajo y la acciôn politica de los educadores: un analisis comparado. — in Los Usos de la comparacion en ciencias sociales y en educaciôn; pp. 315-345. // Étudie les diverses formes que revêt la tension créée entre les aspirations démocratiques des enseignants (par exemple, la tradition de gauche républicaine chez les instituteurs français du XIXe siècle) et la volonté de l'État de faire d'eux les agents de sa domination.
// 820. GROS (M. — Histoire des E. P. S. en France. — Bulletin de la Société des amis du vieux Nérac (Nérac), n° 14-16, 1993; pp. 49-55. // Écoles primaires supérieures. // 821. KARADY (Victor). — Las Funciones sociales de los sistemas educativos en perspectiva comparada: la educaciôn superior en Francia y Hungria en los siglos XIX y XX. — in Los Usos de la comparacion en ciencias sociales y la educaciôn; pp. 165-191. 822. KÔLL (Louis). — Neuf documents pour servir à l'histoire de l'enseignement primaire dans le district de Cognac pendant la Révolution française (1789-1799). — Annales du Groupe de recherches et d'études historiques de la Charente saintongeaise (Segonzac), n° 10, 1989; pp. 91-99. // Un texte de loi scolaire; un prospectus de pensionnat; un compte rendu d'installation d'instituteurs; une réclamation de pères de famille; une instruction de Lakanal sur les écoles primaires; photocopies d'actes officiels... Inspecteur ecclésiastique, inspection ecclésiastique — DHIALSACE. // 823. MacPHEE (Peter). — A Social history of France, 1780-1880. 1 Préf.
Spirale – Revue de Recherches en Éducation – 2012 N° 49 (25-36) Véronique CASTAGNET L'ÉVALUATION DES ENSEIGNANTS DES PETITES ÉCOLES SOUS L'ANCIEN RÉGIME Regards attentifs des évêques et des communautés d'habitants dans le Sud-Ouest du royaume «On aimerait connaître les critères d'après lesquels ceux qui avaient pouvoir ou charge de nommer un maître le choisissaient, en le déclarant «capable et suffisant » […] À vrai dire, ce qui paraît surtout préoccuper les employeurs, c'est que le candidat soit «homme de bien » […]. Dans les provinces du Nord cela ne fait point trop difficulté, car les maîtres se recrutent en général sur place, ou dans un rayon assez proche, en raison du tissu scolaire beaucoup plus serré et d'une instruction plus répandue. Ecclésiastique chargé de l inspection des écoles pdf. Mais dans le Midi, l'origine des maîtres parait extraordinairement diverse1. » Connaître les modalités de nomination des régents, maîtres en charge des élèves dans le cadre des petites écoles sous l'Ancien régime, et leurs évaluations est un souhait formulé par les historiens de l'éducation depuis le début des années 1980.
En effet, aussitôt qu'un jeune homme, muni d'un brevet de capa¬ cité, est en âge d'être appelé à la direction d'une école, il est, dès son début, rétribué comme les maîtres qui ont vieilli dans la car¬ rière. Cette anomalie n'existe pas dans les autres degrés de l'ensei¬ gnement. Ecclésiastique chargé de l inspection des écoles 2. Nul n'obtient le titre de professeur, soit dans les lycées, soit dans les Facultés, s'il n'a déjà exercé pendant plusieurs années avec un titre-provisoire. Il convient d'étendre à l'instruction pri¬ maire cette règle équitable et prévoyante. La loi sur les pensions a hautement témoigné des intentions bienveillantes du Gouvernement à l'égard des instituteurs, dont elle a consacré les droits à la retraite; ces maîtres sont désormais assimilés, sous ce rapport, aux autres, membres du corps enseignant: ne doivent-ils pas être soumis aux usages du corps entier, surtout lorsque ces usages sont fondés sur la raison et sont favorables aux progrès de l'éducation populaire? Je vous propose, en conséquence, de décider que nul désormais-ne puisse être nommé définitivement instituteur communal, s'il n'a déjà exercé comme instituteur suppléant.
Marie-Bernadette BÉDRY* L'INSTRUCTION PRIMAIRE DANS L'ARRONDISSEMENT DE TOULOUSE SOUS LE SECOND EMPIRE L'école primaire, parce qu'elle forme le creuset de la nation, est le pivot de tous les régimes politiques. Au cours du xix* siècle, son histoire devait être riche en inventions, mutations et rebondissements multiples. Elle soulève, en effet, un problème de société; l'institution scolaire est à la fois l'image et le moule de la société qui l'institue. La Révolution avait bien suscité des idées généreuses et progressistes, mais elle n'avait pas eu les moyens de sa politique et de ses ambitions. Après ces enthousiasmes stériles, l'instruction primaire sera la grande délaissée du début du siècle. L'Empire, conscient de son impuissance, s'en remettait aux initiatives privées; il laissait l'école primaire aux mains de congrégations qui rentraient d'exil. L'école échappait donc au pouvoir. En 1833, le législateur de la Monarchie de Juillet amorçait l'organisation de l'instruction primaire.