Dans la région bordelaise d'abord, les vignerons qui travaillent dans un domaine de 25 hectares à Lussac, en Gironde, ont opté pour des solutions naturelles, moins chères que les technologies de pointe, pour protéger leur exploitation. Ici, pas de tours antigel qui peut coûter jusqu'à 50. 000 euros, pas de bougies pour lutter contre la baisse brutale des températures. Dans le bordelais, des solutions naturelles pour garder la fraîcheur au sol Olivier Chaigneau privilégie par exemple la taille tardive de la vigne pour préserver au maximum les bourgeons des coups de froid dévastateurs de ces derniers printemps. "On avait l'habitude de finir fin janvier de tailler, et on avait traditionnellement des vignes qui commençaient à démarrer courant avril", explique-t-il à Europe 1. La méthode de travail a ensuite changé. Travail du sol : Kuhn déploie sa charrue monoroue jusqu’à 9 corps. "Depuis quelques années, les vignes démarrent fin mars. Si on les taille en mars, elles vont démarrer plus tard. L'idée est de venir tailler les vignes les plus sensibles au gel dans cette période-là", indique le viticulteur.
(©AM / Réussir le Périgord) Enfin, ils sont en train de finir de construire et aménager une salle de dégustation pour 50 000 € dans un bâtiment photovoltaïque appartenant à l'ancien propriétaire. « On espère ouvrir fin avril », poursuit David. Ils prévoient d'installer une petite terrasse devant pour accueillir les gens, l'été. Le projet est né en partie de leur volonté de développer la vente de bouteilles depuis la crise sanitaire. Travail sol vigne et. Aujourd'hui, ils en écoulent près de 15 000 en livraison, à la propriété et dans de petits salons de vignerons. Ils commencent à en vendre à des cavistes et des restaurateurs. Cet article vous a été utile? Sachez que vous pouvez suivre Réussir le Périgord dans l'espace Mon Actu. En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l'actualité de vos villes et marques favorites.
« Il va être temps de décavaillonner toutes nos jeunes vignes de moins de trois ans », note David. À cela s'ajoute aussi un réhabilitator (6 500 €) adapté à la vigne pour décompacter et aérer le sol. En fin d'année, les vignerons attendent un semoir acheté en copropriété avec leur voisin du château Vari. Améliorer le chai Dans le chai de vinification, les vignerons ont investi dans un groupe de froid un peu plus puissant en 2019. L'année suivante, ils s'équipent de quatre cuves thermorégulées en inox avec une passerelle pour 45 000 € afin de moderniser le stockage. Dordogne. Les investissements du domaine de Combet à Monbazillac | Réussir le Périgord. « C'est un véritable confort de travail », relève Matthieu. La capacité de stockage du chai de vinification s'élève à 1 200 hl. Celle du chai d'élevage avoisine les 1 500 hl. Ils ambitionnent de produire des vins sans sulfite. David Notteghem et Matthieu Simon se sont installés en viticulture à la suite d'une reconversion professionnelle. Le premier travaillait dans le secteur financier à Paris et son associé dans l'infographie en Normandie.