Rouler dans le quartier de Bonnevoie est devenu un casse-tête qui met les nerfs des habitants à rude épreuve. Entre les travaux du tram et les autres chantiers, il faut s'armer de patience. Depuis environ deux ans, les travaux du tram, mais pas que, cernent le quartier de Bonnevoie. On n y craint pas les embouteillages son. «Déjà en temps normal, c'est un quartier composé de rues étroites où il n'est pas toujours évident de circuler», note Romain Engels, qui habite ce quartier qu'il chérit depuis 31 ans exactement. «Actuellement, il me faut entre 15 et 25 minutes de plus pour entrer ou en sortir», explique le fringant retraité. Sans cesse lorsqu'il attend de la visite, son téléphone sonne pour lui demander par quel chemin accéder à son domicile, même sa fille qui a grandi et travaillé à quelques rues de là ne s'y retrouve plus. «Pourtant, elle connaît le quartier comme sa poche. » Un sujet de conversation dans les lieux de rencontre de Bonnevoie et un constat partagé. «On en rigole, on dit qu'on ne peut plus sortir du quartier.
Photo: tania feller Plus près des commerces, une nouvelle génération semble moins gênée par les embouteillages: «Au quotidien, on circule à pied. Je prends la voiture une fois en semaine pour aller à la Cloche d'or faire les courses et pour emmener ma fille à la danse, heureusement en dehors des heures de pointe. Donc ça roule plutôt bien! », s'exclame Claire Pegurri, 38 ans, qui a quitté Paris pour rejoindre avec sa famille le quartier de Bonnevoie en août dernier. Révision des allocations et des salaires - Carburants plus chers : les entreprises sous pression | Defimedia. « L'extension du tram est un beau projet » Elle a la chance d'habiter tout près de son lieu de travail, la brasserie Beaulieu. «Le fait que les transports soient gratuits et qu'il y ait le parking du Bouillon désengorge considérablement la ville de la circulation. Après Bonnevoie c'est compliqué en ce moment avec les travaux du tram. On perd 10 minutes (NDLR: depuis la rue des Légionnaires). Ce n'est pas catastrophique non plus, surtout qu'une fois les travaux terminés cela va encore beaucoup améliorer la qualité de vie ici.
Certaines entreprises de la distribution ont dû revoir leur manière d'opérer à cause de la hausse de prix des carburants. Une quatrième hausse de prix des carburants en cinq mois vient aggraver les finances des salariés qui subissent déjà une baisse de leur pouvoir d'achat. Depuis ces deux dernières années frappées par la pandémie de COVID-19, le moral des employés, en général, est bas. Martinique : La Montagne Pelée sous surveillance, 120 ans après son éruption meurtrière | Outremers360. C'est ce que constate Areff Salauroo, président de l'Association of Human Resource Professionals of Mauritius. « Dans cette situation, les responsables des ressources humaines ont l'obligation de leur remonter le moral. Cependant, il y a des facteurs qui sont hors de notre contrôle et qui ne nous permettent pas d'atteindre nos objectifs. Un facteur principal est l'augmentation du prix du carburant », explique-t-il. Il soutient qu'il y a déjà une attente parmi les salariés pour une révision à la hausse des salaires. Toutefois, il fait ressortir que la plupart des entreprises prépareront leurs budgets pour l'année financière 2022-23 en juin.