Ce sont des opérations qui consistent à mettre en relation un élément couvert et un instrument de couverture dans le but de réduire les effets d'une exposition à un risque de marché (taux, change, matières premières). Sont potentiellement concernés par cette définition et peuvent alors faire l'objet d'une comptabilité de couverture: les instruments financiers; les ventes d'options; les emprunts ou la trésorerie en devises étrangères. Lorsque l'opération est qualifiée d'instrument de couverture, les produits et charges, latents ou réalisés, sont reconnus au compte de résultat de manière symétrique à ce qui a été fait pour l'élément couvert.
Nous verrons plus tard dans cet article, des exercices concrets pour appliquer ces notions. Les différents types d'écarts de conversion L'écart de conversion passif L'évaluation au cours de change de la clôture fait apparaître un GAIN LATENT Cet écart de conversion passif correspond à une augmentation de créance ou à une diminution de dette résultant d'une variation du cours de change entre la date de clôture et la date de facturation. Il doit alors être enregistré dans un compte transitoire « 477 - Différence de conversion passif» au PASSIF du bilan. Il n'a cependant aucune influence sur le résultat comptable de l'exercice. L'écart de conversion actif L'évaluation au cours de change de la clôture fait apparaître une PERTE LATENTE Cet écart de conversion actif correspond à une diminution de créance ou à une augmentation de dette résultant d'une variation du cours de change entre la date de clôture et la date de facturation. Comptabilisation opération de change à terme. Cette perte doit être enregistrée dans un compte de régularisation « 476 - Différence de conversion actif» à l'ACTIF du bilan.
Même si les factures ou pièces justificatives sont libellées en devise, leur coût d'entrée est converti en euros au cours du jour de l'opération. Les créances et dettes en monnaies étrangères sont converties sur la base du dernier cours du change. À la clôture de l'exercice, l'entité constate les différences de conversion. La perte latente apparaît alors à l'actif du bilan et le gain latent, au passif du bilan. La comptabilisation des pertes et gains de change. Quel taux de change utiliser en comptabilité? Selon les opérations concernées, le taux de change à utiliser sera le cours du jour de l'opération, le cours du dernier jour de l'exercice ou encore le cours moyen mensuel publié au Journal officiel. Comptabilisation des opérations en devises étrangères: le compte bancaire en devises L'article 420-7 du PCG n'impose pas de modalités particulières pour la tenue des comptes en devises. Différentes solutions sont donc utilisables, y compris la tenue d'une comptabilité pluri-monétaire en cours d'exercice comptable. Le plan comptable général impose une conversion par an Le plan comptable général exige seulement que les sommes, enregistrées en devises en cours d'exercice comptable, soient converties à la date de clôture, au dernier cours de change.
Le règlement de 10000 $ coûte donc en réalité à l'entreprise 8000, 00 € (10 000/1, 25). Cette évolution de la parité lui est donc défavorable, et la perte de change s'élève à 307, 69 € (7692, 31 – 8000 = – 307, 69). Notre entreprise française va donc enregistrer son paiement en tenant compte de cette différence de change: c'est le compte 666 – Pertes de change qui équilibre l'écriture. Si notre entreprise avait été le fournisseur au lieu de l'acheteur, elle aurait été soumise aux mêmes aléas du risque de change, mais aurait alors fait un gain. Comptabilisation des factures en devises - Guide 2021. Sur le même principe que précédemment, elle aurait utilisé cette fois-ci le compte 766 – Gains de change. Les valeurs, complètement fictives, sont données à titre indicatif. Interactions du lecteur