Mélodie du réel — Fabienne Verdier | Art abstrait contemporain, Art abstrait, Verdier
Mais je n'imaginais pas la réalité comme lui. Portrait de Fabienne Verdier, 2007 Photograph of Dolorès Marat Ensuite, je suis sortie dans les premiers des Beaux-Arts mais j'étais en désaccord total avec les cours, j'avais une vision de la vie comme une pensée en mouvement et la seule façon de la représenter ainsi c'était par la spontanéité. Ce ne sont pas dans les écoles que l'on apprend cela, alors mes professeurs m'ont incitée à partir en Asie. Vous avez passé dix ans en Chine. Qu'est ce que ce long séjour en Asie vous a apporté, d'un point de vue artistique mais aussi personnel? J'étais partie pour une année à la Sichuan Fine Arts Institut et j'y suis finalement restée dix ans. J'ai vraiment voulu faire le pas de penser autrement pour me former à une autre culture et pour pouvoir inventer de nouvelles formes. Fabienne Verdier studio, 2016 Photo John Short, Courtesy Waddington Custot Cela a été très difficile, j'ai remis en question tout ce que je croyais savoir. C'est là bas que j'ai appris cette technique de peinture à la verticale que j'ai développée en jouant avec la gravité.
Fabienne Verdier: Rythms and Reflections - Waddington Custot Gallery, 11 Cork Street, London W1S 3LT. Du 25 novembre 2016 au 4 février 2017. Plus d'informations sur.
Mélodie du réel I, 2014 | Verdier, Art zen, Les arts
» « La distinction entre abstraction et figuration n'avait, selon moi, plus lieu d'être, puisque toute figuration renferme des formes abstraites et que toute abstraction libère les formes structurant le figuratif. C'est l'effacement de cette frontière qui confère à cette série son aspect mélodique. Il n'est pas anodin d'évoquer le lien unissant peinture et musique…» « C'est la peinture qui m'a révélé cette mélodie du réel. Comme si je n'y étais pour rien, comme si j'étais, à partir de l'émergence de la lumière ossifiée par l'ajout de noir, embarquée dans la dynamique du trait. Cela me rappelle ce propos de Picasso: "Je n'y peux rien. Le peintre ne choisit pas. " Finalement, face à cette apparition si soudaine et si spontanée, c'est moi qui suis choisie par le trait, lequel, à force de tracer, ne cesse de redire un condensé, une percée ( Zubruch) d'univers. » Königsklasse II, Group exhibition, Herrenchiemsee Palace, Bavaria 12 July › 28 September 2014 Curated by Corinna Thierolf (3:10 - Rough cut pending final version) Königsklasse II, 2014 Group Exhibition at Herrenchiemsee Palace Gallery No.