Résumé: Le jeu de l'amour et du hasard, de Marivaux (1730) Ce que Molière a dit de l'amitié est bien plus vrai du mariage, ce lieu qui enchaîne l'un à l'autre deux êtres dont le sort est de ne pouvoir plus être séparés que par le tombeau. Avec lumière et choix cette union veut naître; Avant que nous lier il faut nous mieux connaître, Et nous pourrions avoir telles complexions Que tous deux du marché nous nous repentirions. C'est sur cette idée sérieuse qu'est fondée la pièce que l'on s'accorde généralement à regarder comme le chef-d'œuvre de Marivaux. C'est une épreuve imaginée par deux amans qui ne se sont jamais vus, et qui veulent se connaître réciproquement avant de s'engager dans une union indissoluble. D'une pensée grave et utile sort, sinon le comique, du moins l'intérêt de l'ouvrage. Marivaux, Le Jeu de l'amour et du hasard (1760) - Maxicours. Le comique est dans les détails et dans les moyens de l'épreuve, l'intérêt dans l'épreuve elle-même. C'est uniquement par cette double combinaison de la morale et de la gaîté que se soutiennent au théâtre les véritables comédies; si, comme dit La Fontaine, la morale nue apporte de l'ennui, la gaîté qui n'est que de la gaîté, et qu'aucune instruction n'accompagne, s'évapore en moins de rien, et se résout quelquefois en tristesse, et tôt ou tard en indifférence.
De même le jeune noble est impressionné par le charme et par la noblesse de caractère de celle qu'il croit être une domestique. Acte II Les entrevues entre maîtres et valets déguisés sont autant de quiproquos. Silvia et Dorante s'étonnent d'être sensibles aux charmes de personnes de rang social inférieur. De leur côté Lisette et Arlequin profitent de leur nouveau statut pour séduire celui ou celle qu'ils prennent pour un maître ou une maîtresse. Lisette avoue même à Orgon, le père de Silvia, qu'Arlequin qu'elle prend pour Dorante, n'est pas insensible à ses avances. Avec beaucoup d'esprit, Orgon autorise Lisette à se faire aimer d'Arlequin. Ce jeu de rôles ne serait qu'un simple divertissement s'il ne touchait les protagonistes dans leur amour propre. Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, résumé - Résumés d'oeuvres et listes de lecture.... Silvia et Dorante sont en effet troublés d'éprouver un tendre attachement pour des valets. En plus lorsque Silvia réalise que sa servante gagne les faveurs d'Arlequin/Dorante, elle se sent atteinte dans sa fierté. Lorsque Silvia apprend enfin de Dorante, qui n'en peut plus, sa véritable identité, elle éprouve un vif soulagement.
Marivaux établit sa philosophie sur le sentiment, et fonde sur lui l'initiation de ses héros à la liberté. Au delà des artifices des conditions sociales En s'affranchissant des préjugés de leur classe, Dorante et Silvia apprennent que « le mérite vaut bien la naissance» (III, 8). Vérité révolutionnaire s'il en est, mais que l'intrigue maintient dans les bornes du « supportable» en recomposant au dénouement l'ordre social un instant menacé. Si les maîtres comprennent que la «fortune » est injuste, ils n'imaginent pas qu'elle pourrait changer. Les valets eux- mêmes en prennent leur parti. «Souvenez-vous qu'on n'est pas les maîtres de son sort », dit Lisette à Arlequin, qui la croit plus « grande dame » qu'elle n'est, mais qui répond cependant « Hélas, quand vous ne seriez que Perrette ou Margot, [... 1 vous auriez toujours été ma princesse » (II, 5). Le Jeu de l’amour et du hasard. Parallèlement à leurs patrons, les serviteurs découvrent qu'au-delà de l'artifice des conditions sociales, la seule vérité digne d'être écoutée est celle du cœur.
Monsieur Orgon laisse Lisette et Arlequin s'entretenir. Arlequin déclare son amour à Lisette. Dorante les interrompt, car il veut que son valet paraisse distant, mais ce dernier n'en a que faire et en profite même pour se moquer de lui. Dorante sort et Arlequin reprend ses déclarations. Il lui laisse entendre qu'il n'est peut-être pas celui qu'il paraît être. Lisette en fait de même. Silvia les interrompt, car elle souhaite parler à Lisette. Silvia demande à Lisette de calmer les ardeurs de son prétendant, mais la jeune femme lui explique que Monsieur Orgon l'a encouragée à faire tout le contraire. Silvia est encore plus désarmée lorsque sa servante lui rappelle qu'elle ne semble pas rester de marbre devant Bourguignon, le valet de Dorante. Comme le lui avait demandé Monsieur Orgon, Lisette critique Bourguignon. Marivaux le jeu de l amour et du hasard résumé pdf. Monologue de Silvia qui exprime son humiliation et son indignation, car elle n'a pu cacher son trouble devant Lisette. Dorante revient pour lui exprimer encore son amour. Monsieur Orgon et Mario interrompent l'entretien des deux jeunes gens.
Il la complimente. Elle lui demande d'avoir avec elle une relation amicale. Il lui répond que c'est impossible et il continue. A la fin de la scène, elle se demande comment elle a eu la bonté de l'écouter. Sc 8, Dorante, Silvia, Arlequin. Le niveau de langue utilisé par le valet déguisé est décalé: son langage est populaire "la belle", son attitude décalée. Sylvia s'en étonne. Marivaux le jeu de l amour et du hasard résumé vidéo. Sc 9, Dorante, Arlequin. Dorante reproche à Arlequin de ne pas se comporter selon ses instructions. Sc 10, Monsieur Orgon, Dorante, Arlequin. Arlequin continue de se comporter de manière décalée, non distinguée mais cette fois-ci, c'est lorsqu'il s'adresse à Monsieur orgon. ACTE II Sc1, Lisette, Monsieur orgon. Lisette prévient Monsieur Orgon que Dorante est tombé amoureux d'elle et qu'il va bientôt se déclarer. Monsieur Orgon lui répond: "S'il vous aime tant qu'il vous épouse". Elle est très étonnée. Le père de Silvia demande ensuite à Lisette ce que pense sa fille de son prétedant. La servante lui répond que sa maîtresse rougit plutôt devant le valet de ce dernier.