Le lieu est magnifique! Ce musée atypique, en chantier perpétuel, s'apparente plutôt à un atelier d'artiste: béton, brique, poussière, enchevêtrement de câbles et poutrelles, qui vire au « bordel monstre »… j'adore! Ambiance laboratoire de la création et science de rêves. J'ai particulièrement aimé l'agencement des espaces et ces déambulations oniriques dans les entretailles du palais, entre ombre et lumière, dans la Galerie Utopia, ses œuvres improbables, ses surprises de train fantôme. Mais j'ai eu moins d'enthousiasme pour le reste, les expos: trop hipster. Fabrice Hyber m'ennuie toujours, mais j'ai aimé la sensualité troublante de son odorant « mètre cube de beauté ». À retenir aussi, le travail fragile de Pierre Vadi et celui, animal, de Julien Salaud. Cliquez sur les vignettes pour agrandir. Le temps de rien richard baquié 2. Le temps de rien, Richard Baquié
Portique du gouvernement du monde depuis la montagne noire, Pierre Vadi
Œuvre fragile, ne pas toucher
Chacun est une déception totale, John Giorno
Un métre cube de beauté, Fabrice Hybert
Point de vue
Entrée dans l'univers démiurgique de Fabrice Hybert
Il pleut au palais
Bain de couleurs
Evian disease, Helen Marten
Internet Explorer 10 au Palais de Tokyo
Building, Dionisis Kavallieratos
Grotte Stellaire, Julien Salaud
Déambulations dans les entrailles
Façade du Palais de Tokyo
Tour Eiffel dans la brume
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La matérialité devient aussi cinématographique qu'un regard à travers la fenêtre d'un train: « Situation du vent... / Les mots se perdent. Souvent ils ne sont que la projection de votre propre séduction... / Parfois silence…(Autrefois il prenait souvent le train pour travestir son inquiétude en lassitude, 1984).