La dépendance affective est une douloureuse expérience. Vous pouvez vous en défaire sans difficulté. Avec l'aide d'une thérapie, il est possible de sortir du joug de la dépendance affective afin de guérir. Voici les aides dont vous avez besoin. Connaître les signes de dépendance affective Avant de se libérer de la dépendance affective, il faut commencer par savoir les signes de la dépendance affective qui empoisonne votre vie. Vous êtes sujette à la dépendance affective lorsque vous avez constamment besoin d'être en contact avec les autres. Vous avez du mal à réaliser un projet seul. Il est impossible pour vous de planifier quelque chose sans l'aide de votre partenaire. Vous ressentez un manque lorsque votre partenaire n'est pas près de vous. Vous êtes affectés par la dépendance affective lorsque vous ne dites jamais non en amour. Vous avez peur de mettre un terme à la relation. En connaissant les signes de dépendance affective, la thérapie se fera plus facilement. Coach pour traiter la dépendance affective La dépendance affective peut être traitée avec l'aide d'un coach.
Pour cela, il faut dans un premier temps que la personne accepte et reconnaisse sa pathologie. Grâce à différentes formes de thérapie, le handicap mental de la personne peut disparaître, mais cela demande du temps et de l'investissement. Chaque thérapie ramène l'unicité de la personne, lui rappelle sa valeur personnelle et lui réapprend à s'aimer soi-même. De cette manière, la personne saura gérer son angoisse, être heureuse sans dépendre de l'affection des autres et ne plus étouffer ses proches pour son besoin d'amour, car elle l'aura retrouvé. Il existe la thérapie cognitive et comportementale (TCC), qui via un protocole d'auto-observation, permet à la personne de comprendre ses fonctionnements et désordres affectifs. La thérapie interpersonnelle (TIC) quant à elle, est une thérapie brève et organisée qui se focalise plus sur la dynamique des liens du patient. Enfin, il existe également une thérapie par message, appelée thérapie psychodynamique, qui permet de trouver l'origine de la blessure déclenchant la dépendance affective, de se défaire de la peur de l'abandon, et ainsi retrouver la liberté.
Les thérapeutes fournissent ces éclaircissements de base afin d'identifier les domaines sur lesquels vous devez travailler pour surmonter la dépendance affective. En effet, la psychothérapie a prouvé son efficacité dans le traitement d'une telle situation et à cet égard, différents traitements peuvent être utilisés. N'hésitez pas non plus à passer le test de dépendance affective, qui vous aidera à mieux comprendre ce trouble de la personnalité et la façon dont il affecte votre vie. Pour en savoir plus, cliquez sur Dépendance affective: quelles conséquences? La dépendance affective a un impact profond et durable sur la relation de couple. D'une part, le conjoint dépendant a constamment besoin que l'autre lui exprime son amour, soit présent et se décide en cas d'absence ou d'insensibilité. De l'autre côté, le partenaire peut se sentir étouffé, manquer de liberté, être constamment surveillé et penser que ses efforts ne seront jamais suffisants. Le couple se retrouvera rapidement piégé dans une fonction négative, l'un luttant pour son indépendance et l'autre ayant besoin de plus de lui ou d'elle.
La dépendance affective ne concerne pas simplement les couples mais elle concerne toute relation à l'autre. On peut être dépendant affectivement envers un membre de notre famille, un ami, au sein de notre travail et bien entendu en couple. Faut-il encore ne pas confondre dépendance affective et le lien affectif. Définition Être dépendant affectif, ça va être de l'ordre d'une perte de liberté totale de s'abstenir d'autrui, on sur-investît la relation. Le sujet ne va plus du tout exister qu'au travers de l'autre, cela peut devenir parfois obsessionnel suivant le « terrain » névrotique. C'est une question de survie presque, c'est la seule solution possible à ce moment-là pour se défaire de ces tensions et des pulsions intérieures anxiogènes. Origine Bien souvent cela vient de l'enfance ou d' une expérience mal vécue une fois adulte qui va créer un trauma. Cette dépendance va venir réactiver une blessure d'abandon qu'il faut à n'importe quel prix panser. Le sujet est dans l'insécurité totale.
Car ces schémas comportementaux et affectifs génèrent beaucoup d'insatisfactions, d'échecs répétés et de détresse. La prise de conscience du problème est effectivement difficile à faire. La personne aura souvent tendance à se percevoir comme une victime plutôt que de s'approprier le problème. Le traitement C'est bien souvent, seulement dans le cadre d'une aide psychologique que la personne en arrivera à reconnaître les patterns caractérisant ses relations affectives. Avec l'aide d'un psychologue clinicien ou d'un psychothérapeute, la personne travaillera à prendre conscience de sa dépendance ainsi que de l'origine de ses besoins affectifs non satisfaits. La psychothérapie permettra aussi à la personne de quitter sa position de victime et d'apprendre à se responsabiliser. La personne dépendante au niveau affectif apprendra également à s'aimer elle-même, se respecter et se valoriser en dehors du regard de l'autre. Se reconnectant à elle-même, elle trouvera les ressources pour combler sainement ses besoins affectifs.
Ce sont là les deux guides exclusifs qui soutiennent l'ensemble des décisions qu'il prend à propos de lui-même. La particularité du dépendant affectif est qu'il associe ces craintes au fait d'être véritablement lui-même. Autrement dit, il s'assure de recevoir amour, affection, d'éviter rejet, abandon, jugement, etc. en n'étant jamais lui-même, convaincu que c'est le fait d'être véritablement lui-même qui lui vaut ce traitement. Le dépendant affectif possède donc une estime et une image de soi profondément détériorées, résultat inévitable de ses carences affectives et de l'abus de pouvoir dont il a été la victime. 6) Préparation du scénario dépressif Artiste non identifié L'aboutissement de la faillite de cette négation de soi provoque l'émergence de la douleur et du scénario dépressif. La souffrance du dépressif véhicule donc une information à sa conscience: l'impossibilité de la poursuite de la négation de soi héritée de l'enfance et l'urgence d'un retour dans le sentier du développement de l'identité et de la sérénité.