Toute la scène et même toute la pièce est basé sur des quiproquos où les personnages tente de se faire comprendre sans directement évoquer les termes. Ainsi, la dernière réplique est la seule dont le ton est franc et qui ne laisse aucun malentendu car aucune réponse de Marianne ne se fera entendre. Dans cette scène, Coelio est un personnage très présent malgré son absence car Octave n'hésite pas à faire son éloge tout au long de ses répliques: voyons comment les répercussions de la mort agissent comme un révélateur pour Octave. L'évocation d'un passé heureux contraste avec la situation finale ainsi, l'image de « fraiches oasis « s'oppose au cimetière. La proximité avec la mort permet une prise de conscience d'Octave qui tombe le masque et renonce aux plaisirs facile de son ancienne vie, la mort est au premier plan face à l'amour, c'est pourquoi il refuse les sentiments de Marianne (« cendre; tombe; âme, mort; urne d'albâtre; tombeau; tué; … «). Acte II, scène 1 - Les Caprices de Marianne (Musset) : commentaire composé. Octave éprouve des remords pour la perte d'un ami dont il a provoqué la mort et se reproche sa lâcheté, les anaphores et les phrases nominales renforcent et accentuent la rupture avec sa vie passé (« Adieu « X4).
Le lien entre les deux interlocuteurs est donc amical. Deuxième apostrophe: métaphore "gracieuse mélancolie". D'emblée, Octave s'interesse au mal être de Coelio, il s'adresse au romantique. gracieuse: adjectif qualificatif mélioratif & mélancolie: triste => paradoxe. C'est à la fois un personnage triste et beau. Les thèmes abordés [] Coelio interpelle son interlocuteur vivement et aborde le thème du Carnaval, qui est un thème joyeux. "Moi aussi j'allais chez moi": tautologie. Les Caprices de Marianne - Acte II, Scène 6 : le dénouement - Le blog des PL(iens). On apprend qu'Octave a une vie dissolue. Le thème de l'amitié est renforcé par le tutoiement. De plus, Coelio évoque un service à demander, ce qui sous-entend la confiance qu'il porte en Octave. Les impératifs utilisés par ce dernier invitent Coelio à parler et se confier. Un dialogue comique [] L'échange se fait sur une alternance de phrases exclamatives/interrogatives: cela rend le dialogue vif et va le faire basculer dans l'humour. Les questions sont souvent rhétoriques et chargées d'incompréhension (d'où l'humour), mais toujours amicales.
Ne va-t-on pas la déchirer à belles dents, la montrer au doigt et faire de son nom le refrain d'une chanson à boire? Si elle refuse, au contraire, est-il un monstre qui lui soit comparable? Est-il une statue plus froide qu'elle, et l'homme qui lui parle, qui ose l'arrêter en place publique son livre de messe à la main, n'a-t-il pas le droit de lui dire: vous êtes une rose du Bengale sans épines et sans parfum?