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Reportage: J. Serra / O. Badin / E. Beaugé Le cirque comme ascenseur social. C'est l'opinion d'Alain Pacherie, le patron du Cirque Phénix et metteur en scène de "CirkAfrica". Cirkafrika 3 au cirque phenix. Le cirque permet aujourd'hui à des artistes du continent de voyager, de bien gagner leur vie. Donc ces dernières années, plusieurs écoles ont vu le jour, en Afrique du Sud, en Ethiopie, en Tanzanie, mais aussi en Afrique de l'Ouest. Une tendance qui se vérifie sur les scènes internationales où les artistes africains sont de plus en plus visibles. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Cirque
Maintenant, tout ça s'estompe peu à peu. Et puis, en coulisses, les artistes sont tous rivés sur leur smartphone, leur tablette. Il y a de moins en moins de différences entre ces jeunes du monde entier qui voyagent, qui travaillent. 1 2
Quand elle est là, c'est que l'artiste réunit déjà plusieurs qualités: la maîtrise technique, la générosité, le charisme, le talent. Quelle est la place du cirque en Afrique? Il y a très peu de cirques sous la forme que l'on connaît en Europe, avec un chapiteau itinérant. Ce sont plutôt des spectacles de rue. Des écoles commencent à se créer, comme en Éthiopie, en Tanzanie, en Afrique du Sud, en Guinée… Quand j'ai commencé à chercher, en 2002, il n'y avait pas beaucoup de pistes. Aujourd'hui, ça se multiplie, c'est beaucoup plus simple. Aussi parce qu'il y a un marché, du travail. Je rêverais d'y tourner avec un spectacle. Est-ce un ascenseur social pour les artistes? "CirkAfrika 3" : le nouveau voyage africain du Cirque Phénix. Oui, car ils sont souvent issus de milieux défavorisés. Ici, ils sont payés selon la convention collective française. Quand ils retournent dans leur pays, ça représente pas mal d'argent. Et puis ça leur permet de voyager, de découvrir d'autres cultures. Certains artistes repartent parfois avec des contrats auprès de confrères, après la saison.