Le juge répressif peut prononcer, au lieu et place de l'amende de première infraction (de 5e classe), une ou plusieurs peines privatives ou restrictives de droits (par exemple, suspension du permis de conduire pour un an ou plus ou encore interdiction d'émettre des chèques). En cas de récidive dans le délai de trois ans, les peines encourues sont aggravées (amende correctionnelle de 3 000 € pour les personnes physiques, de 15 000 € pour les personnes morales, et emprisonnement de 4 mois au plus). En outre, le Tribunal peut ordonner, à titre de peine complémentaire, l'affichage du jugement aux portes de l'établissement du délinquant et sa publication dans les journaux qu'il désigne, le tout aux frais du délinquant. Il a été précisément jugé que l'employeur engage sa responsabilité pénale par exemple, lorsqu'il ne fait pas pratiquer la visite médicale d'embauche. En outre, l'employeur peut voir sa responsabilité civile délictuelle mise en jeu dans les conditions de droit commun (c'est-à-dire s'il existe une faute personnelle, un dommage et un lien de causalité entre la faute et le préjudice).
La Commission Administrative Paritaire dont l'agent dépend doit être saisie pour avis concernant les prolongations de stage. Nous vous conseillons vivement de prendre contact avec les représentants du personnel CGT qui siègent en CAPL pour qu'ils défendent votre dossier. Les Commissions Administratives Paritaires ne donnent qu'un avis et la décision finale revient au Directeur de l'établissement. Il peut néanmoins suivre l'avis de la CAPL. Un stagiaire a les mêmes droits et obligations qu'un titulaire. Il peut bénéficier de la prime de service. Celle-ci est au prorata du temps effectué en tant que stagiaire. Il peut bénéficier de congés annuels, RTT, Fériés proportionnellement à l'annualisation du temps de travail En cas de congé maladie, la date de titularisation est repoussée de tant de jours que comporte l'arrêt maladie ( ex: 15 jours d'arrêt = date de titularisation repoussée de 15 jours). Durant sa période de stage l'agent ne peut pas être ni détaché ( sauf nécessité de service) muté d'office dans un autre établissement, mis à disposition ou en disponibilité.
3 La visite médicale de reprise à l'issue d'un congé de longue maladie (CLM) ou d'un congé de longue durée (CLD) Cette visite médicale intervient lors de la reprise de l'activité professionnelle de l'agent à l'issue d'un congé de longue maladie (CLM) ou d'un congé de longue durée (CLD). 4 La visite médicale dans le cadre d'une demande de reconnaissance de maladie professionnelle / CITIS Lors d'une demande de reconnaissance de maladie professionnelle, le médecin de prévention peut procéder à un examen médical de l'agent, préalablement à la rédaction de son rapport lors d'une saisine de la Commission départementale de réforme. 5 La visite médicale sur orientation de l'infirmier de santé au travail C'est la situation dans laquelle l'infirmier de santé au travail a détecté une problématique de santé et a orienté l'agent vers le médecin de prévention. 6 La visite médicale à la demande de l'agent Dans l'intervalle entre deux visites médicales périodiques, un agent bénéficie, sur sa demande, d'un examen médical supplémentaire.
Les visites médicales obligatoires 1. 1 Les visites médicales réalisées par le médecin de prévention 1. 1. 1 La visite médicale d'embauche / d'affectation au poste Cette visite médicale permet au médecin de prévention d'apprécier la compatibilité de l'état de santé de l'agent avec les conditions de travail liées au poste. 2 La visite médicale périodique au titre de la surveillance médicale particulière ou renforcée (SMR) Une surveillance médicale particulière ou renforcée est exercée à l'égard: des personnes reconnues travailleurs handicapés; des femmes enceintes; des agents réintégrés après un congé de longue maladie ou de longue durée; des agents occupant des postes dans des services comportant des risques spéciaux; des agents souffrant de pathologies particulières. Celle-ci donne lieu à une visite médicale tous les 2 ans, réalisée en alternance par le médecin de prévention et l'infirmier de santé au travail. Le médecin de prévention peut définir une fréquence plus courte si la situation le justifie.
1 La visite médicale de pré-reprise Lors d'une absence supérieure à 3 mois consécutifs, l'agent ou son médecin traitant ou la collectivité peut solliciter une visite de cette nature en vue d'anticiper sa reprise, notamment par d'éventuels aménagements de son poste de travail. 2 La visite médicale de reprise, hors CLM ou CLD Il s'agit des visites de reprise après une absence d'au moins 30 jours dans le cadre d'un congé de maladie ordinaire (maladie ou accident de la vie privée), d'un accident de service ou de trajet, d'une maladie professionnelle. 3 La visite médicale à la demande de la collectivité Confrontée à une situation ou une problématique particulière, une collectivité peut solliciter l'examen d'un agent par un médecin de prévention. La demande doit impérativement: Préciser le motif et/ou les questions posées au médecin, Être accompagnée de tous les éléments de contexte ou des informations (arrêts de travail, comportement, incidents éventuels…. ) permettant au médecin d'apprécier au mieux la situation.
La surveillance médicale des agents des collectivités territoriales est assurée lors de visites médicales, réalisées par un médecin de prévention ou un infirmier de santé au travail. La périodicité et la qualification du professionnel de santé varient en fonction de la nature de la visite médicale. Enfin, certaines visites médicales présentent un caractère obligatoire tandis que d'autres sont facultatives. Les visites médicales obligatoires sont planifiées en priorité. Cette typologie est établie sur la base des dispositions réglementaires régissant la fonction publique territoriale (décrets n°87-602 du 30 juillet 1987 et n°85-603 du 10 juin 1985) et du décret n°2020-647 du 27 mai 2020, qui a récemment modifié le régime des visites médicales des agents de la fonction publique de l'Etat et qui devrait être transposé très prochainement à la fonction publique territoriale.
Le stage, par définition, est une période probatoire pour vérifier l'aptitude de l'agent à exercer sa fonction. Au terme du stage, l'agent a vocation à être titularisé. Il devra passer une visite médicale obligatoire où le médecin du travail établira une fiche d'aptitude physique. La durée d'un stage est de 1 an. Au terme du stage, si les aptitudes professionnelles de l'agent ont été reconnues, l'administration émet un arrêté de titularisation. Les agents stagiaires cotisent à la CNRACL ( caisse de retraite des collectivités locales). La titularisation n'est effective qu'après la saisine de la Commission Administrative Paritaire dont dépend l'agent. Si les aptitudes de l'agent sont jugées insuffisantes, une prolongation de stage peut être demandée. Il ne peut y avoir que 2 demandes de prolongation et la prolongation ne peut être supérieure à 1 an. Si au terme de 2 prolongations, l'agent ne peut être titularisé, un licenciement aura lieu pour insuffisance professionnelle ou refus de titularisation.