La route de La Paz à Coroico a gagné ce nom digne d'un western ou d'un film de Tarantino du fait des précipices abrupts qui la bordent et de son degré de dangerosité: étroite et sinueuse, les pluies annuelles rendent la route souvent périlleuse. Cette descente vertigineuse permet néanmoins d'apprécier le changement progressif de végétation: des hauts sommets des Andes, on passe petit à petit à une végétation de haute jungle, avec notamment des plantations de café et de fruits exotiques. Un véritable plongeon au cœur des vallées des Yungas! Mais heureusement pour vous (et pour nous), une nouvelle route a été habilitée afin de rendre la connexion avec Coroico plus fluide. La route de la mort reste néanmoins ouverte aux aventuriers qui, du haut de leurs vélos tous terrains, voudront rejoindre les basses vallées verdoyantes en frôlant l'abyme à chaque virage.
Tenue de combat pour affronter la route de mort! (9h du mat' à 4700 m d'altitude) Modèle homme. Gants taille unique, différents coloris. Veste coupe-vent, existe en modèle ceintré. Avant = sourire / Après = douleurs dans les bras à des endroits insoupçonnés (le bras a beaucoup de muscles différents en fait) Ambiance mystique Le premier qui saute a perdu! En résumé, la route de la mort, c'est 46 km de descente à vélo pour 3500 mètres de dénivelé *** ATTENTION AMES SENSIBLES S'ABSTENIR LA PHOTO QUI VA SUIVRE PEUT CHOQUER, FAIRE PEUR VOIRE TERRIFIER. Youhou, on saute au bord du précipice et on est contents! Vitesse de pointe: 200 km/h Vue sur le village de Coroico (oui, désolés, tous les commentaires de photo ne peuvent pas être originaux) Possibilité 1: Delphine va beaucoup plus vite qu'Antoine. Possibilité 2: Antoine est gentil et reste près de Delphine. Chaque jour, des gens chutent sur cette route. Heureusement ils restent à terre, par contre les vélos pas toujours... Plantation de coca.
Un Mastanahua récemment contacté. Si les projets de route sont concrétisés, beaucoup d'autres personnes autochtones à la Frontière de l'Amazonie isolée seront confrontées à la catastrophe d'un premier contact. © David Hill/Survival Une nouvelle route de la mort, prônée par un prêtre italien bien connu, va couper en deux les terres de plusieurs tribus isolées aux confins de la Frontière de l'Amazonie isolée. La route va probablement être approuvée dans peu de temps par le congrès péruvien et traverser sur 270 km des zones protégées comptant parmi les plus sensibles et riches en biodiversité de l'Amazonie. Le projet est soutenu depuis des années par le père Miguel Piovesan, un prêtre catholique qui a décrit les peuples autochtones de la région comme "préhistoriques" et a vertement critiqué les ONG internationales qui soulevaient des objections à ce projet. La route avait été rejetée par le Congrès péruvien en 2012. Malgré cela, les travaux ont continué illégalement pendant des années et le projet a maintenant été proposé à nouveau par un membre du Congrès, Carlos Tubino.
Nous ne pouvons pas prouver qu'il existe des tribus isolées. Elles sont le fruit de l'imagination de personnes qui connaissent à peine les peuples autochtones et qui basent leurs recherches sur des théories infondées. " - Les Indiens isolés ont clairement exprimé leur souhait de rester isolés. Le projet ne peut pas être mené à bien avec leur accord et enfreint leur droit à déterminer leur propre avenir. © Survival International Nous en savons très peu sur les peuples isolés, mais nous savons qu'il en existe plus de cent dans le monde. Nous savons aussi que des groupes entiers sont anéantis par la violence perpétrée par des intrus, qui volent leurs terres et leurs ressources, et par des maladies telles que la grippe et la rougeole contre lesquelles ils n'ont aucune immunité. Les peuples isolés ne sont pas des reliques primitives d'un passé révolu. Ils sont nos contemporains et représentent une part essentielle de la diversité de l'humanité. Là où leur droits sont respectés, ils continuent à prospérer.
Nina et Antoine partent en vadrouille