Jeudi, vendredi et samedi prochains, un bar et des espaces de restauration investiront les quais "en toute simplicité". Sans musique (les rassemblements dansants sont interdits par la préfecture) et avec une jauge de maximale de 1 000 personnes. Archive Christophe Barraud Par Marc BALTZER, publié le 17 juillet 2020 à 9h53. L'édition 2020 a été annulée mais les organisateurs ont tout de même réservé les quais pour trois soirées de réjouissances. Ils avaient d'abord songé à appeler ça "la petite fête", ce sera finalement "la Guinguette". Pour éviter, surtout, de donner de faux espoirs aux gens, ce n'est pas dans le style de la maison. "Ce ne sera pas une Fête du cognac, loin de là", confirme le directeur... Ils avaient d'abord songé à appeler ça "la petite fête", ce sera finalement "la Guinguette". "Ce ne sera pas une Fête du cognac, loin de là", confirme le directeur de l'association organisatrice, Cédric Faria. Cognac : Actualités et info en direct : faits divers, météo, sorties, sport, 16100 - Sud Ouest (16100) - Charente Libre.fr. Pas de concert, ni de spécialités régionales, ni de grand décor. Il n'empêche.
La fourche donne l'impression que le travail est simple.... « mais toute une journée à faire, ça, c'est assez physique quand même », modère la jeune fille au gabarit plutôt léger. Là aussi, on la croit volontiers. Cependant, on devine que ça n'est pas pour lui déplaire. Les cocktails à base de Cognac - Le Marmiton. Il faut dire que « la fibre pour l'agriculture et la passion pour le milieu agricole », on lui a inculqué depuis l'enfance. « Depuis toute petite je suivais mon père, dans les tracteurs principalement, j'adorais ça. Et comme ma mère travaille aussi sur l'exploitation, j'étais aussi un peu dans les vignes avec elle. » Arrosé ça avec un goût certain pour le travail en plein air et, en grandissant, pour la dégustation d'AOP Cognac, vous obtenez une jeune femme viticultrice de 24 ans installée depuis 2 ans déjà, tout en étant salariée sur l'exploitation parentale. " J'aime les vignes charentaises! " Mais avant d'en arriver là, la passion, l'envie ni même la famille n'ont pu suffire, il aura fallu en passer par la case formation.
« Dans mon apprentissage j'ai appris plein de viticultures différentes, parce que d'une région à l'autre, c'est complètement différent », explique-t-elle. Après avoir fait un stage dans le bordelais, elle est revenue chez elle plus convaincue que jamais de son amour pour ses terres: « Je me suis dit "J'aime les vignes charentaises! " » lâche-t-elle dans un éclat de rire. « Les vignes bordelaises sont bien plus petites donc on est penché toute la journée, ils font beaucoup de travaux en vert que nous ne faisons pas ici. Elle arose cognac rose. Notre principal objectif c'est de faire le maximum de rendement possible, nous avons beaucoup moins de contraintes de qualité, même si évidemment, il y a quelques impératifs: une vendange saine, surveiller correctement sa vinification, surveiller ses vignes... » "Travailler et ne pas voir le temps passer " Après le BTS, elle fait, toujours à l'Oisellerie, une Licence pro Commerce des vins et des spiritueux en alternance. Mais, « décision difficile à prendre », elle arrête en cours d'année.