"Pour répondre aux 'décoloniaux', aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance", de Bernard Lugan, éditions L'Afrique réelle, 264 pages, 25 €.
Or, Bernard Lugan est prisonnier des défaites de sa famille politique et de son histoire familiale. Ce dialogue sur l'Afrique, c'est avec lui-même qu'il le conduit sous la forme d'un cours magistral devant une audience absente, amphithéâtre vide… Dans la recension de Michel Drac, nulle mention du « génie africain »; aucune énumération des qualités propres à l'Afrique; qualités sur lesquelles pourrait s'appuyer ce Continent maintenant globalisé sous la plume de Bernard Lugan: l'Africain serait donc un homme sans qualité et le Continent la station-service du moteur industriel et technologique de l'Occident? Quand on pense au salaire d'un pompiste… Rien sur le pillage des ressources non plus. Revue Éléments - Réponse de Bernard Lugan aux décoloniaux sur Sud Radio. Lugan semble développer une expertise centrée sur elle-même; celle d'un occidental blanc, fils de colon faisant la leçon à l'Afrique du haut de sa condescendance ( et les chiffres et statistiques de l'ONU) et du bas de son impuissance à chasser de nos esprits le soupçon d'une démarche consistant à « inférioriser » l'Africain – « cet éternel grand enfant!
Et pourquoi cesserait-elle d'ailleurs de le faire puisque, à Paris, les héritiers des « porteurs de valises » boivent avec tant volupté au calice de la repentance…encouragés en cela par le président de la République lui-même… Pour en savoir plus, voir mon livre: Algérie l'histoire à l'endroit. Plus d'informations sur le blog de Bernard Lugan. Page load link
Cela va faire la troisième année que je m'abonne à cette lettre mensuelle proposée par l'historien africaniste Bernard Lugan. J'avais découvert cet auteur au travers de ses ouvrages sur le Rwanda. Depuis j'en ai lu plusieurs et je me suis abonné à sa lettre d'information et d'histoire mensuelle sur l'Afrique. Fort de la lecture de plus de 24 numéros, je ne peux que me réjouir d'une information géopolitique et historique régulière sur un continent éruptif mais que j'aime tant. De plus, ses analyses sur la Libye, les « printemps arabes » et sur la situation en zone sahélienne s'avèrent d'une redoutable efficacité dans le temps… Je ne peux donc qu'inciter les lecteurs de Bir-Hacheim à s'abonner à cette revue mensuelle d'un format de 16 pages A4: 40€ l'abonnement annuel. Qui plus est, en fonction de l'actualité, vous recevrez aussi des billets réguliers de l'auteur sur les sujets brûlants. Et il y en a régulièrement en ce moment! Le siècle vandale au Maghreb | le360.ma. A titre d'exemple, voici les sujets évoqués dans le numéro 48 de décembre 2013: Sahel: la France seule et sans moyens Nigéria-Cameroun: le continuum ehtno-religieux de Boko-Haram Afrique du Sud: vers la catastrophe économique Dossier: le Rwanda peut-il renoncer au Kivu Passionnant, vraiment.
4) Il est enfin temps d'admettre qu'avant d'être « francophones » ou « anglophones », « chrétiens » ou « musulmans », les habitants de l'Afrique sont d'abord des Africains qui parlent des langues africaines et qui ont leurs croyances. Comme l'a dit Ahmadou Kourouma: « [L'Afrique] est habitée par des animistes, les uns teintés de christianisme, les autres d'islam. » En définitive, les sociétés africaines n'étant nées ni avec la colonisation, ni avec la décolonisation, elles doivent rétablir les vrais liens qui les relient à leur longue histoire; or, ces liens furent coupés par les idéologies universalistes plaquées sur elles depuis l'époque coloniale.
Description Tous les peuples ont pratiqué l'esclavage. Mais seuls les Blancs l'ont aboli. A travers la conquête coloniale, ils ont ensuite contraint ceux qui continuaient à le pratiquer à y renoncer. Or, seule la traite pratiquée par les Européens est criminalisée. Le 10 mai 2001, en votant à l'unanimité la « Loi Taubira », les députés français ont ainsi imposé une vision à la fois idéologique et manichéenne de la traite esclavagiste. Afrique réelle bernard lugan du. Cette loi ne dénonce en effet que la Traite pratiquée par les Européens, faisant l'impasse sur la traite arabo-musulmane laquelle ne prit fin qu'avec la colonisation. Christiane Taubira a justifié cette singulière hémiplégie historique afin que « les jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes » ( L'Express, 4 mai 2006). Par leur vote, les députés français ont donc effacé de la Mémoire collective des dizaines de millions de victimes. A commencer par ces innombrables femmes et jeunes filles berbères razziées dans ce que les conquérants arabes appelaient la « moisson berbère ».