Dissertations Gratuits: Étude du Chapitre 48 du roman Le Dernier Jour D'un Condamné de Victor Hugo. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 21 Mai 2014 • 852 Mots (4 Pages) • 17 821 Vues Page 1 sur 4 1- Une heure sépare le condamné de son arrêt de mort. 2- Le narrateur a qualifié le bourreau de valet de la guillotine. 3- La toilette du condamné commence à trois heures, elle consiste à couper les cheveux du condamné au hasard, ainsi que le col de sa chemise. 4- Les personnes ayant assisté à la toilette du condamné sont: le prêtre, les gendarmes, le bourreau, ses deux valets (assistants) et un jeune journaliste. 5 Le bourreau s'appelait Samson. Le dernier jour d un condamné chapitre 7 et 8. 6 Tantôt le narrateur compare les cris du peuple aux aboiements des chiens, tantôt aux hurlements des loups. 7 L'indice qui montre la richesse du narrateur est: la chemise de batiste. 8 Le narrateur a surnommé ceux qui vendent les places aux spectateurs de « marchands de sang humain » 9- Quand il entendit les cabaretiers crier « qui veut des place » le narrateur s'est mis en colère.
Observons ces expressions montrant l'accroissement de la détresse et du désespoir du condamné: - « ma grâce » « fatalement » - « ma grâce par pitié cinq minutes » - « Eh, par pitié une minute » - « Ah! Les misérables! il me semble qu'on monte l'escalier » → l'escalier de l'échafaud e-Pourquoi le texte est-il dominé par des exclamations et des interrogations? Cette ponctuation permet la mise en valeur de la stupeur, de l'incompréhension, de la déréliction et de la colère du condamné face à ce qui lui arrive. → registre tragique: la mort du condamné est inéluctable. Le dernier jour d un condamné chapitre 7 et 8 plus. Il n'a aucun échappatoire d'éviter son sort tragique. → Le condamné est dans une situation désespérée, victime de la fatalité, il est voué à la mort. Ce qui suscite la compassion du lecteur. f- Interprétation de la phrase '' Il est quatre heures'' → Le dernier chapitre du Dernier Jour d'un condamné n'a rien d'héroïque. Il se termine pour le condamné par des points de suspension qui évoquent cet aphorisme ultérieur de Victor Hugo: « La vie est une phrase interrompue.
À moins qu'après ma mort le vent ne joue dans le préau avec ces morceaux de papier souillés de boue, ou qu'ils n'aillent pourrir à la pluie, collés en étoiles à la vitre cassée d'un guichetier. VII Que ce que j'écris ici puisse être un jour utile à d'autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l'agonie à laquelle je suis condamné, pourquoi? à quoi bon? qu'importe? Quand ma tête aura été coupée, qu'est-ce que cela me fait qu'on en coupe d'autres? Est-ce que vraiment j'ai pu penser ces folies? Jeter bas l'échafaud après que j'y aurai monté! je vous demande un peu ce qui m'en reviendra. Quoi! le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s'éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n'est plus à moi! Ah! c'est moi qu'il faudrait sauver! Le dernier jour d un condamné chapitre 7 et d'industrie. - Est-il bien vrai que cela ne se peut, qu'il faudra mourir demain, aujourd'hui peut-être, que cela est ainsi? O Dieu! L'horrible idée à se briser la tête au mur de son cachot!
Que ce que j'écris ici puisse être un jour utile à d'autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l'agonie à laquelle je suis condamné, pourquoi? à quoi bon? qu'importe? Quand ma tête aura été coupée, qu'est-ce que cela me fait qu'on en coupe d'autres? Est-ce que vraiment j'ai pu penser ces folies? Jeter bas l'échafaud après que j'y aurai monté! je vous demande un peu ce qui m'en reviendra. Quoi! le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s'éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n'est plus à moi! Étude du Chapitre 48 du roman Le Dernier Jour D'un Condamné de Victor Hugo - Dissertations Gratuits - dissertation. Ah! c'est moi qu'il faudrait sauver! — Est-il bien vrai que cela ne se peut, qu'il faudra mourir demain, aujourd'hui peut-être, que cela est ainsi? Ô Dieu! l'horrible idée à se briser la tête au mur de son cachot!
VIII Comptons ce qui me reste: Trois jours de délai après l'arrêt prononcé pour le pourvoi en cassation. Huit jours d'oubli au parquet de la cour d'assises, après quoi les pièces, comme ils disent, sont envoyées au ministre. Quinze jours d'attente chez le ministre, qui ne sait seulement pas qu'elles existent, et qui cependant est supposé les transmettre, après examen, à la cour de cassation. Là, classement, numérotage, enregistrement; car la guillotine est encombrée, et chacun ne doit passer qu'à son tour Quinze jours pour veiller à ce qu'il ne vous soit pas fait de passe-droit. Enfin la cour s'assemble, d'ordinaire un jeudi, rejette vingt pourvois en masse, et renvoie le tout au ministre, qui renvoie au procureur général, qui renvoie au bourreau. Victor Hugo - Le Dernier Jour d'un Condamné - Chapitre 7. Trois jours. Le matin du quatrième jour le substitut du procureur général se dit, en mettant sa cravate: - Il faut pourtant que cette affaire finisse. - Alors, si le substitut du greffier n'a pas quelque déjeuner d'amis qui l'en empêche, l'ordre d'exécution est minuté, rédigé, mis au net, expédié, et le lendemain dès l'aube on entend dans la place de Grève clouer une charpente, et dans les carrefours hurler à pleine voix des crieurs enroués.
10- Le narrateur a qualifié les spectateurs de: cruels et avides 11- Le narrateur a été transféré à l'Hôtel de ville qui donnait sur la place de la Grève 12- « eux les chapeaux moi la tête »: Le narrateur fait allusion à sa décapitation. 13- Figures de style: - Depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois. (Gradation) - Ces bourreaux sont des hommes très doux (antiphrase) - Les mille têtes hurlantes du peuple. (Synecdoque) - Cet atroce éloge. (Oxymore) - Puis de la foule, de la foule et de la foule. (Anaphore) - Une mer de têtes sur la place. (Métaphore + synecdoque) - La place a éclaté en bruit. Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo: Chapitres 6, 7 et 8. (Métonymie) - Des marchands de sang humain criaient. (Périphrase) Les registres littéraires: Le texte s'apparente à deux registres principaux: Le registre tragique: le narrateur nous décrit le trajet allant de l'Hôtel de ville à la place de la grève, au fur et à mesure que la charrette avance, la peur du narrateur s'accroît « Le cœur m'a failli » « j'ai tremblé ». - Le visage et les bras rouges des bourreaux renvoient au sang et connotent ainsi la mort.
VI Je me suis dit: -Puisque j'ai le moyen d'écrire, pourquoi ne le ferais-je pas? Mais quoi écrire? Pris entre quatre murailles de pierre nue et froide, sans liberté pour mes pas, sans horizon pour mes yeux, pour unique distraction machinalement occupé tout le jour à suivre la marche lente de ce carré blanchâtre que le judas de ma porte découpe vis-à-vis sur le mur sombre, et, comme je le disais tout à l'heure, seul à seul avec une idée, une idée de crime et de châtiment, de meurtre et de mort! Est-ce que je puis avoir quelque chose à dire, moi qui n'ai plus rien à faire dans ce monde? Et que trouverai-je dans ce cerveau flétri et vide qui vaille la peine d'être écrit? Pourquoi non? Si tout, autour de moi, est monotone et décoloré, n'y a-t-il pas en moi une tempête, une lutte, une tragédie? Cette idée fixe qui me possède ne se présente-t-elle pas à moi à chaque heure, à chaque instant, sous une nouvelle forme, toujours plus hideuse et plus ensanglantée à mesure que le terme approche? Pourquoi n'essaierais-je pas de me dire à moi-même tout ce que j'éprouve de violent et d'inconnu dans la situation abandonnée où me voilà?