Le bénévolat ne peut pas être accepté sous peine de vider de toute signification la réglementation des transports concernant l'exercice de la direction permanente et effective de l'entreprise de transport. Pour le gestionnaire de transport mandataire social, ses fonctions de gestionnaire de transport doivent être rémunérées séparément de celles prévues pour son mandat social. Le cumul de statuts Le gestionnaire de transport doit diriger de manière effective et permanente l'activité de transport de l'entreprise; un temps plein constitue donc la règle générale. Quelques exceptions sont toutefois possibles, appréciées au cas pas cas. Ainsi un gestionnaire de transport mandataire social ne peut être gestionnaire de transport pour une autre entreprise, sauf à détenir 51% des parts dans les 2 entreprises. De même, un gestionnaire de transport prestataire de service peut exercer ses fonctions pour 2 entreprises, dans la limite de 20 véhicules.
Le gestionnaire de transport s'engage pour l'entreprise aussi bien professionnellement que pénalement. Si un problème survient ou s'il s'avère récurrent, ce dernier doit intervenir sous peine de se voir retirer ses attestations, de payer une amende ou d'être accuser de délit et par conséquent risquer la prison. La réglementation s'applique aussi bien au gestionnaire de transport interne qu'externe. Le gestionnaire posséde l'attestation de capacité et l'honorabilité. Il peut être embauché par l'entreprise en tant que cadre souvent sous la dénomination de directeur technique et être gérant minoritaire, soit être gérant majoritaire ( non salarié). Dans le second cas, il peut officier comme gestionnaire dans deux entreprises différentes à conditions qu'elles n'aient pas de liens juridiques entre elles et qu'elles soient indépendantes. Afin d'endiguer les abus passés où des entreprises louaient la capacité de certains attestataires illégalement, le "paquet routier" a créé le métier de gestionnaire de transport externe.
En revanche, en cas de départ de l'entreprise du gestionnaire de transport, un délai maximum de six mois est accordé en application des mêmes dispositions que celles prévues en cas de la perte d'honorabilité d'un gestionnaire de transport.
Il doit disposer expressément des délégations de pouvoirs et de signature, afin qu'il puisse assurer sans aucune restriction ses fonctions de direction. La délégation de pouvoirs doit être explicite quant aux responsabilités exercées, notamment quant aux conséquences des infractions qui pourraient être commises par les conducteurs et, en tout état de cause, acceptée par le délégataire.