Ces surfaces viennent s'ajouter, en les complétant, aux 20% de surfaces gérées par l'ONF dans lesquelles il n'y a déjà plus d'exploitation, car elle y est trop coûteuse.
Poésie En Foret
J'aime ma forêt
Les forêts couvrent 31% de notre territoire métropolitain, soit près de 17 millions d'hectares… et deux fois plus qu'en 1830! C'est l'Office national des forêts (ONF) qui a en charge la gestion des 17 000 forêts publiques françaises, représentant le quart de notre patrimoine. Pour préserver ce trésor vert, le faire vivre et l'aider à relever les défis de demain, comme le changement climatique, une stratégie de gestion durable a été mise en place. Voici quelques informations simples et précises. En quoi consiste le concept de « gestion durable » des forêts? Poésie en forêt de germain nouveau. Il est simple à comprendre, moins à mettre en place! L'objectif est de transmettre aux générations futures un patrimoine forestier au moins équivalent – en quantité et en qualité – à celui reçu de nos prédécesseurs. Voire, si possible, de l'améliorer… Et cela tout en exploitant économiquement ce patrimoine. Il ne s'agit pas de transmettre en conservant, mais de transmettre en valorisant. Concrètement, quelles sont les actions menées pour y parvenir?
L'école De La Forêt Poésie
EN FORÊT
Dans la forêt étrange, c'est la nuit; C'est comme un noir silence qui bruit;
Dans la forêt, ici blanche et là brune, En pleurs de lait filtre le clair de lune. Un vent d'été, qui souffle on ne sait d'où, Erre en rêvant comme une âme de fou;
Et, sous des yeux d'étoile épanouie, La forêt chante avec un bruit de pluie. L'école de la forêt poésie. Parfois il vient des gémissements doux Des lointains bleus pleins d'oiseaux et de loups;
Il vient aussi des senteurs de repaires; C'est l'heure froide où dorment les vipères,
L'heure où l'amour s'épeure au fond du nid, Où s'élabore en secret l'aconit;
Où l'être qui garde une chère offense, Se sentant seul et loin des hommes, pense. – Pourtant la lune est bonne dans le ciel, Qui verse, avec un sourire de miel,
Son âme calme et ses pâleurs amies Au troupeau roux des roches endormies. Germain Nouveau (1851-1920), in Œuvres poétiques, Gallimard, nrf, 1953. Poème écrit en 1878. En forêt – Poème de Germain Nouveau, lu par Guillaume Riou
Clefs: premiers vers | bois | Aconitum | atmosphère
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Poésie En Forêt De Germain Nouveau
La balade en forêt
Un rossignol m'a dit, que fais-tu là poète, Errant de çà et là dans la vaste forêt? N'entends-tu pas là-bas sonner des airs de fête, Ecoute le concert du chant du roitelet; Regarde le ballet des Fées, ces demoiselles Dansant pour essayer de conquérir ton cœur, Qui pour te plaire enfin se feront toutes belles, Déroulant sous ton pas un long chemin de fleurs. En forêt - Poésie Germain Nouveau, Premiers poèmes - Cultivons nous. Le frais ruisseau m'a dit, regarde-moi poète, Je m'en vais librement car rien ne me retient, Mes flots vont doucement ou font des pirouettes, Au gré de mon humeur, bridés par aucun lien; J'enfle, je rétrécis, je fais des cabrioles, Rien ne peut entraver le cours de mon destin, Et je trace mon chemin soufflant des gaudrioles, A l'amoureux transi dans le petit matin. Les champignons m'ont dit, ne sens-tu pas poète, Ces légères odeurs qui flottent dans les airs, Ici c'est la Morille et ici la Trompette, Toutes deux bien cachées sous un doux tapis vert; Là-bas près du sapin, sommeille la Girolle, Et le Bolet te tend son piège satanique, Vois le blanc Géaster étaler sa corolle, Au pied de ce rocher au reflet métallique.
Dans la forêt étrange, c'est la nuit; C'est comme un noir silence qui bruit; Dans la forêt, ici blanche et là brune, En pleurs de lait filtre le clair de lune. Promenade en forêt de guillaumePrevel sur UnJourUnPoeme.fr : lectures, commentaires, recueils. Un vent d'été, qui souffle on ne sait d'où, Erre en rêvant comme une âme de fou; Et, sous des yeux d'étoile épanouie, La forêt chante avec un bruit de pluie. Parfois il vient des gémissements doux Des lointains bleus pleins d'oiseaux et de loups; Il vient aussi des senteurs de repaires; C'est l'heure froide où dorment les vipères, L'heure où l'amour s'épeure au fond du nid, Où s'élabore en secret l'aconit; Où l'être qui garde une chère offense, Se sentant seul et loin des hommes, pense. - Pourtant la lune est bonne dans le ciel, Qui verse, avec un sourire de miel, Son âme calme et ses pâleurs amies Au troupeau roux des roches endormies.