29/01/2018 à 13:10, Mis à jour le 29/01/2018 à 13:14 Jean-Baptiste Boursier, à la tête de «Grand Angle» sur BFMTV, présente «Qui a tué François Fillon? »*, enquête diffusée lundi soir qui décrypte la chute du candidat LR, à qui l'Elysée était promis. Paris Match. Pourquoi avoir choisi d'enquêter sur François Fillon? Jean-Baptiste Boursier. C'est une histoire qui mérite qu'on revienne dessus, elle a rythmé la vie des Français pendant près d'un an. C'est aussi lié au calendrier, ça fait un an que les premières révélations du "Canard enchaîné" ont commencé. Ce qui est nouveau ce sont les confidences des très proches de François Fillon, politiques et amis intimes, qui acceptent de donner leur point de vue et de dévoiler les coulisses. L'un des moments forts est le témoignage de Robert Bourgi. L'homme qui a offert les fameux costumes revendique d'avoir «niqué» le candidat et détaille les dessous de son piège fatal. C'est du Audiard dans la vraie vie. C'est un témoignage très fort. Robert Bourgi détaille la machination.
Un an après le Penelopegate, deux documentaires, "Qui a tué François Fillon? " et "L'Homme qui ne pouvait pas être président", reviennent sur une affaire qui a bouleversé la présidentielle. Anecdotes croustillantes, témoignages de premier plan, récits romanesques… les deux films, qui se complètent, sont diffusés respectivement sur BFMTV et France 5. On s'en souviendra comme du feuilleton de la campagne, entre House of cards et Petits Meurtres entre amis. Avec son lot de mensonges, de trahisons, de rebondissements surréalistes, l'histoire Fillon a tenu la France en haleine pendant trois mois. Comment le candidat de la droite et du centre a-t-il pu effectuer une sortie de route aussi spectaculaire, passant du statut de possible vainqueur à celui de mis en examen pour « détournements de fonds publics » et « complicité et recel de détournements de fonds publics »? Un an après les premières révélations du Canard enchaîné, deux films reviennent sur la chute vertigineuse de François Fillon. Premier documentaire au long court produit par BFMTV, Qui a tué François Fillon?
... c'est moi qui l'ait tué!!! euh... non, non, c'est la réalité. Je n'ai pas voté pour lui au premier tour de la présidentielle. Toutes ses aventures familiales ne m'importent pas outre mesures, il suffit de reprendre en main la justice et quelques détails constitutionnels pour regler tout cela. Mais, et c'est l'avenir de mes enfants qui ont porté mon choix: je ne veux pas qu'ils vivent dans une des régions soumises a Bruxelles ou pire, a Berlin dans'une entité Européenne que j'ai chéri avant que les mafieux la transforme en UE. Je n'avais pas compté tout simplement sur la douleur de tous les exclus de tout, sur le parisianisme exacerbé, sur l'intoxication mediatique (je pensais bêtement que tout le monde peut penser), ni la force du dogme. Donc, j'avais encore a l'interieur de moi-même un sentiment qui n'existe presque plus: l'amour de mon pays. J'ai voté Marine Le PEN, un choix pertinent, malgré toutes ses erreurs: il vaut mieux un outils adapté au travail, même avec défaut, qu'un outils qui ne sert a rien même neuf et en parfait état.
Les magistrats sont tenus pour responsables de la mort politique de François Fillon, selon Eric Brunet. Ceux-ci ont distillé dans l'illégalité des informations aux journalistes pendant la campagne présidentielle. Laurent Neumann, d'avis contraire, a souligné que le politicien s'est condamné lui-même de par ses actes. L'emploi de son épouse et de ses enfants ainsi que l'affaire de costumes ont entaché sa vie politique et ont été insupportables pour l'opinion publique. Qui sont les vrais responsables de la mort politique de François Fillon? - Bourdin Direct, du lundi 29 janvier 2018, sur RMC. A partir de 6h, Jean-Jacques Bourdin prend les commandes de RMC. Avec Charles Magnien et Matthieu Belliard, il offre un show unique radio/télé en direct sur RMC et... sur RMC Découverte jusqu'à 8h30! Pendant quatre heures, Jean-Jacques Bourdin s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. "L'homme libre" de la radio a l'exigence de ses auditeurs et capte comme eux ce qu'il faut retenir et comprendre.
Pendant toute cette période, Nicolas Sarkozy, vaincu à la primaire, joue un jeu trouble. Comme nous le raconte Rachida Dati, tout le monde ne cesse de l'appeler: Xavier Bertrand, François Bertrand, Laurent Wauquiez. Tous veulent qu'il pousse François Fillon à l'abandon. "A la faveur de chacun d'entre eux... Tout le monde voulait y aller! " s'amuse l'ancienne Garde des Sceaux. Alain Juppé l'appelle aussi, mais tombe sur le répondeur de l'ancien président de la République, à ce moment-là tranquillement installé au parc des Princes devant un match du Paris-Saint-Germain. Devant le peu de cohésion de son camp, et l'obstination de François Fillon, le maire de Bordeaux jette lui aussi l'éponge. Le coup de grâce Ce n'est donc pas de ses confrères politiques, que viendra le coup de grâce. Mais d'un avocat franco-libanais de 72 ans, Robert Bourgi, vexé en particulier par l'ingratitude d'un candidat auquel il avait pourtant offert trois costumes très onéreux de la boutique Arnys. Il jure alors devant son ami Nicolas Sarkozy: "Je vais le niquer, il ne s'en remettra pas".