D'un commun accord, vendeur et acheteur peuvent convenir que ce dernier emménagera avant la signature de l'acte authentique. C'est ce que l'on appelle l'entrée en jouissance anticipée. Cependant, cette pratique est très déconseillée car elle comporte des risques pour l'acheteur et pour le vendeur. En effet, si la vente n'a finalement pas lieu, le vendeur devra obtenir la libération des lieux et une procédure d'expulsion peut s'avérer très longue. Si l'acheteur a réalisé des travaux, il en perdra le bénéfice et le vendeur ne retrouvera pas son bien dans l'état initial. Il en est de même si l'acheteur a dégradé le bien. Il est nécessaire d'encadrer par écrit cette entrée en jouissance anticipée afin de limiter les risques. Il peut être conclu un prêt à usage (contrat conclu à titre gratuit) ou une convention d'occupation anticipée. C'est un acte distinct de la vente, passé entre les parties, qu'elles peuvent rédiger seules, ou avec l'assistance d'un avocat ou d'un notaire.
Cette assurance est souscrite par le notaire auprès de la société coopérative des Assurances du Notariat (FSMA n° 355). Les bénéficiaires sont les ayants-droit du défunt, pour autant qu'ils signent l'acte authentique d'acquisition. L'assurance est gratuite pour les bénéficiaires Les conditions de la police sont les suivantes: Une garantie (ce que l'on appelait auparavant l'acompte) de minimum 5% du prix doit être payée au compromis. Le ou les acquéreurs, personne(s) assurée(s), sont des personnes physiques (il est vrai qu'une société ne décède pas par accident…). Le capital assuré est le montant du prix de la vente augmenté des frais, droits (hors amende) et honoraires de mutation, sous déduction des sommes déjà versées (la garantie), avec une limitation générale à 250. 000 €. Ce capital n'est pas payé si les ayants-droit décident de ne pas acheter. La couverture s'étend du compromis à l'acte pendant quatre mois maximum. Il faut y penser lorsque l'on postpose la date de l'acte, outre la question des droits d'enregistrement.
Question détaillée Bonjour, Avec mon conjoint, nous avons en vu un terrain vendu par un particulier. Nous avons fait une proposition d'achat à une tierce personne (personne mandatée par le vendeur pour la vente de son terrain). Ce "mandataire" a, par la suite, fait un recommandé au vendeur pour notifier notre souhait d'achat du terrain. Le recommande a bien été reçu par le vendeur. Seulement, le vendeur est décédé avant même que nous ayons signé une promesse de vente chez le notaire. Ma question est la suivante: Est-ce que la vente est toujours possible (c'est à dire est-ce que le processus de vente va suivre son cours puisqu'il y a eu un mandat de signer par le vendeur décédé)? Ou Est-ce que ce décès risque de compromettre la vente et par conséquent, tomber dans la succession de la famille? Ce qui serait beaucoup plus long pour l'obtention de ce terrain. Par avance, je vous remercie pour votre réponse. Cdt. Signaler cette question 1 réponse d'expert Réponse envoyée le 23/08/2016 par Léa je vous conseille de demander directement à notre notaire qui vous accompagnait dans l'acquisition de terrain.
Vous avez eu un coup de cœur pour un bien immobilier, le projet de toute une vie. Pour pouvoir faire l'acquisition de ce bien, vous aviez mis votre résidence principale en vente, mais l'acheteur est décédé entre la signature du compromis de vente et la signature définitive? Que devient alors le compromis de vente? Les héritiers de l'acquéreur sont-ils tenus d'acheter votre bien? Avocats Picovschi, compétent en droit immobilier à Paris, vous aide à débloquer la situation et à concrétiser votre projet. Qu'est-ce qu'un compromis de vente? Le compromis de vente est un avant-contrat, précédant la vente définitive d'un bien immobilier. Il permet de sécuriser la vente future et de protéger les intérêts des parties au contrat, à savoir le vendeur et l'acquéreur. Le vendeur s'engage à vendre son bien selon certaines conditions énumérées dans le compromis tel que le prix, ou encore les conditions suspensives, et l'acheteur s'engage à acquérir le bien en conséquence. Il est généralement exigé de ce dernier un dépôt de garantie représentant environ 10% du prix de bien immobilier, qui sera déduit de celui-ci à la signature de l'acte de vente définitif.
Non le contrat reste valable. Selon un principe en droit, les héritiers continuent la personne du défunt (article 724 du Code Civil). L'article 1122 du Code Civil dispose que: On est censé avoir stipulé pour soi et pour ses héritiers et ayants cause, à moins que le contraire ne soit exprimé ou ne résulte de la nature de la convention. Les obligations que la promesse de vente a mis à la charge du promettant, décédé après la promesse mais avant la vente, sont transmissibles à ses héritiers sans que leurs consentements soient nécessaires. La promesse est donc valable et devra être réitérée par la signature d'un acte authentique (ou plus communément appelé acte notarié). Il peut arriver que l'un des vendeurs ait donné un mandat à une autre personne de signer à la fois la promesse de vente et l'acte authentique à sa place, dans ce cas le mandataire pourra poursuivre la signature de l'acte authentique de vente. En cas de refus des héritiers de finaliser la vente, l'acquéreur pourra saisir le tribunal pour faire constater la vente malgré ce refus ou être dédommagé.
Notez cependant que les notaires sont généralement réticents au démarrage de travaux avant la signature définitive de l'acte de vente. Il vous faudra certainement insister pour obtenir gain de cause. Vous voilà maintenant prêts à engager la rénovation de votre nouveau logement, pour y vivre sereinement dès l'instant où vous en deviendrez officiellement propriétaire!