Publié le 30/10/2015 à 3h47 Si les princes n'avaient pas le droit d'être incestueux, Racine aurait-il pu écrire ses tragédies? Si l'horreur n'appartenait pas aux familles royales aurions-nous le... Si les princes n'avaient pas le droit d'être incestueux, Racine aurait-il pu écrire ses tragédies? Si l'horreur n'appartenait pas aux familles royales aurions-nous le goût de soulever les jupons de l'histoire? À coup sûr, les relations entretenues entre le régent Philippe d'Orléans et sa fille la duchesse de Berry ont posé problème aux contemporains, à Saint-Simon, au duc de Richelieu et à tous ceux qui se sont penchés sur les mœurs du XVIIIe siècle. Quelles étaient exactement les relations entre le père et la fille? Tendresse, passion, complicité, voyeurisme, nonchaloir? Tout cela à la fois ou plus encore? Nombreux sont ceux qui ont émis les hypothèses les plus sordides, mais se sont inclinés devant le désespoir du régent quand sa fille chérie succomba à ses débauches. Plonger dans les nuits troubles de la régence, c'est pénétrer plus avant dans les déduits de l'âme humaine, c'est tenter d'expliquer ce que les psychanalystes ont avancé bien plus tard sur l'amour, sur le plaisir, leurs raisons et leurs déraisons.
Madame de Nicolaï, proposée par Mme de Sabran. 37. Madame Lévesque. Liaison vers 1722 38. Madame Houel (nièce de Madame de Sabran). Liaison en 06/1723 Sources: LES MAITRESSES DU RÉGENT de M. Lescure
Monseigneur le dauphin, père du jeune Charles, est proche de la duchesse de Bourbon et penche pour la fille de cette dernière. Mais les Orléans peuvent compter sur l'appui de la duchesse de Bourgogne, qui a l'oreille de Louis XIV. C'est ainsi que le roi accepte de fiancer Elisabeth avec son petit-fils, malgré les réticences du dauphin. Né en 1686, le duc de Berry, troisième fils du dauphin, n'est pas destiné à régner. De ce fait, son éducation a, elle aussi, était négligée, comme le rapporte Madame: « Ce pauvre prince ne serait pas si niais si on ne l'avait pas élevé dans une telle ignorance ». Conscient de ses lacunes, le duc de Berry dira un jour à propos de ses précepteurs: « Ils n'ont songé qu'à m'abêtir et à étouffer ce que je pouvais être. J'étais cadet, je tenais tête à mes frères; ils ont eu peur des suites, il m'ont anéanti. On ne m'a appris qu'à jouer et chasser; ils ont réussi à faire de moi un sot et une bête, incapable de tout, qui ne sera jamais propre à rien, et qui sera le mépris et la risée du monde ».
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Reine consort d'Espagne [ modifier | modifier le code] Le 22 octobre 1721, Louise-Élisabeth d'Orléans est baptisée en la chapelle du Palais-Royal à Paris par Louis de la Vergne de Tressan, devenu entre-temps évêque de Nantes. Son parrain est son frère le duc de Chartres Louis d'Orléans (1703-1752) et sa marraine est sa grand-mère paternelle Élisabeth-Charlotte de Bavière, veuve de Monsieur [ 2]. La jeune princesse est échangée contre la princesse Marie-Anne-Victoire d'Espagne, sur l' île des Faisans en plein milieu du fleuve frontalier de la Bidassoa le 9 janvier 1722, tout comme soixante ans auparavant Louis XIV et l'infante Marie-Thérèse s'étaient rencontrés. Le mariage est célébré le 20 janvier 1722. Louise-Élisabeth vient d'avoir 12 ans et son mari, 14. On surveille Élisabeth, on l'espionne, on la soupçonne de tous les maux. La princesse des Asturies se renferme sur elle-même. Elle se venge en faisant mille espiègleries et caprices, se moque de ses dames de compagnie et, dit-on, les entraîne à des « jeux contre nature » [ 3].
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