Un niveau important En 2021, le niveau élevé d'abattage de porcs en Belgique est resté important. C'était surtout le cas au printemps, lorsque les grands pays producteurs de porcs (Allemagne, Danemark, Espagne, Pays-Bas) ont dû faire face à un important contingent de porcs (figure 1), parfois au grand dam des éleveurs, qui ne pouvaient ni livrer suffisamment d'animaux finis, ni élever de nouveaux porcelets. Au final, les abatteurs de porcs nationaux ont enregistré une augmentation du nombre de carcasses de 4, 5% au cours des 10 premiers mois de 2021 par rapport à la même période en 2020. Elevage de porc en belgique pdf. Ce chiffre correspond à 400. 000 porcs de la catégorie des 25 à 130 kg, qui peuvent être considérés comme « porcs standards » (figure 2). Ils étaient également – et c'est un euphémisme – en moyenne du côté lourd. Dans de nombreuses exploitations porcines du nord-ouest de l'Europe, les animaux ne pouvaient guère être transportés pour être abattus et restaient chez l'éleveur. Le poids moyen à l'abattage des porcs standard en Belgique en janvier 2021 n'était pas inférieur à 100, 5 kg (figure 3).
Les porcs se nourrissent essentiellement de céréales dont le prix a quasiment doublé depuis le début de la crise en Ukraine. Les éleveurs sont au bord de la faillite, à l'instar de Benoît. L'exploitation porcine de Benoît, à Blegny, est confrontée à d'importantes difficultés économiques. En cause, l'augmentation du prix des aliments dont se nourrit le bétail. "Si ça continue, on sera obligé de fermer les trémies et c'est terminé", confie-t-il. En l'espace de quelques semaines, le prix de certaines céréales est passé de 320 à 550 euros la tonne. Elevage de porc en belgique streaming. Le tout sans aucune répercussion ou presque sur le prix de vente des porcs. "On n'a pas le choix. On vend nos porcs à 1, 50€, on devrait les vendre à 2 euros le kilo", raconte Benoit Renkens, éleveur de porcs. "Il nous manque 50 centimes au kilo pour arriver à vivre de notre travail", indique-t-il. En plus de la nourriture, le prix de l'énergie représente un défi supplémentaire. Dans cette porcherie dédiée à la maternité, la température doit être maintenue à 23 degrés pour assurer la viabilité des porcelets.
L'ancien employé, qui dit n'avoir « jamais vu un contrôle » en deux ans et deux mois passés dans cet élevage, indique avoir alerté le directeur sur le sujet mais, face à son inaction, il a porté plainte à la gendarmerie puis saisi L214. « Je voudrais que le responsable ne travaille plus dans ce domaine-là et que la boîte soit fermée car ça ne s'arrêtera jamais », déclare l'ancien employé. Les élevages insolites en Belgique. Découverte et Bien-être animal - rtbf.be. Les images vidéos, prises avec son téléphone portable, montrent des truies tuméfiées par les coups de tournevis sur tout le corps, ou agonisant sur le sol en béton de l'élevage, ainsi que des jeunes truies dont les dents sont coupées à la tenaille. La porcherie est un élevage intensif de 1. 800 truies, le triple de la moyenne française. Elle est gérée par le groupe Provent-SDPR, implanté en Savoie, qui exploite directement ou indirectement une centaine de porcheries, selon L214. Joint par l'AFP, Sébastien Arsac, directeur des enquêtes et porte-parole de L214, a indiqué que l'association avait porté plainte mercredi auprès du procureur de la République d'Auxerre, dénonçant de « nombreuses infractions à la réglementation ».
En 2021, les poids d'abattage des vaches retirées du marché ne sont pas exceptionnels, comme au printemps 2020. Le nombre d'abattages pour les 10 premiers mois de 2021 a de nouveau diminué de 5% par rapport à la même période de 2020. C'est même 14% de moins par rapport à l'année 2018 pré-Covid. Le secteur laitier belge est en perte de vitesse. Du côté des autres segments Le secteur de l'abattage de volailles, principalement déterminé par les poulets de chair en termes de volume, est très stable en Belgique depuis des années. Elevage de porc en belgique. C'est également le cas en 2021. Le nombre de poulets de chair abattus jusqu'en octobre inclus a même augmenté de 1%. Ce résultat est bien meilleur qu'en Hollande, où l'on constate une diminution de plus de 15% en 2021. Enfin, un mot sur un segment plus petit de l'industrie de l'abattage. Après des années de contraction, le secteur professionnel belge de l'abattage de moutons et d'agneaux, de taille modeste, a de nouveau enregistré une croissance de plus de 4% en 2021.
Ovins, caprins | Publié le 24/03/2022 à 12:00 Si ce n'est pas une tradition agricole en Wallonie, ce type d'élevage ne cesse de se développer depuis une quinzaine d'années. Ainsi, la Wallonie compte aujourd'hui quelque 107 exploitations caprines professionnelles laitières (données 2020), avec plus de 10 chèvres laitières, contre 63 exploitations 5 ans auparavant (en 2015). Les exploitations en transformation fromagère sont constituées d'un cheptel d'environ 50 chèvres de plus de 6 mois alors que les exploitations laitières «livreuses» détiennent en moyenne un cheptel d'environ 760 chèvres de plus de 6 mois. - M-F V. 40% des éleveurs avaient moins de 40 ans en 2020. La majorité, soit 85% d'entre eux, sont des producteurs-transformateurs fromagers exclusifs, qui ne livrent pas de lait à la laiterie. Prix du porc : En attendant une meilleure demande - Articles - 3trois3, Le site de la filière porc. Globalement, la Wallonie compte 17. 125 chèvres laitières de plus de 6 mois dans les élevages de plus de 10 chèvres (données 2020) alors qu'elle en comptait 11. 257 en 2015, soit une augmentation de 50% des effectifs en cinq ans.
Benoît est obligé de vendre ses porcs à perte, car il dépend de ceux qui lui fournissent la matière première, mais aussi des acheteurs qui fixent à terme le prix de vente. il faut qu'on puisse avoir une vie de famille derrière Pierre est l'un de ces fournisseurs. Ce mélange de blé, de maïs et d'orge est vendu à prix d'or depuis l'invasion russe en Ukraine. "C'est juste de la folie. "Chaud Dedans": une campagne pour alerter sur le transport des animaux d'élevage en été - RTL Info. Les céréales, ça fait fois deux. Donc on est passé d'un prix de 200 euros à 400 euros, on est obligé de répercuter les prix sur la clientèle. On en est vraiment désolé, mais on n'a pas le choix", raconte-t-il. Cet éleveur en est conscient. C'est la survie de son exploitation qui est en jeu. "À partir d'un moment donné, on va nous dire, 'voilà Benoît on a des comptables aussi maintenant', il va falloir arrêter, mettre la clé sous le paillasson, j'espère vraiment pas du tout parce que j'aime bien mon métier. C'est une passion au départ, mais il faut qu'on puisse en vivre, il faut qu'on puisse en retirer un revenu avoir une vie de famille derrière", témoigne-t-il.