Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Gérer mes choix Une ferme sur sol vivant est un documentaire de 45 minutes qui raconte comment cette exploitation maraichère a mis en place les principes de la permaculture pour les adapter au maraîchage bio intensif. La solution: redonner vie au sol. Benoît Le Baube a réussi son pari. En cinq ans, il a stocké 7 points de matières organiques, passant de 1, 4% à 8, 8%. Aujourd'hui, sa méthode inspire des milliers de personnes à travers sa chaîne YouTube @La Ferme de Cagnolle et les formations qu'il donne à la ferme attirent aussi des agriculteurs conventionnels soucieux de changer leur approche du travail du sol. Le réalisateur Romain Baudry Alors, si vous êtes curieux, réécoutez Benoit Le Baube de la ferme de Cagnolle et le réalisateur Romain Baudry du documentaire, une ferme sur sol vivant. Côté Saveurs " une ferme sur sol vivant"
L'enfant de la ville devenu paysan reconnaît que les débuts sont ardus: "Je n'étais pas aussi débrouillard que si j'avais été élevé à la campagne, il m'a fallu tout apprendre! ". Mais la volonté est là, et Benoît n'a aucun regret: "Etre paysan, c'est là où, malgré tout le boulot, il existe le plus grand espace de liberté! ". Il n'oublie pas de souligner que cette liberté a un prix: une énorme charge de travail. Le maraichage sur sol vivant: un modèle durable et résilient Si le bio, sans pesticides ni intrants chimiques, s'est imposé d'emblée à la ferme de Cagnolle, Benoît a cherché à aller plus loin. Ne plus travailler le sol, pour qu'il conserve une activité biologique intense, lui apparaît comme la solution pour une production maraîchère performante et durable. On sait que la culture épuise les sols, et que plus les sols sont épuisés, plus il faut nourrir artificiellement les plantes qui n'y trouvent plus le nécessaire: un cercle vicieux aux conséquences désastreuses! Au contraire, détaille Benoît, "quand on opte pour la stratégie du sol vivant, avec une forte activité biologique, bien structuré, on n'a pas à nourrir les plantes avec des intrants!
Nous nous sommes donc tournés vers les bâches plastiques qui, en plus d'être d'une efficacité redoutable, possèdent d'autres avantages non négligeables. La bâche de toile tissée, ou toile de paillage: la plus résistante et durable La bâche de toile tissée est sans hésiter la plus durable. Nous en utilisons certaines depuis plus de 7 ans! Nous utilisons ces bâches principalement pour les cultures d'oignons, d'ail, de cucurbitacées… Les avantages: Ce type de bâche a l'avantage de laisser passer l'air et l'eau, assurant ainsi des bonnes conditions d'humidité et d'aération. Elles permettent également de réchauffer les sols, avantage de taille pour les cultures qui aiment la chaleur! Les dimensions sont standardisées et les bâches de toile tissée sont relativement rigides et donc faciles à mettre en place sur les planches de culture. Les inconvénients: Ces bâches présentent un coût non négligeable: il faut compter entre 75 et 400 euros le rouleau de 100 mètres, selon la largeur sélectionnée.
Plus on produit de plantes, plus le sol est riche, plus on peut produire: c'est un formidable cercle vertueux! ". A plus large échelle, ce pourrait être une réponse aux enjeux climatiques et environnements actuels: "Ce qu'on montre sur notre ferme, c'est que tous les problèmes environnementaux pourraient être réglés si on passait à ces techniques de production à l'échelle planétaire »… Sans se plaindre de sa situation, il rappelle que "c'est dur, beaucoup de paysans ne s'en sortent pas. On s'en sort bien mais on pourrait s'en sortir mieux, aux dépens de ce qui est fondamental pour moi. Plus de rentabilité avec un impact humain ou environnemental négatif? Renoncer à expérimenter pour faire progresser la permaculture? C'est ce que je ne veux pas sacrifier! ". Alors, pour compléter la vente de la production de la ferme sur les marchés et en circuit court, ce sera la transformation: dès cet été avec des jus bio – pastèque, melon, tomates…– et des soupes cet hiver. Trouver des solutions sans renoncer à ses convictions, un message à l'image du parcours de ce néo-rural.
Par ailleurs, bien qu'elles soient bien occultantes, elles peuvent parfois laisser passer un petit filet de lumière suffisant pour faire germer les adventices sous la bâche. A l'inverse, lorsqu'un peu de matière organique se trouve sur la bâche, des herbes peuvent pousser et abîmer la toile: les racines cherchent à la traverser pour rejoindre le sol. Il faut donc penser à retirer régulièrement les quelques adventices. Comme son nom l'indique, une bâche d'ensilage est une bâche utilisée par les éleveurs afin de conserver les fourrages des animaux. Dès lors que quelques trous apparaissent, ces derniers ne peuvent plus les utiliser et les bâches partent au recyclage. C'est l'opportunité pour les maraîchers de les récupérer et de les réutiliser pendant plusieurs années avant qu'elles ne soient finalement recyclées. Le premier avantage, et non des moindres, est que ces bâches sont bien souvent gratuites, puisque données par les éleveurs avant la déchetterie. De plus, contrairement aux bâches de toile tissée, absolument aucune lumière ne filtre à travers les bâches d'ensilage.