Par Publié le 08/06/2014 à 11h16 Deux jeunes hommes ont fait vivre un calvaire à une adolescente de 16 ans la semaine dernière dans un appartement d'Agde, en Languedoc-Roussillon La soirée a tourné à l'agression sordide sur fond d'alcoolisation à outrance. La semaine dernière, une jeune fille de 16 ans a été saoulée puis violée à plusieurs reprises par deux hommes qui ont filmé la scène dans un appartement d'Agde, rapporte le Midi Libre. Tout a commencé quelques heures plus tôt dans la journée. La jeune mineure, en fugue, croise la route d'un homme de 19 ans qui lui propose de l'héberger pour la nuit. Il demande à la fille de 16 ans de lui envoyer sa photo sous la douche, sa réponse est parfaite. L'adolescente accepte et le suit à son domicile, où il vit avec un couple de mineurs. La soirée commence normalement, mais l'alcool coule à flot. L'homme de 19 ans, fortement alcoolisé, profite alors de l'état d'ébriété de la jeune fille pour la violer, puis appelle son colocataire, âgé de 17 ans, afin qu'il se joigne à lui. Les deux hommes filment alors la scène, avant que le plus jeune, moins alcoolisé, réalise que la jeune fille ne réagit plus et mette fin aux sévices.
Le lendemain matin, l'adolescente est allée porter plainte au commissariat. Les suspects ont été interpellés puis mis en examen et placés en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte.
Ça faisait un bail que je ne t'avais pas vue! Comment ça va, ma cousine? " Puis me tournant vers l'homme, avec un grand sourire: "Je ne vous dérange pas, j'espère? ". » La jeune femme « joue le jeu ». Dénouement immédiat: « L'homme a immédiatement retiré sa main, comme si les fils de sa marionnette venaient de se couper, comme s'il venait de se brûler au contact de la peau de la jeune femme. Sans un regard, il s'est levé, et il est sorti de la rame sans se retourner. » Inspiré par un blog féministe Joint par téléphone, Vincent Lahouze raconte être un lecteur de la page Facebook de Paye Ta Shnek, projet féministe recensant des témoignages de harcèlements de rue ou d'agressions. Jeune fille se fait baiser par. Quelques jours avant cette mésaventure, il avait vu un post qui l'a inspiré. La suite après la publicité Une jeune femme racontait comment un inconnu lui était venu en aide, se faisant passer pour son compagnon. Vincent Lahouze était déjà sensibilisé à ces questions qui l'occupent depuis longtemps maintenant. Il y a un an, il avait déjà écrit ce texte sur le port du short pour un homme: « Demain je compte mettre un short pour aller au boulot j'espère que je ne me ferai pas siffler dans la rue que je ne me ferai pas traiter de petite pute par des nanas si je refuse de donner mon numéro, une cigarette ou si je ne réponds pas à un compliment vulgaire » C'est aussi un « challenge littéraire » qui lui a offert son déclic féministe.
Je me suis approché encore, pour écouter ce que l'homme lui disait, collé à elle. "Toi j'vais te baiser tu sais oh oui j'vais te baiser salement et tu vas aimer ça hein bien sûr que tu vas aimer ça mmh allez t'écoutes ce que j'dis petite pute réponds petite salope j'sais que tu en as envie je l'ai vu dans ton regard de petite chienne en chaleur fallait pas porter une jupe si t'es pas intéressée ouais toi j'vais te baiser…" La jeune femme ne disait rien, le regard fixé sur son reflet, sans sourire, pétrifiée. Jeune fille se fait baisser le taux. » Puis, il raconte qu'il s'est mis à tergiverser: « Que faire, détourner le regard, (réagis) se persuader qu'ils sont en couple, (réagis), que ce ne sont pas mes histoires, partir, prendre le métro suivant, (réagis) après tout, je ne suis pas à quelques minutes près, (oui mais la jeune femme ne semble pas bien aller du tout) je vais descendre, je ne vais pas m'en mêler, (RÉAGIS PUTAIN). C'est fou comme la peur nous paralyse dans ces moments-là, vraiment. » Avant d'opter pour une méthode plus maligne: « Je me suis assis à côté d'eux et tout en croisant le regard de la jeune femme, je lui ai dit: "Hey Camille!
Pendant un an, il s'est transformé en un personnage féminin: une jeune femme écrivant des billets sur Facebook et « n'ayant pas sa langue dans sa poche quand il s'agit de parler des relations hommes/femmes. » « Je n'en revenais pas de tous les messages privés que je recevais, des propositions, des demandes, des sexes masculins. Il y en avait tellement de lourds! Je me suis dit: "Là, c'est juste fictif, tu imagines en vrai? ". » -50% la première année avec Google En choisissant ce parcours d'abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d'un cookie d'analyse par Google. A lire Vincent Lahouze, on perçoit le plaisir d'écriture qui l'habite. Le plaisir des mots, du récit, du panache... « Toi, je vais te baiser » : ce jeune homme a eu une réaction parfaite. Il a l'air honnête mais les histoires qu'il raconte sont impossibles à vérifier. La suite après la publicité Mais après tout, même si cette réaction était romancée, l'écrire, c'est déjà la rendre possible pour chacun.