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Or cette promotion est très sensible aux variations du prix du pétrole notamment et il est crucial d'établir un cadre durable pour contenir ce phénomène. Taxer le CO2 pourrait être une mesure efficace dans ce sens. L'Europe veut aussi promouvoir une forte industrie du bioéthanol car elle a un potentiel agricole important et une dépendance énergétique inquiétante. Là aussi, des mesures sont nécessaires afin d'atteindre cet objectif. Les producteurs ont investi des milliards d'euros dans de nouvelles unités de production, créant ainsi des milliers d'emplois. Mais le marché européen est saturé d'éthanol importé alors que la demande en bioéthanol n'évolue pas du tout au même rythme. Ethanol en espagne streaming. Une grande partie de ces importations entre sous forme de mélanges. Tout cela menace les investissements, les emplois lancés, les objectifs visés, mais aussi les chances de l'Europe de jouer un rôle international majeur dans ce domaine, notamment au niveau de la recherche scientifique. L'Europe doit se doter d'une politique claire et cohérente en matière commerciale à l'instar du Brésil et des USA.
Le Brésil roule au bio éthanol depuis 1975 Avec plus de deux millions de voitures flex-fuel vendues en 2009(1), soit 95, 6% des immatriculations de l'année, et une part de 52% d'éthanol dans la totalité des carburants consommés en 2008 (2), rouler au bioéthanol est devenu une seconde nature pour les automobilistes brésiliens. Tour d'horizon du marché brésilien à la pointe des efforts de réduction des émissions de CO2 dans les transports. Les bases de cette avance ont été posées il y a plus de tentes ans. Éthanol en espagne. Suite au premier choc pétrolier, le Gouvernement brésilien lançait, en 1975, le programme national « ProAlcool » qui positionnait l'éthanol comme alternative prioritaire aux énergies fossiles dans les transports et planifiait le développement d'infrastructures de production et de distribution. Fondé sur le potentiel de développement de la production domestique (voir ci-dessous), ce choix s'est tout d'abord traduit par la mise en circulation de voitures équipées de moteurs dédiés exclusivement à l'éthanol, puis par l'incorporation croissante d'éthanol dans l'essence conventionnelle, jusqu'à atteindre aujourd'hui un niveau d'incorporation de 25%, qui ne nécessite pas de spécification particulière pour les moteurs essence récente.