Fr., t. 1, 1924, p. Dans un monde brutalement divisé en maîtres et en serviteurs, il faut enfin avouer publiquement une alliance longtemps cachée avec les maîtres, ou proclamer le ralliement au parti des serviteurs. Aucune place n'est laissée à l'impartialité des clercs ( Nizan, Chiens garde, 1932, p. 239). métaph. Dumas fils disait: « L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître ». Ne pas se subordonner à l'argent. Il est magnifique de l'avoir et d'en user; il est détestable de vivre pour l'avoir ( Barrès, Cahiers, t. 11, 1917, p. 308). « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. » Jean 13,16 – Évangile et Liberté. C. − Vx. [Dans des formules de politesse ou pour prendre congé] J'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et obéissant serviteur. Ma femme, Monsieur, me charge de vous dire de sa part mille choses obligeantes ( Courier, Lettres Fr. et Ital., 1821, p. 901). Vos trois hôtes vous renouvellent leurs remerciements et vous prient de faire accepter leurs hommages à M me de La Morvonnais. Votre dévoué serviteur et ami respectueux ( M. de Guérin, Corresp., 1833, p. 98).
». Si nous n'étions pas là, d'autres personnes auraient travaillé. De plus, lorsque nous servons Dieu, le privilège nous revient, c'est nous qui sommes honorés et pas le contraire. Imaginons par exemple une femme de ménage à la présidence de la république, elle n'est pas n'importe quel femme de ménage, elle ferait tout pour garder son poste. Tout serviteur qui sert son maitre l. De même, être serviteur de Dieu, femme ou homme de ménage de Dieu, qui est bien au-delà de tous les rois ou présidents de la république, est un honneur infiniment grand. Un autre aspect de l'humilité du serviteur de Dieu est le fait que son service n'est pas conditionné par la reconnaissance de ses tiers. Beaucoup d'entre nous ont cessé de faire le bien, ont refusé d'aider quelqu'un à cause de son ingratitude. Encore là, nous devons être humbles. Notre service, notre capacité de faire la volonté de Dieu ne doit pas dépendre de la reconnaissance des autres. Quand nous faisons le bien, nous le faisons d'abord pour nous-mêmes et par amour pour Dieu. L'autre peut être reconnaissant, mais n'a pas l'obligation de l'être.
A chacun de nous, serviteurs de Dieu, de nous examiner et de voir si nous servons notre Seigneur comme il veut ou bien comme nous le voulons. Si tel est le cas, alors, cela prouve à suffisance que nous ne lui appartenons pas. Nous sommes sages à nos propres yeux et pensons le servir, alors qu'il n 'en est pas ainsi. Tout serviteur qui sert son maître restaurateur. Frères et soeur, voilà pourquoi Jésus a dit: 21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Prions: Père, je te prie de me donner un coeur de serviteur. Un coeur soumis à ta parole et qui trouve son plaisir en la pratiquant. Donne moi, jour après jour de ne laisser tomber à terre aucune de tes paroles.
Si je ne le fais pas, je ne suis pas sûr que Dieu me punira, mais en tout cas, je n'aurai pas accompli sa volonté et je serai malheureux. Une remarque rapide: selon cette interprétation, je fais des choses pour Dieu au lieu de laisser Dieu me parler et agir en moi. Donc, je n'ai en fait pas besoin d'être chrétien pour faire tout cela. Être un homme bon dans toutes mes œuvres ne nécessite même pas d'être croyant, n'importe quel athée peut le faire, et même mieux que moi. Dieu ne me sert à rien. Alors que me manque-t-il? Cette veille dont parle Jésus est en fait l'accueil de la totalité des grâces du baptême. Grâce veut dire quelque chose de reçu. Qu'est-ce que je reçois au baptême? Le maître serviteur — Zebible. De très nombreuses grâces. Je me concentre sur l'une d'elles: au baptême, je reçois la dignité du Christ prêtre, prophète et roi. Qu'est-ce à dire? La dignité royale est celle du service des frères. C'est généralement la seule qui est perçue dans l'Évangile de ce jour. « Si je sers mes frères, alors j'aurai gardé ma lampe allumée et le Seigneur sera content de moi.
♦ Serviteur de la loi. Magistrat. Le Juge: Je suis le serviteur de la loi, je ne puis t'accueillir ici. Diego: Tu servais l'ancienne loi. Tu n'as rien à faire avec la nouvelle. Le Juge: Je ne sers pas la loi pour ce qu'elle dit, mais parce qu'elle est la loi ( Camus, État de siège, 1948, 2 e part., p. 251). − P. anal. Le serviteur d'une dame. Son chevalier servant. Luc 12:37 Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir.. − Qui êtes-vous donc, vous? − Juan Moreno, ancien lieutenant aux chasseurs de Ségovie, aujourd'hui cornette aux dragons d'Imérétie, grand serviteur des dames, mais assez entêté ( Gobineau, Nouv. asiat., 1876, p. 66). 2. Celui qui engage toute son activité, son énergie, sa passion au service d'un idéal, d'une noble cause, d'une œuvre, etc. Les idées ne sont rien que des faits généralisés. Si elles sont justes, les événements sont tenus de s'y adapter, et le serviteur de l'idée devient ainsi − quel qu'il soit − un serviteur de l'humanité elle-même ( Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 535). B. − Vieilli. Employé attaché à la personne ou à la maison de son employeur.
Nous devrions répéter cette prière tout au long de la journée: « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit; comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles! ». {{2. L'humilité est une vertu clé dans la vie spirituelle. }} Avec plus d'humilité, beaucoup de graves péchés auraient pu être évités. Le péché de Satan fut un péché d'orgueil, un refus de se soumettre à Dieu. Tout serviteur qui sert son maitre les. Le péché d'Adam et Eve fut aussi un péché d'orgueil: le serpent leur avait promis: « vous serez comme des dieux ». Nous ne pouvons pas vouloir nous mettre à la place de Dieu sans que cela ait des graves conséquences. En prétendant être indépendant de Dieu, ne pas avoir besoin de lui, ne pas devoir suivre ses commandements, l'homme ne peut créer que de la discorde, de la division, des jalousies. En ignorant Dieu, l'homme perd sa véritable dignité. Tout devient alors possible. L'homme devient un instrument, un objet, au service des ambitions d'autres hommes. La véritable humanité ne peut pas se construire sans Dieu.