Ce métier à tisser rudimentaire provient d'Afrique et il est incomplet. L'étrier supérieur, orné d'une sculpture à visage humain, supporte une poulie. Il est suspendu à une branche d'arbre. Deux cadres sommaires, faits de petites branches, sont les supports des fils de chaîne. Ils sont reliés entre eux, en partie supérieure, par une ficelle qui court sur le réa. En leur partie inférieure, ils sont reliés chacun à une pédale différente qui permet d'élever ou d'abaisser les fils de chaîne; un cadre pour les fils pair et un autre pour les fils impairs. La chaîne passe au travers du peigne, qui lui aussi est suspendu à une autre branche. Ses dents, fines lamelles de bois, sont encastrées dans les pièces horizontales. Le poids de la pièce inférieure sert de masse pour tasser l'ouvrage. La navette, creusée dans du bois, supporte le fil de trame qui sort par un trou latéral.
En octobre 2018, Sandra décide de se lancer, entrecroise ses initiales et créé Selona Tissage, sa petite entreprise. Quelques mois plus tôt déjà, elle avait trouvé sur le site du Bon Coin, en Corrèze, un métier à tisser à bras… « Une machine qui a 70 ans et peut tisser jusqu'à 40 mètres. L'avantage d'un métier à tisser manuel, c'est déjà le plaisir de tout faire de A à Z et surtout, on fait beaucoup moins souffrir les fils. Le tissu est de bien meilleure qualité! », note l'artisane de Cléguérec. Pour chaque nouvelle création, Sandra définit la matière, le motif, calcule la longueur de fil nécessaire selon la taille de la pièce, la densité du tissu… 35 heures pour trois rideaux Laine, coton, lin… Sandra prétend ne pas avoir de préférence. Pour elle, le tissage, c'est avant tout « le toucher, la contemplation des matières nobles, la création de tissus de qualité avec des matières et des armures différentes que je choisis en fonction de l'usage final du tissu ». Un plaid? « Il faut plutôt opter pour une matière douce et chaude comme la laine et le mohair.
Entre la mode du "slow life", le retour en force des objets artisanaux et nos envies de matières naturelles, le tissage mural est en plein dans la tendance déco 2020 pour la rentrée. Activité anti-stress par excellence, il permet de renouer avec le travail des mains, tout en se créant de quoi décorer nos murs sans faire les moutons et se retrouver avec la même affiche que le voisin. Pour jouer les Pénélopes, nous vous proposons deux métiers à tisser: un petit, qu'on pourrait qualifier de nomade que vous pouvez utiliser dans le jardin, le canapé ou en balade et un second, version XXL, réalisé à l'aide d'un simple tréteau en bois. Apprentis tisserands et fans du bricolage, on arrête de vous tenir en "ha-laine" et on vous explique de suite comment faire. Matériel nécessaire pour créer votre métier à tisser Pour fabriquer le métier à tisser, il vous faut: un tasseau raboté en pin, format carré (ici 24 x 24 x 200 mm) pour la petite version ou un tréteau pliant en bois pour la version XXL des clous à tête plate 2, 0 x 45mm un marteau une perceuse-visseuse et une mèche à bois 2mm une règle plate un crayon à papier Pour le petit métier à tisser, nous avons également utilisé un serre-joint d'angle, particulièrement utile pour des angles droits parfaits (mais ce n'est pas indispensable).
). La largeur est de 2, 5 cm et la longueur de 2, 4 m. Une latte m'a suffit pour faire les 4 bords du métier. Pour les écrous à oreilles et autres éléments de visserie, le rayon de votre quincailler habituel vous sera d'une plus grande aide que mes souvenirs. J'ai également pris une latte en bois tendre de 2 cm de large et 2, 4 m de long, pour créer deux barres supports amovibles. J'y reviendrai plus tard. Pour les fixer, j'ai utilisé du scratch acheté chez Sostrene Grene, des clous et de la colle. Enfin, pour la partie bricolage, j'ai utilisé ma super Dremel 8220, et mon mari a fait quelques découpes à la scie sauteuse. Comment on fait? Je ne vous ferai pas un tutoriel détaillé, pas à pas de ce métier à tisser, parce que l'exactitude des gestes fait défaut à ma mémoire. Je vais cependant faire au mieux pour vous en dresser les grandes lignes. Tout d'abord, j'ai détaillé dans la latte de 2, 5 cm, 2 morceaux de 50 cm de long et 2 de 65 cm. Les petits ont accueilli les fentes qui maintiennent le fil de tissage.
Trier par Desc 12 articles Afficher en Grille Liste Afficher par page Inkle Loom - Ashford 82, 00 € Inklette - Ashford 48, 00 € Métier à ceintures Glimåkra 360, 00 € Navette plate pour métiers à ceintures 18 cm - Ashford 11, 00 € Peigne avec poignée 19 fils - Glimåkra 35, 00 € Peigne Classique 51 fils - Glimåkra Navette plate pour métier à ceintures 9, 80 € Couteau en bois Glimåkra 14, 00 € Peigne à ruban TOIKA 61, 00 € Tablettes - Toika 28, 00 € Attache de fixation pour tissage de galons Tablette - Glimåkra 1, 00 € par page
Relevez la règle et insérez en dessous un morceau de carton coupé bien droit en haut. Descendez le tout en bas du cadre: il servira de marge. Les bases du tissage Démarrez votre tissage: choisissez votre premier fil, coupez un morceau relativement long et passez au dessus du premier fil, en dessous du second, au dessus du 3e, sous le 4e et ainsi de suite jusqu'au bout. Pour le deuxième rang, faite de même en inversant le sens de passage: si vous êtes passé en dessous du premier fil, passez à présent au dessus et vice-et-versa. Si vous avez gardé la règle en place, en l'inclinant, vous pouvez faciliter le passage dans un des deux sens. Pour passer le fil, vous pouvez aussi vous aider d'une aiguille à laine ou à tisser. À la fin de chaque rang, tassez les rangs en bas de votre ouvrage, soit à la main ou à l'aide d'un gros peigne. Continuez ainsi de suite – en alternant fil au-dessus et au-dessous puis l'inverse au rang suivant – jusqu'à obtenir la hauteur souhaitée. Il est possible d'insérer différents types de fils: matière, diamètre, couleur, n'hésitez pas à expérimenter et à utiliser les restes que vous avez sous la main.