Van Gogh, artiste du 19ème à influence Nippone. Vincent Van Gogh est un artiste du XIX ème il est né le 30 mars 1853 et mort le 29 juillet 1890, et d'origine Hollandaise. Van Gogh aura tout au long de sa vie mainte influences, mais il se ferra influencé en particulier par les Ukiyo-e, qui signifie «image du monde flottant» un nouvel art au Japon utilisé durant l'époque d'Edo, c'est-à-dire entre la XVII ème et le XIX ème siècle, l'époque d'Edo est la subdivision traditionnelle de l'histoire du Japon qui débute vers 1600 et se termine en 1868 avec la restauration Meiji. C'est des estampes japonaises est un vrai travail d'équipe, le dessinateur fournit son modèle au graveur qui transpose l'œuvre sur bois et la donne à un imprimeur. De l'habileté technique des ces trois intermédiairesdépend la qualité de l'œuvre finale. Ces estampes paraissent vulgaire au Japon à l'époque, par sa valorisation de sujets issus du quotidien comme les divertissements populaires, les courtisanes (Les Geishas), les sumotoris… – ainsi que les paysage un peu plus tard mais ils était autorisés et sans taboo -.
Une mousmé provençale Très sensible à l'esthétique et aux codes du japonisme, Van Gogh collectionna les estampes d'Hokusai, Hiroshige, Utamaro ou Sharaku. L'année 1888, celle de son installation en Provence, correspond par ailleurs à une étape majeure dans l'évolution de son œuvre. Van Gogh y voit des réminiscences avec les paysages japonais — un pays où il ne s'est jamais rendu —, notamment dans les couleurs de cet environnement ensoleillé. Le dessin La Mousmé, exposé au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Royal Academy de Londres et à la Tate Britain en 2019, se distingue par la technique employée. Peut-être parce qu'il ne s'agit pas d'une étude préparatoire à la peinture du même nom, puisque le dessin est réalisé avec une dense association de traits et de points. Le dessin La Mousmé, vendu en ligne par Christie's pour plus de 10 millions de dollars, avait été rendu en 1956 après avoir été saisi à un banquier juif pendant l'occupation nazie des Pays Bas. La Mousmé (1888), une peinture de Vincent Van Gogh conservée au National Gallery of Art de Washington D.
C'est justement cette opposition entre deux artistes que tout en apparence sépare et l'envie de connaître le lien que les commissaires de l'exposition on pu trouver qui furent le moteur de cette visite et donc de cet article. Un prétexte au voyage Il n'est plus très utile de vous présenter Vincent Van Gogh, ce peintre souvent assimilé au mouvement impressionniste et pourtant si singulier, dont la psychologie particulièrement perturbée est perceptible dans ses toiles. Il est en revanche de rigueur de vous parler d'Hiroshige, peintre japonais du XIXe siècle. Peinture japonaise qui est d'ailleurs méconnue et mal comprise des civilisations occidentales. En effet, une estampe japonaise ne peut être abordée de la même manière qu'un tableau, qu'il soit de Poussin ou de Van Gogh. Aujourd'hui encore un japonais passera beaucoup plus de temps face à une oeuvre qu'un français. En effet, la toile est un prétexte à un voyage intérieur. Un support à méditation plus qu'une simple évaluation technique.
Les similitudes entre ces deux œuvres sont frappantes: même composition symétrique, pont central, majestueux (car vu légèrement d'en-dessous, en contre-plongée), passage d'un (ou plusieurs) personnage(s) qui donne l'échelle de la scène… Et pourtant, lorsque Van Gogh réalise ce tableau en 1883, il n'a certainement pas vu l'œuvre de son collègue japonais! Selon la plupart des historiens d'art, il ne découvre les estampes que deux ou trois ans plus tard. Et de fait, il s'écarte ici beaucoup de la tradition japonaise. Sa palette qui joue sur les nuances de brun, les détails minutieux, très réalistes, rappellent plutôt les peintres hollandais. Lorsqu'il réalise ce dessin à la plume, en revanche, Van Gogh est déjà un grand connaisseur d'estampes. Client régulier à partir de 1886 du marchand Samuel Bing, qui vendait des créations japonaises à Paris, il a pu étudier de près Hokusai, Kunisada, et bien sûr Hiroshige. Il possède également plusieurs centaines de gravures de maîtres japonais. Et il est convaincu que c'est en les étudiant qu'on pourra donner un coup de sang neuf à l'art moderne: "L'art japonais est en décadence dans sa patrie, mais il jette de nouvelles racines chez les impressionnistes français", écrit-il à son frère Théo en 1886.
La Pinacothèque de Paris expose parallèlement Vincent Van Gogh et Utagawa Hiroshinge, un des grands maîtres de l'estampe japonaise, pour montrer à quel point le premier a été influencé par l'art japonais (jusqu'au 17 mars) « Quand Van Gogh est dans le Midi, dans sa tête il est au Japon », affirme Marc Restellini, le directeur de la Pinacothèque. Le peintre a découvert l'art japonais dans la boutique d'un marchand d'estampes et de gravures japonaises, Siegfried Bing, rue de Provence. Pour Marc Restellini, Van Gogh « va faire du Japon fantasmé un refuge, une réalité rêvée, s'y transporter avec une intensité encore accentuée par ses troubles psychiques ». Hiroshige, un des plus grands peintres japonais Les œuvres de Hiroshige, présentées à Paris, transportent le visiteur dans un Japon imaginaire et ancestral, et invitent à la méditation. Elles ont été prêtées par le musée de Leyde (Pays-Bas). Il s'agit, selon Marc Restellini, du « plus grand peintre japonais, considéré comme le Leonard de Vinci du pays du Soleil Levant ».
200 pièces au total, découvertes au hasard d'un placard, dans un manoir normand. 08/04/2022, 08:27