Publié le 24/03/2013 à 03:50 À l'occasion de l'assemblée de la coopérative d'insémination animale Sorelis, entretien avec Xavier David, directeur de l'Union nationale des coopératives d'élevage et d'insémination animale. Quelles sont les nouvelles technologies au service de l'élevage? Après l'agriculture végétale dans les années 2000, nous connaissons la révolution de l'élevage de précision. Aujourd'hui, un éleveur a la possibilité de connaître le potentiel génétique d'un animal dès sa naissance, de choisir son sexe ou encore de détecter si une bête est en chaleur ou en vêlage par les techniques du monitoring. Ce sont les technologies de la reproduction humaine qui sont appliquées aux espèces animales. Quelle est leur finalité? Union nationale des coopératives d élevage et d insémination animale. Elles permettent d'améliorer la performance des élevages en multipliant plus rapidement la descendance des animaux choisis. Par exemple, l'éleveur a la possibilité d'accoupler des animaux de race pure ou de faire des croisements en fonction de ses débouchés économiques.
» En bref « On peut être dépossédé à tout instant de la propriété de notre génétique », déclare Serge Paran, président de l'Unceia (Union nationale des coopératives d'élevage et d'insémination artificielle). « Aujourd'hui, les éleveurs en sont propriétaires. Nous voyons arriver des lobbies internationaux qui s'intéressent à la génétique animale comme ils ont pu le faire avec les végétaux. Ce n'est pas un hasard. Chaque fois que les éleveurs voudront reconnaître des gènes, ils devront payer. » Il a été reconnu qu'il était économiquement non rentable pour les entreprises d'aller porter la semence chez des éleveurs trop petits ou trop éloignés. UNCEIA - Union nationale des coopératives agricol... catalogue en ligne. « Concrètement», présente Serge Paran, « des entreprises vont s'engager à remplir une fonction de service public (sur le même principe que celui de la Poste). Elles seront indemnisées pour aller faire des actes d'insémination qui ne sont pas rentables au plan économique. Selon nos calculs, le seuil de déclenchement serait de l'ordre de 15 kms. On regarde le nombre d'actes qui sont supérieurs à 15 kms et on divise l'enveloppe dont on dispose par le nombre d'actes.
Les coopératives couvrent ainsi 92, 3% des inséminations artificielle sur le territoire. Les taureaux de races laitières représentent 78, 5% des IA et leur utilisation est en hausse de 3, 7%. Les IA en races Holstein (+ 0, 3%) et surtout Montbéliarde (+2, 3%) gagnent du terrain, tandis que le nombre d'IA baisse en Normande (-1, 4%) et en Brune (- 0, 2%). Les taureaux Jersey (+ 9, 9%), Pie rouge des plaines (+28, 2%) et Simmental (+5, 0%) tirent leur épingle du jeu. UNION REGIONALE UNION NATIONALE SYNDICATS AUTONOMES PACA (MARSEILLE 5) Chiffre d'affaires, rsultat, bilans sur SOCIETE.COM - 501787816. Les IA en races bouchères accusent une baisse de -2, 6% avec 1, 5 million d'IA. L'utilisation de doses de taureaux Charolais (-4, 0%), Limousins (-4, 8%) et Inra 95 (- 4, 7%) sont en baisse, alors que les paillettes de mâles Blanc Bleu Belge (+ 10, 3%) sont de plus en plus sollicitées par les éleveurs. Les IA en croisement sur vaches laitières représentent 11, 9% du total des IA. Toutes races confondues, les inséminations en croisement diminuent de – 3, 2% par rapport à l'an dernier. A quand la génomique pour les autres races allaitantes et laitières?
Télécharger Parties annexes
Rubriques Aéronautique Agriculture Alimentation Annuaires Automobile Bâtiment Chimie Collectivités Commerce Communication Culture Divertissement Droit Économie Édition Électricité Électronique Emploi Énergie Enseignement Finance Formation Hôtellerie Immobilier Industrie Informatique Institutions Internet Logiciels Maritime Mécanique Médias Musique Nature Revues Salons Santé Sciences Services Sports Télécommunications Textile Tourisme Transports Vie en société
Découvrez leurs propositions pour l'avenir de l'agriculture dans nos territoires. Lire la suite de l'article