On retrouve donc ici la séparation des pouvoirs de MONTESQUIEU le soutenait déjà en 1748 dans De l'esprit des lois, C'est ce qui amène ROUSSEAU à préférer à un gouvernement démocratique ou monarchique, un gouvernement aristocratique. Etude chap. 4, Rousseau va expliquer pourquoi la démocratie n'est pas le meilleur gouvernement, en 3 temps: 1 er temps: dans les 2 premiers paragraphes, il va expliquer la difficulté majeure de ce régime qui tient à la non-séparation des pouvoirs. Si, en théorie, celui qui fait les lois semble le mieux placé pour les appliquer, dans la réalité, c'est une erreur pour 2 raisons: qui fait que le gouvernement, c'est qu'il a un pouvoir exécutif autonome, séparé du pouvoir législatif. Si le gouvernement est en même temps le souverain, ayant le pouvoir législatif, le gouvernement n'a plus d'autorité d'où le paradoxal « un Gouvernement sans Gouvernement ». Du contrat social, Livre I, Chapitre III, Du droit du plus fort - Jean Jacques Rousseau. qui fait que le pouvoir législatif est ce qu'il doit être, c'est qu'il a en vue l'intérêt général, n'a que « des vues générales ».
Ce qui reste alors, c'est « la somme des différences » ( par 2) la société est divisée en « BRIGUES », c'est à dire en grands groupes d'opinion parce que la volonté générale ne se construit donc pas par addition des volontés particulières mais par soustraction de ce qu'il y a de purement particulier dans les volontés particulières, ce qui reste étant du "particulier commun". Mais pour que ce qui reste soit représentatif, il ne faut pas qu'on ne fasse qu'une soustraction de grandes différences. Du contrat social livre 3 résumé par chapitre fort saint jean. Il faut que chacun se prononce en son nom avec le sens de l'intérêt géné, ce qui l'emporte, c'est un intérêt particulier. Cela ne peut donc fonctionner s'il y a dans la société, des sociétés partielles ( Par 4) Par 4, Il n'y a pas un bon législateur ( d'où le chap 7) – elle a en plus besoin d'un bon législateur, il faut aussi un peuple mûr et un Etat de bonne stature Etude chap. 9, livre II, 3 premiers paragraphe Au chap. 9, il traite donc des conditions géographiques et s'interroge sur l'étendue idéale d'un état pour être bien gouverné.
Cette dernière correspond à, d'après Ardant et Mathieu, « un système idéal, qui répond le mieux à l'aspiration populaire, dans lequel les gouvernés sont eux-mêmes gouvernants ». Cette confiance accordée aux individus explique que l'organisation du pouvoir reflète le principe de la liberté des citoyens, comme le souligne Ardant et Mathieu. Rousseau critique ensuite, l'organisation du pouvoir chez les britanniques où s'applique la théorie de la représentation, donc une démocratie représentative. Rousseau, Du Contrat social, Livre II : résumé par chapitre. Cela correspond à un régime dans lequel « la Nation n'exerce pas directement la souveraineté, elle en délègue l'exercice à des représentants élus ». On peut donc se demander si dans une démocratie le pouvoir souverain du peuple ne peut pas être représenté, donc que la démocratie ne peut être que directe et non représentative. Rousseau considère que dans une démocratie, le pouvoir doit être exercé directement par le peuple la démocratie doit donc être directe (I). Cependant, cette forme de la démocratie est un idéal, la représentation du peuple est nécessaire, la démocratie représentative s'impose alors (II).