Puis, en mars 1918, il embarque à destination du front d'Orient où il demeure jusqu'en septembre 1920. Il est vrai qu'à l'époque la Russie est déchirée entre « Russes blancs » (favorables au tsar) et « Russes rouges » (bolchéviques) et que Clemenceau a un temps pensé pouvoir maintenir des troupes sur place en attendant le moment favorable d'une expédition dans le sud de la Russie contre ces mêmes bolchéviques. Cela ne se fera pas. Comme un certain nombre de tirailleurs algériens, Mohamed Yezid est affecté ensuite au Levant, où le Liban est devenu protectorat français. Pendant cette campagne, il est promu lieutenant et cité à deux reprises: d'abord à l'ordre du corps d'armée le 23 mars 1921: « Yezid Mohamed, sous-lieutenant, chef de section, plein de sang-froid. Slovar les Nouvelles: C'est nous les africains qui revenons de loin. Exemple de courage, s'est brillamment porté à l'attaque de la cote 1043 à la tête de sa section »; puis à l'ordre de la division le 12 avril 1921: « Quoique déjà âgé, fait preuve pendant quatre mois de colonne, d'un entrain, d'une endurance extraordinaire, donnant à tous les hommes en maintes occasions, l'exemple du courage et du sang-froid… ».
En avant! En avant! Couplet II Pour le salut de notre empire Nous combattons tous les vautours La faim, la mort nous font sourire Quand nous luttons pour nos amours En avant! En avant! En avant Couplet III De tous les horizons de France Groups sur le sol africain Nous venons pour la dlivrance Qui par nous se fera demain Couplet IV Et lorsque finira la guerre Nous reviendrons dans nos gourbis; Le cur joyeux et l'me fire D'avoir libr le pays En criant, en chantant: en avant! Dcembre 1961: les disques DECCA ditent un 45 tours qui outre "Les Africians"... "C'est nous les Africains, qui revenons de loin...". - Comité d'Issy-les-Moulineaux et Vanves. rend hommage la Lgion etrangre et au 1er Zouaves... disque qui s'arrache comme des petits pains... C'est nous les Africains: L'hymne des Franais d'Algrie tait au dpart une marche militaire destine aux... Tirailleurs Marocains... C'est en 1915 que deux officiers, le commandant REYJADE et le capitaine Flix BOYER composent - l'un les paroles et l'autre la musique - de ce chant qui l'poque commence par: "c'est nous les Marocians qui revenons de loin".
C' EST NOUS LES AFRICAINS les Africains Si il tait une chanson chre notre cur et que chacun d'entre nous la fredonne encore... et toujours... C'est nous les Africains. c'est bien la chanson des Africains... chaque fois que je la chante je pense tous nos anciens qui la chantaient... elle tait devenue symbole de ralliement!!! Tlcharger la musique Aprs quelques minutes de patience... vous pourrez couter et chanter nouveau paroles Refrain: C'est nous les Africains Qui revenons de loin Nous venons des colonies Pour sauver la Patrie Nous avons tout quitt Parents, gourbis, foyers Et nous avons au cur Une invincible ardeur Car nous voulons porter haut et fier Le beau drapeau de notre France entire Et si quelqu'un venait y toucher Nous serions l pour mourir ses pieds Battez tambours, nos amours Pour le pays, pour la Patrie Mourir au loin C'est nous les Africains. Couplet I Nous tions au fond de l'Afrique Gardiens jaloux de nos couleurs, Quand sous un soleil magnifique A retenti ce cri vainqueur En avant!
Le " Chant des Africains " est, avec la " Marseillaise ", le seul chant militaire qui se chante et se joue au garde--vous lors des prises d'armes. Voir aussi:
En avant! Couplet II Pour le salut de notre empire Nous combattons tous les vautours La faim, la mort nous font sourire Quand nous luttons pour nos amours En avant! C est nous les africains qui revenons de loin qu’elle ne voit. En avant! En avant Couplet III De tous les horizons de France Groupés sur le sol africain Nous venons pour la délivrance Qui par nous se fera demain Couplet IV Et lorsque finira la guerre Nous reviendrons dans nos gourbis; Le cœur joyeux et l'âme fière D'avoir libéré le pays En criant, en chantant: en avant!
Mais pourquoi donc ne pas rappeler que dès 1939, les troupes coloniales avaient été mobilisées? D'ailleurs, 80 000 furent faits prisonniers et internés dans des stalags réservés afin de les séparer des blancs, et la moitié ne sont jamais revenus, morts de faim, de froid, des maladies ou des conditions de travail dans les usines d'armement nazies. Oubliées, alors qu'elles ont à leur actif des faits d'arme héroïques comme près de Lyon où les Tirailleurs Sénégalais du 25ème régiment ont tenu en échec l'armée nazie, à 1 contre 100 pendant deux jours, les 19 et 20 juin 1940, pour retarder l'entrée des nazis dans Lyon. Le Tata de Chasselay a été construit pour rappeler que 194 d'entre eux ont été massacrés à la mitrailleuse ou écrasés vivants et attachés les uns aux autres par les chars de la 3e Panzerdivision SS Totenkopf. Aussi rappelons cette note de l'Etat-Major français du 27 juin 1940: « L'infanterie de la 8ème DIC n'a jamais été battue. C est nous les africains qui revenons de loi relatif. Tous ses mouvements de repli, imposés par la situation générale ont été exécutés sur ordre.
Voici ci-dessous le texte de 1915. « Nous étions au fond de l'Afrique Embellissant nos trois couleurs, Et sous un soleil magnifique, Retentissait ce chant vainqueur: En avant! En avant! En avant! Refrain C'est nous les Marocains, Qui venons de bien loin. Nous v'nons d'la colonie, Pour défen'le pays. Nous avons abandonné Nos parents nos aimées, Et nous avons au cœur, Une invincible ardeur, Car nous voulons porter haut et fier Ce beau drapeau de notre France entière: Et si quelqu'un venait à y toucher, Nous serions là pour mourir à ses pieds. Roulez tambour, à nos amours, Pour la Patrie, pour la Patrie Mourir bien loin, c'est nous les Marocains! C est nous les africains qui revenons de loin pour. » Sources: Encyclopédie Larousse en ligne: Encyclopédie Wikipédia. Benjamin Stora, Histoire de la guerre d'Algérie (1954-1962), La Découverte & Syros, 2004. Pierre Montagnon, Histoire de l'Algérie: des origines à nos jours, Pygmalion, 1998. Georges Fleury, Comment l'Algérie devint française, Perrin, 2004. Georges Bensadou, Sidi-bel-Abbès naissance d'une ville, L'Algérianiste, septembre 1996.