Au regard des résultats obtenus dans l'Oise, seuls des courriers d'information seront envoyés aux maires. Par ailleurs, on sait que la substance perturbe l'absorption d'iode au niveau de la thyroïde et qu'elle n'est pas cancérigène. En revanche, la contamination par les aliments n'a pas fait l'objet d'étude en France. Pourquoi dans l'Oise? L'ARS a choisi de mener des analyses dans toute la région, suite à une campagne expérimentale lancée l'an dernier par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). L'hypothèse est de déterminer s'il existe une corrélation entre présence de perchlorates et dégradations de munitions (zones de combat, entrepôts utilisés durant la guerreâ? ¦). - Présence de perchlorates dans l'eau du robinet Site officiel de la Commune. Pour l'heure, l'hypothèse n'est ni confirmée ni infirmée.
Comment les perchlorates exercent-ils leurs effets sur la thyroïde? Les études réalisées chez l'Homme par ingestion de perchlorate de potassium via l'eau de boisson montrent que les ions perchlorate sont rapidement absorbés au niveau du tractus gastro-intestinal. Les concentrations sanguines maximales sont atteintes en quelques heures (ATSDR, 2009). Les ions perchlorate sont distribués rapidement dans l'organisme, notamment vers la thyroïde. Ils sont des inhibiteurs compétitifs du passage actif des ions iodure de la circulation sanguine dans les cellules des follicules thyroïdiens. Quel niveau de perchlorates dans l'eau du robinet ? - L'Uniterrsaliste Andromede60. Le site de cette action d'inhibition est une protéine membranaire, le symporteur sodium-iode (NIS), située dans la membrane basale des cellules folliculaires, adjacentes aux capillaires thyroïdiens, selon un mécanisme de transport actif ATPase dépendant. C'est un mécanisme réversible et saturable stimulé par la thyréostimuline hypophysaire (TSH). SOURCE: ANSES Comment ont été établis les seuils? Les seuils ont été établis à partir d'hypothèses de consommation d'eau du robinet et d'une valeur toxicologique de référence (VTR), basée sur l'étude expérimentale sur des volontaires sains de Greer et al.